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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-06-15 | | Savez-vous que les anges écoutent aux portes Et boivent nos paroles à la coupe de nos lèvres Savez-vous que même la nuit ils nous parlent De lumières à l’éclat des aurores nouvelles Et déversent des messages à même nos paupières Entrouvertes sur le rêve comme le sont des volets J’ai trouvé ce matin à même tous mes sens À l’écoute aux aguets de battements légers La trace d'une plume comme mouillée de larmes Sur le pâle satin d’un oreiller foulé Et au chevet du lit il y avait un pas Un pas d’ange léger pour traverser à gué Les endroits où la vie se fait parfois torrent Savez-vous que ces diables de mots Sont z’ailés Ils regardent par les trous des serrures Et les vantaux de l’être Et disent en diagonale Le parfum printanier des jours qui passent À même le carnet secret de l’éternité Subtils messagers ils ont tout de l’humain La stature l’ossature Et le sang dans les veines Porteurs de messages coursiers de l’invisible Ils me livrent des mails à la portée des ailes Anges gardiens des lettres du bon lieu Ils lisent en diagonale à l’arête des cieux Pour délivrer l’écriture Sur une peau de papier Où calligraphie céleste Il est écrit En italique : « L’avenir fait homme et l’homme fait d’avenir »
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