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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-11-23 | | (Jamais le monde ne fut plus enfermé qu’aujourd’hui dans son manichéisme et ses contradictions, en ce retour de l’obscurité que l’on nomme lumière des croyances, le gouvernement des dieux, l’immanence.) Qu’importe s’il faut dire une nouvelle fois « peut-être » à l’arbre ébranché et que s’accordent à l’hiver les sombres litanies des feuilles tombées, l’oracle des nervures enserrées par le gel. Parfois, dans la rumeur des épines, le vent lacéré ouvre l’autre versant de la halte. Un courant de la nuit traversée. Pourquoi ce recours aux ossements de la neige, illuminant la plaine, de la mort, les secrets ? Désir d’autres matins et du jour qui se lève d’un sommeil atrophié, d’années d’incertitude et d’errance, déchirant les brouillards. Sortir enfin. Sur la place fermer les yeux sous la crue des lumières, le monde n’est pas plus beau, ni plus vaste, il se consume. Puis tout redevient, reprenant sa place, chantiers et territoires, les étiers, envasés plus encore les navires et les gestes. Dans cet ordre dissident qui ne fut qu’effraction, rien n’est autre, même ce qui diverge se rassemble dans la démesure ou l’insignifiance. (Que le poème soit à l’image de cette vie, sans égards, dans l’espace dévoré d’intolérance, qu’il en demeure la vivante trace…)
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