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■ L'hiver
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2011-02-04 | |
les arlequins ont toujours existé dans la vie ordinaire, sur les ruelles sans lumière, au cirque. quand on les regarde, toutes les choses deviennent silence, c'est une sorte de nostalgie de laquelle on ne peut échapper que par écrire de la poésie. de l'un d'eux je me suis approché quand j'avais quatre ans, quand j'ai fait de lui la moitié de mon corps et je l'ai caché parmi des choses intimes. des souvenirs poussiéreux, un stylo, une feuille de papier. et un morceau de ficelle. Il est vrai que je doit dire quelque chose d'intéressant, j'ai aimé jouer avec lui toute la journée. Je l'ai gardé pour mon plaisir. je prenais un morceau de corde et je l'ai tendue d'un coin à l'autre de la chambre en le laissant s'y promener. souvent il ne voulait pas être enfantin et c'est pour cela que je devais encore me faire enfant plus que j'étais. je courais devant lui en l'encourageant tout le temps. Je la faisait parce que je m'ennuyais. lorsqu'il est devenu grand mon arlequin est parti. je regrettais parce que j'ai perdu un vrai ami. mais l'histoire reste banale, l'arlequin à la corde. je me souviens de l'avoir lancer de gauche à droite. comme il me suppliait de ne le torturer plus. de le laisser retourner au théâtre de marionnettes. Je lui ai promis que nous jouerons toujours. J'ai réduit l'écart entre moi et le reste. J'ai fait de lui un prisonnier. le mien. maintenant, j'écris à ce sujet, mon histoire et son histoire, dans un mot appelé mémoire. Il est maintenant dans le coin le plus sombre de la fenêtre. il s'ennuie et je m'ennuie, je le regarde. Je me regarde et j'ai des souvenirs atroces. Je me suis réveillé le stylo à la main et ma tête placée sur mon bureau. sans arlequins. Je me suis levé en cherchant des itinéraires dans le tiroir. J'ai trouvé la corde. Je l'ai prise. Je l'ai tendue et je me suis assis. Je me dirigeais vers l'autre extrémité. incertaine. l'arlequin était là et m'attendait. impatient.
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