Ce qui ne me tue pas, me rend encore plus poète.
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L’humanité s’en va à vau-l’eau, heureusement qu’il y a encore des poètes.
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Les poètes forment une voix vouée à changer amours et destinées.
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Les poètes: anges entre orgueil et éthique.
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Bon nombre parlent du coeur, mais nul n’anime la parole, comme le fait le poète.
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Devant la mort, le poète a toujours un atout: la métaphore.
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Le poète: oiseau planant sur ailes de rêves et mystère.
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On ne doit blâmer les poètes ni pour la hâte d’écrire, ni pour l’empressement d’être lus.
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Le poète: un crucifié sur la croix de sa propre pensée.
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On naît tous poètes, très peu suivent la voie…
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Autobiographie: je suis un Genghis Khan moderne, à l’allure d’un poète.
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Le poète cultive des miracles dans les champs de l’éloquence.
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L’on peut comparer les formes de la femme et les métaphores d’une poésie d’un point de vue esthétique. A cela près que femme et poésie sont apparentées par le don et le talent de ceux qui savent mettre leur âme en évidence.
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Le poète est un oiseau aveugle, au bec recourbé vers son propre coeur.
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Par le poète, Dieu réinventa le monde.
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Le poète, l’apiculteur des mots, polennise des âmes, et l’amour des humains pour les mots mue en miel de Dieu.
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Le poète restera poète. Soit qu’il erre parmi les mots ou qu’il soit exilé sur une lointaine île déserte, le poète restera poète, son coeur géant, vraie patrie, battant sur un sein d’enfant.
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Si l’on perd quelque chose ou quelqu’un d’irremplaçable, il ne tient qu’à soi d’apprendre ce qu’on va être : un sage, un fidèle ou une brute. Ou tout cela - et l’on devient un poète bestial…
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Il y a le poète amoureux de la muse et le poète débauché. Le premier écrit à l’ombre d’un vieux tilleul, l’autre pour une forêt de creux d’arbre.
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©Ionuț Caragea & Snowdon King
traduction Constantin Frosin