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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-04-25 | | Ce qui revient, sans qu’il n’y eut de premier jour, ni achèvement, fréquences des fragments, séquences du néant dans le bain des néons. Tisonner désunit puis rassemble l’étincelle, le vent déracine la braise acide d’une bruyère. Mauve sur le marais, un feu de naphte engloutit en silence les silices des eaux, comme toujours dans l’aube primitive, la disparition, l’effacement, la pluie qui tombait sur les traces, flagelles des peignes des fougères. Rien, soudain météore, la plaie dans le ciel refermée, ces os dispersés, des pierres morcelées, disséminées par l’orage? Qui apportait des pennes, remontait des amers, enfouissait l’ancre délavée des clichés, les preuves évanouies, sur le bord de la grève, des visages sans noms. « On » écrivait, calames et plumes ciselées, nuage d’encre des Méduses, le temps dans l’invisible, éparpillé. Ce temps déjà archéologue des archives du vide. Celui ci fut dissout dans les flots avec la sombre écume, ceux là fondus dans les masques mouvants de la glaise, les autres ? « On » ne sait plus, jetés aux chiens, aux mouettes, aux goélands naufrageurs de passages, écumeurs de chairs déchirées.
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