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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-06-18 | | « J’entends par synchronicité les coïncidences, qui ne sont pas rares, d’états de fait subjectifs et objectifs qui ne peuvent être expliquées de façon causale, tout au moins à l’aide de nos moyens actuels » Carl Gustav Jung Quand l’espace se fait temps Il est temps de tourner la plage Comme un vieux disque usé Temps de tourner la page Pour sortir de la plainte Coupable victime … Aller en eaux profondes Vers d’autres horizons C’est le temps favorable Le moment opportun Pour être responsable Sainte Chronicité priez pour nous Pauvres pêcheurs de mots poissons rouges Les événements présents s’accélèrent Ils se prennent les pieds Dans la carpette du passé composé Entre deux marches et deux états L’espace et le temps Qui déambulent simultanément Le cœur palpitant De coïncidences les plus subtiles Si nous savions l’offrande nue Des choses autour de nous Le don réel de soi qui est pure beauté S’il nous était donné de voir à 360° D’amour inconditionnel Dans une plénitude de perspectives Pour se laisser griser Comblé d’une présence aimante Quittant nos habitudes pour savoir contempler Au-delà des frontières Avoir conscience que tout est là Donné en abondance et sans aucune attente Les hasards ne sont pas rares Aux cieux Où les faits subjectifs et objectifs s’imbriquent Comme les ailes des anges Je pensais à toi et tu étais là À m’attendre nue au coin des étoiles Tu étais justement là juste pour rien Je pensais à toit et tu étais justement faîte Au sommet des accords Mais peur regret honte et culpabilité Rongent l’espace cru et le temps endiablés Quand la mort se larve au cœur du désespoir La nuit se fait volets verrous pour nous fermer au vent Pourtant tout est possible Pour le temps et l’espace Et seule la voie qui s’ouvre devant nous Compte vraiment pour sortir de l’impasse Pour chacun la voie se fait possibles tout plein de devenirs Quand le verbe conjugue l’avenir au présent Objets et sujets s’embrassent et s’embrasent D’une présence faite de douceur De tendresse et de paix Le ciel et la terre la vague et le vent L’espace et le temps ont même raison d’être Même longueur d'onde au fil des rencontres Tous portent à croire que tout porte fruits Encore faut-il dépasser les croyances Pour vivre de ce don Cueillir la grâce dans l’herbe folle Des calmes matins et des jours qui passent Tant de portes et de routes s’ouvrent Sur ce même chemin aux escaliers dorés Côté azur aux supports des ans Dans un ciel d’émeraude Il y a tant de différence Tant de diversités qui disent l’amour À travers les campagnes Tant de communions de cœurs palpitants Tout englobe l’un et le Monde magnifique Tout est unique en chacun Et chacun est unique en tous Le ciel a beau vouloir affirmer l’homme L’œil ne peut jamais toucher le fond du ciel Qu’en perdant la vue Si la terre coule dans les larmes amères Ne perdons pas le pied à contempler l’océan Entre folie de Dieu et raison de l’homme Il nous faut être libérés de cette vérité qui libère Il nous faut être devenir Transparence totale Travail Icône vitrail entre le bien et le mal À l’homme les grands échafaudages des cathédrales de sel À l’homme l’œuvre grande et les projets du ciel Restons libres de tout ce qui entrave le devenir de l’homme Le kairos est une seconde d'éternité Tout est là où synchronicité et symbolicité Se nourrissent de la même souche Et boivent à la même source En un lieu saint et sacré Où tout est dit Plus belle la vie quand le temps croise l’espace Kairos et Chronos s’embrassent à l’infini Sur le front de l’éternité Quand les cils de la nuit clignent l’aurore Les fossettes du jour sourient à la lune Les fossiles sur le terrain de ma mémoire Me racontent des histoires croisées Qui contiennent des informations cruciales Sur l’humanité et sur les dieux déchus Pot pourri pot de vie poésie peau de vie Je pansais à tu et à toi et tu faisais je Au soin de mon âme pansement sur L’emplâtre d’une jante de bois À l’orée des corps étreints Fatum à la roue de la vie Lourdeur sur une jambe de toi Du poids des morts et des naissances Qui se croisent synchrones Pour donner du sens à la vie Et donner du sang aux lavis Des événements Fatum ? Le temps est venu de transformer les choses Au cœur de dieu le cœur du monde Au cœur du monde le cœur de dieu L’onde des origines palpite et nous appelle L’écho se fait insistance récidive Aux diapasons des anges et aux sextants des saints Les temps sont accomplis À travers le mal toujours la vie jaillit À travers la crise la nouveauté paraît Et se révèlent au miroir des reflets de lumière L’obscurité totale laisse passer le jour Et la vie foisonne de libertés nouvelles Dans l’œil des enfants j’ai vu germer le grain Et dans leurs mains le partage du pain À contempler les profondeurs du monde On partage le vin à même les paysages Qui se grise le cœur de boutons d’or On danse et chante de joie comme coquelicots aux champs Le Verbe s’est fait chair Pour que la chair dise le verbe Sous toutes les coutures Au torrent des poèmes S’incarne le chemin Là sont la voix et la vérité Voie royale l’art Quand le réel remplit l’amour L’amour fait son plein de réel Il est temps de venir Pour partager la vie |
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