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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2005-01-21 | | La rue, ses odeurs de pluie et de pain chaud, je vais tourner à l’angle de cette page froissée, puis disparaître du paysage. Je ne serai plus là et rien n’aura changé, le temps coulera dans un autre espace de la réalité. Personne ne demandera si je suis devenu ou si je demeure, ni même si je ne suis plus, sinon dans une réminiscence ; « Est-ce que tu te souviens de machin, qu’est ce qu’il est devenu ? « L’était un peu bizarre, non.. ? Il écrivait de la poésie ? Je serai passé de l’autre coté du miroir, dans l’envers, le regard des roussettes, ces sombres épines drapées dans le tulle noir du voyage, les chrysalides qui soudain se déplient et inventent l’espace d’un seul battement d’ailes. Il n’y aura plus de distance. J’écrirai, dans ce temps hors limite et sans trace que cette coulée vertigineuse d’un vol scindant les molécules de l’air puis les refermant avant qu’il ne puisse même murmurer l’effraction de cette blanche traversée. Puis, je reprendrais ma place dans la généalogie mouvante des branches, pour faire semblant d’être, une membrane ou un nid déserté, leur patiente.
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