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■ Magnolia
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2010-06-06 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt
Je jette avec grâce mon feutre,
Je fais lentement l’abandon Du grand manteau qui me calfeutre, Et je tire mon espadon ; Élégant comme Céladon, Agile comme Scaramouche, Je vous préviens, cher Myrmidon, Qu’à la fin de l’envoi je touche ! Vous auriez bien dû rester neutre ; Où vais-je vous larder, dindon ?... Dans le flanc, sous votre maheutre ?... Au cœur, sous votre bleu cordon ?... - Les coquilles tintent, ding-don ! Ma pointe voltige : une mouche ! Décidément… c’est au bedon, Qu’à la fin de l’envoi je touche. Il me manque une rime en eutre… Vous rompez, plus blanc qu’amidon ? C’est pour me fournir le mot pleutre ! - Tac ! je pare la pointe dont Vous espériez me faire don ; - J’ouvre la ligne, - je la bouche… Tiens bien ta broche, Laridon ! À la fin de l’envoi je touche. Envoi. Prince, demande à Dieu pardon ! Je quarte du pied, j’escarmouche, Je coupe, je feinte… Hé ! là donc, À la fin de l’envoi je touche. (Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac, Acte I scène IV, 1897)
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