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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-06-12 | | …Tout n’est que débris hétéroclites Le verre de cristal s’échappe Il n’est qu’un amas de souvenirs Ma plume ressemble Dans le lac gelé des jours A un simple objet éloigné Et pourtant elle vit toujours Dans son coffret d’incertitude Elle me paraît une belle fille endormie Qui rêve de ses anciens amours Je ne cesse de la regarder De caresser son corps hybride De lire dans ses profondes prunelles Une petite flamme scintillante Une goutte de rosée où se reflètent les mots Entre nous existe depuis des années La même symbiose, la même démarche Une vraie alliance qui défie le temps… ! Elle reste toujours en éveil De jour ou de nuit Elle fréquente allégrement toutes les dimensions Mue à chaque instant comme une racine Vit d’oscillations périodiques Et je me sens lié à cet astre Par des liens invisibles Qui ne font qu’agrandir son pouvoir Je reste sous son emprise Et tous les éloges sont pour elle Pour sa fidélité inébranlable Qu’importe mon état d’âme Mes visions les plus obscures Ou les décors aphrodisiaques Elle est là entre mes doigts Avec sa finesse et son amour Et l’éternel ruissellement de son encre… ! Avec le temps tout change Avec le temps les arbres caducs se dénudent Les roses perdent leurs arômes Le ciel ses pages colorées d’espoir La lune ses plus belles dentelles nuptiales Et moi le convoi turbulent de mes mots Je décide de rompre les digues De creuser au silence un autre silence De faire perdre à l’écho son écho De ne plus penser à mes vétustes rimes Et de mettre fin à tous mes délires… ! Je fuis mes gestations apériodiques La ciselure des mille joyaux Le firmament ne m’intéresse plus Je me considère comme un simple voyageur Un passager chancelant dans l’axe du temps Qui d’un quai enjambe un autre Qui d’une oasis féerique vit dans un désert Ne fait qu’arpenter les allées du silence Avec un corps qui traîne son ombre… ! Comme un appel qui vient de loin Ou un oiseau qui recouvre son nid délaissé Je renoue avec cette plume/fétiche Pour un autre long voyage en solitaire Dans l’exploration d’un autre univers Nous sommes deux avec le même instinct Nous frôlons les cimes des autres Nous prolongeons les rives souveraines Et je la regarde en soupirant Elle frissonne une fois de plus Elle danse une autre danse calligraphique Je la remets rituellement dans son étui Elle me sourit : la complice de mes évasions En fermant avec piété les… yeux © kacem loubay Dimanche 8 Mai 2005 Khénifra / Maroc Le poète de l’autre rive
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