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Que le monde est petit !
personnelles [ Journal ]

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par [mamierp ]

2008-12-11  |     | 




QUE LE MONDE EST PETIT !

Pierre Mamier

De Mai 68 à Mai 2008 : juste quarante ans de vie résumés en quelques dizaines de lignes.. Une gageure mais telle était la règle du jeu. Toutefois, le jeu, il est sans doute autre part, entre ces quelques lignes, où l’on voit qu’effectivement, « il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas ». Et encore, ajouterai-je ! Qui prouve que l’Everest ne fait pas de clins d’œil au Mont Blanc pendant son tour de terre ? ! Et alors, si elles pouvaient se parler, ces montagnes se diraient : « Qu’il est petit ce monde ! ». Vu de leur hauteur, elles auraient raison. Mais quand on expérimente ce formidable hasard qui nous a fait croiser amis, connaissances et autres personnages en quarante ans d’errance sociale et professionnelle, nos montagnes pourraient encore dire : « Il est vraiment petit, ce monde » !


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Mai 68 était encore tout chaud quand nous nous sommes mariés en novembre 1971, Bernadette et moi. Avril 72, notre deuxième fils, Luc, arrive au monde. S’ensuit une période de contacts, de voyages, de remises en question, qui nous mèneront en Ardèche, sur le Larzac, dans le Lot, partout où fleurissent des communautés éducatives et/ou de vie qui prennent en compte les rêves étoilés nés dans les mouvements soixante-huitards.
Nous habitons un des immeubles « verre et acier » construits par l’architecte avant-gardiste Lodds, à la Grand Mare, sur les hauteurs de Rouen (76), lesquelles semblent effectivement nous rapprocher, en nous élevant, d’une vie nouvelle plus exaltante, même si ces premières années d’enseignement, pour moi, contiennent les meilleurs souvenirs de cette vie en fin de déroulement….
Hiver 1976. le principal de notre collège, connaissant nos désirs de « voir et de vivre autre chose » dans le domaine de l’enseignement, signale à Bernadette l’existence d’un « poste national de « Professeur d’Enseignement Général de Collège, en Français- Histoire Géographie », au collège expérimental des Rousses, dans le Jura.




« Vois un peu ! », me fait Bernadette, sous le coup d’un ahurissement enthousiaste. « Qu’est-ce qu’on fait, à ton avis ? ». « Oh, demande toujours, tu ne l’auras pas, mais nous vivrons une part de rêve pendant quelques mois…. ».
Je passe moi-même mon CAP de P.E.G.C. Français- Anglais, avant que n’arrive la grande sécheresse de juin 76, qui nous voit accueillir chez nous- convictions obligent !- une jeune femme anglaise, elle aussi professeur.
Sans nouvelles du fameux poste, Bernadette téléphone à l’Académie de Besançon début juin, juste pour savoir si jamais…. « Comment dites-vous….votre nom S.V.P. ? ….Eh bien c’est vous qui êtes nommée… ». Juste la force de dire merci et de saluer cette dame, avant que « le choc » ne produise son effet !
Tout ira vite ensuite.
Nous acceptons et préparons alors le départ.
Direction le Jura pour moi, libéré de mes épreuves de CAP. Pour repérages, premiers contacts avec l’administration du collège et chercher un logement pour septembre ainsi qu’un déménageur.
Nature luxuriante, accueil encore plus chaud que le climat normand de l’époque.
Jean-Marie Guillermou, le principal du collège, me tutoie dès mon arrivée et me présente « Michel », le curé des Rousses, à la gueule d’acteur hollywoodien, tout aussi chaleureux que Jean-Marie. Lequel m’indique une location dans un chalet au bord du lac, côté Bois d’Amont, un petit village frontalier avec la Suisse, d’un millier d’âmes. L’affaire est vite conclue. Un rêve incroyable poursuit son chemin…


De retour à Rouen, je fais mon compte-rendu à Bernadette, qui est contaminée par mon enthousiasme. Faut alors préparer les valises et notre départ, décemment, dans la fête, une seconde nature à l’époque dans le quartier où nous vivions.




Un matin chez ma boulangère du centre commercial, c’est le rituel du pain- croissants, sauf que je lui annonce que ce seront mes derniers croissants chez elle. « Ah bon, vous partez ? ». « Eh bien oui, dans une autre région, lointaine… ». « Laquelle ? ». « Le Jura ». « Ah, nous connaissons, où exactement ? ». « Oh, un petit village de la frontière suisse, que vous ne connaissez sûrement pas….Bois d’Amont ». « Bois d’Amont ? Mais on connaît très bien. Les boulangers du village sont nos meilleurs amis. Nous avons eu leur fils comme apprenti à Rouen…Vous les saluerez bien de notre part. ! ». Un premier « incroyable mais vrai…qu’est-ce que le monde est petit » résonne en moi….
Nous décidons aussi d’offrir une sangria géante à tous les locataires du quartier avant de partir. La bassine au milieu du bac à sable des enfants et nous appelons en renforts les voisins, connus, amis ou inconnus, qui sont aux premières loges de leurs grandes baies vitrées. Cette fois, il y a plus de parents que d’enfants sur la plaine de jeux centrale !
Nous faisons plus ample connaissance avec un couple que nous ne connaissions que de vue.
Lui, Lucien, n’est jamais qu’un ancien de la brigade anti- gang de Marseille, reconverti en garde du corps du ministre de l’Education Nationale- René Haby à l’époque, puis MM.Fontanet, Beullac, Chevènement après…-. Un détail. Mais c’est surtout que le Jura, eux aussi, le connaissent car ils ont un appartement de vacances de neige à Lamoura, près des Rousses. Rendez-vous est alors pris avec eux pour l’hiver à venir…. !
Le déménagement se précise. Entre temps, Jean-Marie, le principal, nous a aussi appris que « son » prof de dessin nommé aux Rousses venait de Rouen. Par le nom, je m’aperçois que c’est pratiquement un ami d’enfance, qui plus est, un voisin d’immeuble, qui « a fait 68 » avec moi. Et que je vais bien sûr revoir, pour lui proposer de faire notre déménagement ensemble. Une formalité alors, la maison Lamy de Morez, n’ayant qu’une remorque à ajouter à leur camion….





Septembre 76, double rentrée bien inhabituelle : aux Rousses, pour Bernadette et à Morez, pour moi, pour mon premier poste de professeur de collège. Accueil, nouveautés en matière de cadres et d’ambiances….nous sommes servis ! Nos deux garçons prennent le petit fourgon, conduit par « l’Irénée » pour se rendre à l’école du village de Bois d’Amont, qui baigne dans les parfums d’épicéa, celui de la magnifique forêt du Risoux mais aussi celui des objets de boissellerie, la grande spécialité des artisans du village, des êtres qui se révéleront les plus formidablement attachants que nous avons pu connaître.
Les boulangers du village, donc, seront les premiers boisdamoniers à nous recevoir comme des rois, quand nous leur disons qui nous a parlé d’eux à Rouen…. !
Arrivent les premières neiges qui recouvrent les verdeurs enflammées de l’automne de la vallée des Rousses.
J’ai aussi l’occasion de commencer ma première correspondance de presse pour « le Progrès » de Lyon, aux Rousses et à Bois d’Amont. Le plaisir est permanent, bouillonnant même, à chaque rencontre.
Février 77, en plein hiver, après une « marche commando » parmi les montagnes de neige d’un chemin qui mène à un centre de vacances perdu en pleine forêt, je rencontre M.Massèdre….un collègue professeur de ma ville d’origine en Normandie, venu avec une classe de jeunes à la neige. Rencontre enrichissante, joyeuse, qui en appellera d’autres….Article et photo dans le Progrès pour mes normands ! Nos normands qui ne nous lâchent pas d’ailleurs car le téléphone sonnera deux fois pour nous annoncer l’arrivée de Lucien et de sa famille à Lamoura, puis de nos boulangers de Rouen, de passage pour des vacances à la neige et un petit bonjour aux boulangers de Bois d’Amont. Raclette, promenade à ski de fond….la neige fond sous la chaleur humaine de ces retrouvailles.
J’aurai aussi l’occasion de passer un merveilleux après-midi avec Pascal Danel ( « les Neiges du Kilimandjaro » ) un des chanteurs en vogue dans les années 60, en vacances à l’auberge du village….Article mémorable dans le Progrès, bien sûr….




Quelques temps après, Bernadette me signale que le recteur G…vient animer une des nombreuse rencontres qui contribuent à la vie de ce collège expérimental des Rousses qui lui aussi explose sous les nouveautés de la pédagogie, de l’organisation et même de son architecture « en cellule d’abeille » …. « Le Recteur G…? » lui dis-je. « Mais ce ne serait pas par hasard le mari de Mme G…, notre ancienne collègue au collège de la Grand-Mare ? ». « On va voir… ». L’ambiance aidant, Bernadette a effectivement réussi à poser-
respectueusement et discrètement!- la question au recteur. Eh oui, c’était bien lui, le mari de notre collègue, rencontré lors d’un méchoui de fin d’année à Rouen !
Sauf que…le couple venait de divorcer et lui donc, d’être nommé recteur à Besançon. Bernadette s’en est montrée désolée mais le hasard avait encore fait son œuvre….
Mais la vie n’est pas constamment riante, rectiligne et paisible. Luc et Nicolas, nos deux fils ont eux aussi, à l’époque, bien dû se résoudre à voir leurs parents se séparer. Oh, à l’amiable, sans guerre et presque dans la paix….
Les deux garçons resteront avec leur mère, à Dijon et moi, je rejoindrai ma Normandie natale. Pour un poste dans le lycée où je fus élève, aux cotés d’un certain Franz-Oilivier Giesbert, qui le premier, avec l’avis on ne peut plus avisé de sa maman, notre professeur en commun de philosophie, me poussait quelques années auparavant « à faire journaliste », ce à quoi j’étais, paraît-il, tout juste bon…. !
Le temps de revenir à Elbeuf, ma ville, sa ville, et j’apprends que Franz, le premier, s’est lancé sur la voie pourtant exécrée pour un garçon d’avenir, du journalisme professionnel ! « Paris-Normandie », « le Nouvel Observateur », ses premiers livres, sur Mitterand… « F.O.G. » était sur la pente ascendante dans cette fin d’ années 80….
Retour donc au lycée André Maurois parmi mes anciens professeurs, devenus mes collègues ! Décidément !
J’apprends alors de mon proviseur, que j’allais être inspecté. Normal, pour un petit nouveau comme moi ! Le grand jour arrive. Avec la peur et les mains moites, bien sûr, comme le veut la tradition !



Les présentations avec mon inspectrice de Français se font à la récréation, en pleine cour. Quelques collègues sont là et le proviseur, qui me présente Mme M…., mon inspectrice.
Laquelle a le même sourire explosif que moi, qui lui saute au cou pour lui faire la bise, en lançant : « Elisabeth, toi ici ? ». Le proviseur, éberlué- comme les collègues- et quelque peu gêné : « Mais…vous vous connaissez ? ». « Oh, vous savez, P. et moi, c’est une longue histoire…. ! », fait la gente dame.
Effectivement, Elisabeth était ma collègue de lettres classiques au collège de la Grand Mare, où nous avons vécu des épisodes, disons très humains, au lendemain des années 68, exaltantes en tous points, comme je l’ai dit plus haut. Mais elle fut surtout remarquable dans sa collaboration avec moi, dans mes entreprises de « pédagogie active », qui l’ont vue venir dans ma classe de 41 élèves de CPPN, qualifiés de « difficiles » à l’ époque, pour tout simplement parler de la vie de son mari, médecin généraliste. Des moments inoubliables que ces interventions et…ces retrouvailles…. !
Du coup l’entretien d’après inspection pour laquelle « j’ai prévu te faire une petite démonstration d’initiation au latin, oui, oui, j’y tiens » ( !!!) s’est transformée en conversation : « Comment vas-tu, que deviens-tu ? Et Bernadette ? » etc…. !!! Du rarement vu dans l’enseignement, sans doute !
J’ai aussi eu l’occasion de reprendre du service dans la presse à cette époque. Pour « Paris- Normandie ». Puis « le Journal d’Elbeuf ». Pour bien sûr retrouver l’ami Giesbert, venu signer ses ouvrages à la Pleiade, le libraire en vue d’Elbeuf., me remémorer quelques bons souvenirs et évidemment, faire l’article dans le journal pour mon ami grand journaliste- écrivain, pas encore homme de télévision à l’époque….
Mais pour aussi retrouver, par le biais de la presse, Abel Massèdre, en tant que principal- adjoint du collège Jacques- Emile Blanche de St Pierre- lès -Elbeuf puis comme principal du collège Cousteau à Caudebec-lès-Elbeuf, où je serai nommé en 1991, après la fermeture du collège Maurois d’Elbeuf ! Abel Massèdre deviendra… « Abel », tout court, du fait des liens qui nous unissaient depuis 1977 et donc de mon retour sur Elbeuf…



Pendant ce temps, Luc mon deuxième fils sera appelé pour son service militaire, à la base de Dijon, et retrouvera dès son arrivée l’aumônier de la base, un certain Michel D…., l’ancien curé des Rousses, qui m’avait accueilli au collège et lui avait fait faire sa première communion !
De mon côté, la vie continuera. En couple, en 86, avec un mariage…en Roumanie. Avec une collègue, professeur de Français, avec laquelle j’avais instauré, en tout bien tout honneur, une correspondance scolaire entre ses petits élèves roumains et mes petits 6è de Morez. A.G. arrivera avec ses deux garçons en Normandie en août 87. J’écrirai un autre livre sur l’acclimatation de « mes trois Roumains », transportés du jour au lendemain de l’univers carcéral de Ceausescu vers les vertes prairies normandes, quelque peu rétrécies par un ahurissant centre Leclerc regorgeant à profusion de toutes sortes de nourritures inconnues d’eux…. !
Entre temps, juste avant mon remariage, j’avais pris contact avec un milieu littéraire franco-roumain de Rouen, avec lequel j’entretenais les meilleures relations du monde, au cours de sympathiques petits repas du dimanche. Il s’est toutefois avéré, au cours de l’hiver 86, que l’actualité nationale a brûlé de l’avènement des fameux « espions d’Ariane », mon amie roumaine de Rouen se retrouvant en prison et interrogée par la D.S.T., ainsi que mon ami Pierre V….avec lesquels je partageais mes repas du dimanche !
Marié trois mois auparavant à une Roumaine encore aux prises avec les vicissitudes du régime de Ceausescu, mon compte semblait être bon à moi aussi ! J’avais d’ailleurs prévenu le proviseur du lycée Maurois : « Si la police me demande, ne soyez pas surpris… ! » Mais non, apparemment M.Mitterand n’avait aucun souci à se faire avec moi… !!!
Eté 89, A.G. et moi, nous retrouvons au beau milieu d’un terrain vague sur les bords de la Seine, où avaient échoué quelques dizaines de tsiganes Roumains, en pleine déshérence, pour ne pas dire plus, au plus profond du désespoir et de la destruction physique et morale. Cela deviendra « l’affaire des tsiganes Roumains », les premiers en France, débusqués par nos soins (!), à faire connaître au niveau national, ce qui se passait là-bas en Roumanie….



A.G. se retrouvera d’ailleurs dans un restaurant d’Elbeuf, tenu par un libanais….parlant Roumain, pour expliquer à Bernard Kouchner, alors secrétaire d’Etat à l’Action Humanitaire, le problème de ces malheureux. Le ministre fera son œuvre, secondé par mon interprète d’épouse, sous le coup d’un autre choc, celui de la presse nationale et internationale, avant le suivant, de décembre 89, quand le dictateur tombera sous les balles de ses juges….
Mais nous aussi, avions peut-être été contaminés par ce besoin de bouger des gens du voyage ! L’année scolaire 95-96 sera ainsi faite que je demanderai ma mutation pour le Sud. Un besoin de soleil et de changement d’air, tout simplement….Demander Montpellier relève encore de la gageure à cette époque, mais le rêve, encore une fois, nous suffira. Sauf que là aussi, la demande sera acceptée !
Vite, les bagages sont bouclés et le déménagement, franco-roumain, cette fois, se fait pendant les grandes vacances et me voici au collège des Aiguerelles à Montpellier, à la rentrée 96.
Premiers achats au supermarché Casino des Prés d’Arènes. Parking, caddie caisses….comme chez Leclerc quoi ! « Mais regarde, à droite », me dit A.G., à la mémoire d’éléphant. « Pas possible : Pierre V…. ! », mon compagnon Français des repas du dimanche, avec « les espions d’Ariane » de Rouen ! Je n’ai jamais revu ce pauvre Pierre, mais je sais qu’il est toujours là, dans sa région d’origine, pas loin de la capitale du Languedoc….
Par un beau dimanche de l’automne 1996, tiens, si nous allions à la Foire aux Associations de Montpellier à Antigone. Superbe promenade, à pied, et occasion de faire des rencontres, sait-on jamais..
Nous ne serons pas déçus. A.G. s’arrête machinalement à un étal de bijoux fantaisie, son mari prenant l’air fuyant et désintéressé qui s’impose en pareille situation ! Et qu’est-ce que j’entends ? « Mon prof de Français, Monsieur M…… ! » C’est un cri de joie effarée d’une ancienne élève du collège de Morez, fraîchement arrivée du Jura à Montpellier !!!! « Farida ! C est pas possible… !!! ». Une sacrée gentille élève de là-bas, une amoureuse des voyages, elle aussi. Paris, la Normandie….que de souvenirs communs !





Je poursuis mes activités journalistiques, pour Midi Libre, cette fois. Je lis le quotidien régional qui m’est servi chaque jour. Et je vois au beau détour d’un article anodin un nom qui me dit quelque chose. Annuaire. Téléphone. Eh oui, c’est bien lui : un ancien sergent qui m’a fait crapahuter pendant les seize mois de mon service militaire au 129è RIM, à Constance en Allemagne, trente ans auparavant ! Rencontre puis, souvenirs, souvenirs….
2001, j’habite toujours Villeneuve-lès-Maguelone, dont le collège va s’ouvrir à la rentrée. Je fais partie de l’équipe professorale, en provenance des Aiguerelles, dont les élèves villeneuvois, intègrent désormais leur propre établissement. Un principal y est nommé. Il vient paraît-il d’Olivet (45) où j’avais aussi là-bas, une collègue pour la correspondance scolaire ; laquelle me présente, toujours…par correspondance ( !) mon futur principal, avant qu’il n’arrive à Villeneuve…. !!!!
La retraite viendra en 2005. C’est Frontignan qui m’accueillera aussi, comme correspondant de presse pendant quelques temps. Frontignan où je retrouverai au cours de mes divers reportages le chanteur Gilles Dreu (« Alouette , alouet-teu…. ! »), l’ami de Pascal Danel, mon copain du Jura, dans la tournée des « idoles des sixties » avec Gilles….
Et puis récemment, c’est l’ami Giesbert, revu à la Comédie du Livre de Montpellier, qui nous a offert son dernier livre avec une dédicace parlant de « nostalgie elbeuvienne ».
La nostalgie, oui, d’un monde décidément bien petit et sacrément truffé de fichus hasards……


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