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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-05-07
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Il y a des jours qui méritent bien qu’on les garde avec nous toute une vie, comme il y a des vies qui méritent qu’on les recouvre de nous, jour après jour…Et, si je prenais juste un jour, celui où tous deux, nous avons dit "OUI, et c’est comme ça qu’il y est resté. Et encore, combien de tempêtes ont passé par dessus la sérénité de ce jour et quelle sérénité a succédé à toutes ces tempêtes…
Je veux vraiment t'ajouter dans cette lettre dans laquelle je suis celuiqui…et toi cellequi… Nous deux, les deux moitiés inégales d’un coquillage dans lequel chaque petit fil de sable a accouché d’une perle rare, et chaque perle nous a été apportée par celui qu’on appelle Sylphe qui nous a montré la cascade du milieu de la montagne. Et, ce temps-là , nous avons amassé nos dissipations et comme ça, nous sommes arrivés sur une Falaise sur laquelle nous retrouvons notre vie, celle de nos enfants, nos parents, et frères. Au delà de nous et de tout, eux, les mouettes. Et entre nous et les mouettes, elles, les vagues, qui, pendant qu’ils frappent les digues et embrassent la plage, touchent tes chevilles en cercles d’eau et simples bonheurs. Les oliviers préparent les fleurs jaunes en muguets argentés. Le pigeon et le moineau becquettent sur le quai les miettes de la journée d’hier. De toute cette histoire pré-anniversaire , je prends cette partie que nous emmenons avec nous dans un petit fil de sable de la perle laissée dans un rien de temps du calendrier solaire, crevé lui aussi par une autre histoire. Je fais un nÅ“ud et je finis en disant…Vol et cris d'une mouette à travers les quarante années passées ensemble. Tout près, des vagues qui frappent les digues. De tous tes coquillages je prends une poignée de murmures. C’est déjà le matin et moi…j’ai encore quelques NÅ“uds de Temps à faire…renforcer les creux où l’histoire est prise. C’est le matin d’hier et il est encore trop tôt pour tout dire. Si les fées du sort m’avaient donné la baguette qui laisse des images, ici il y aurait eu la digue couverte des algues prises sur les grandes pierres. Au milieu du texte, tu serais sur la petite île née du corps de la plage à l’âme. Mon Vert est aujourd’hui Bleu . Au-delà des nuages et du Mur Blanc, un geste qui laisse des signes de bon augure sous une pluie tiède d’été. ............................ (d'après "Un pumn de şoapte" (Zbor şi È›ipăt de pescăruş), Ioan-Mircea Popovici) Montréal, 6 vers 7 mai 2008
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