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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-05-17 | | Un instant, juste avant l'orage immobile, La friction des silex mêlée aux étincelles de la pluie, les femmes à la rivière mouillée de saules et de rosée, dénouent les laines de la nuit sous l'abri d'un rostre de falaise. Le chemin ouvert, quelques sutures de sèves et de sureaux et la plaie se referme, déjà revenue. Jette au fond du puits la braise d'un bouquet d'éphémères et sur la glace les graviers de la foudre. Ce qui vivait depuis toujours ainsi au centre d'une marge, hors de l'espace et du temps, n'était que pulsation et sur sa propre rive, tenant la frontière circulaire d'un regard et l'arbre la plus haute mesure du vertige d'aller, loin, dans les nasses du vide. le feu montait à verse dans le ciel, plus vastes étaient les cycles de l'eau ou le miroir d'un chant de lentes crépitations de semences et de mots à peine nés d'une langue trop rêche pour nommer. des choses précises se mouvant au delà des cercles de l'onde, puisque la pierre morte peut bouger le ciel pris dans l'eau, y défaire les oiseaux qui l'instant d'après redeviennent mouvement sable et silence.
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