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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-11-09 | |
Des crime à Elsinore
Horia Gârbea s`inscrit parmi les personnalités pluryvalentes de la génération de la dixneuvième décennie, son activité éditoriale et révuistique étant tributaire autant au lyrisme qu`á l`épique ou au dramatique. L`ironie intelligente qui vétie ses écritures, subordonnées souvent á la technique du palimpsestes, le mélange de régistres stylistiques, la texture allégorique du message cripté rocambulesquement se trouvent á travers des oeuvres comme: Doamna Bovary sunt ceilalți (1993), Mephisto (1993), Copilăria secretă (1996), Proba cu martori (1996), Text biografic (1996), Misterele Bucureştilor (1997), Căderea Bastiliei (1998), Decembrie, în direct (1999), Cine l-a ucis pe Marx? (2001), Enigme în oraşul nostru (2001), Rață cu portocale (2002), Vacanță în infern, I-II (2003), Creşterea iguanelor de casă (2003), etc. L`activité de poète, prosateur, critique littéraire et théâtral, traducteur est consolidée par l`oeuvre dramatique, en réunissant 12 pièces réprésentées chez nous, en Angleterre et en France. Le nouveau roman, Des crime à Elsinore, edité á Cartea Românească pendant l`année dernière, devient une incendière satyre á l`adresse de la dégénérescence du phénomène théâtral, en s`attaquant tant au sémidoctisme des metteurs-en-scène, á leur pauvre instrumentaire esthétique, á l`excentricité insalubre des réprésentations scéniques, qu`á la précarité interprétative des acteurs, absolvents des facultés particulière de théátre qui „fonctionnes dans n`importe quel hameau”. Le titre, incitant, réactualise un topos fictionel de Shakespeare, la place de l`action de Hamlet. Situé dès le début sous le signe du textualisme, le titre souligne, anticipativement, le drame du fils qui se trouve dans la situation vindicative-réparatoire de la morte de son père. L`épigraphe est emprunté de la première tragédie de l`élisabethin, Titus Andronicus, oừ le père est l`actant thanatique du fils. L`inversation et la permutation des situations entre les deux créations de Shakespeare anticipent la structure dualiste du roman, qui valide la prémise d`interchangeabilité des poles de l`homicide. Structuré en vingt deux chapitres, inégaux, le roman rélèves sarcastiquement les téchniques exhibatoires de la mise-en-scène, le primitivisme chaotique, arcimboldien des réprésentations. Bien que initialement le roman est divisé, en suivant d`une côté le monde pseudo-téâthral et ses habitants, et de l`autre l`umble citoyen, obligé par la femme thaliomane de priser sporadiquement un spéctacle, ultérieurment les plans épiques convergeront, en se supraposonant. Les personnages de Horia Gârbea sont touchés inéluctablement du sindrôme de l`échec. Véritables héros éliadesques ils sont, comme chez Marivaux, les victimes d`un jeu „de l`amour et du hazard”. L`abandon et l`attitude rétractile de l`entourage se méthamorphose en victoire pour les éternels perdants. Les personnages, peu nombreux, ont des croquis caricaturels-grotèsques, le démon de l`ironie auctoriale les en dessinant parodiquement. Plusieurs passages deviennent les germes d`une poétique du genre dramatique, construis d`une manière folklorique. Le mélange livresque-argotique, plus qu`une jonglerie stylistique, peut être récepter comme un téritoire qui sépare l`arte du kitsch. L`incipitus se trouve sous le signe de la mémoire, la guerre devenant pour Aureliano Buendia un adjouvant mnemotéchnique, qui lui rapelle son initiation virile, dans un bordel. Il y a une superpositoin émpathique entre le rôle et l`interprète, ainsi que le masque actoriel devient un atribut de l`ithinéraire biographique. Ni l`acteur, ni le metteur-en-scène ne lisent pas le roman dramatisé, en préférant la lecture de quelques passages d`une édition pour les enfants. La réprésentation se transforme dans un hybrid textualiste, qui comporte aussi quelques fragments de Molière ou d`Euripide, pour déboussoler les possibles détracteurs. Réitérativment, les pièces mises-en-scène par l`ultra-génial et hypermédiatisé Cosma, bénéficiaient de l`aport de l`orchestre symphonique, de l`équipe de gymnastique et des danseuses folkloriques. L`éspace de ses grandieuses mises-en-scène, stratégiquement choisie, est la ville de Călăraşi, qui e`est ni un centre culturel, ni un centre comerciel. Le plan paralel de la narration investigue le déstin de l`ingénieur Camil Deleanu, qui est oripilé par le monde théâtral, á cause de la thaliomanie de sa femme. La seule consolation du pauvre vassal était l`atentat antipudibond exhibé démocratiquement par la dramaturgie postdéceémbriste. En dépit de son sémidoctisme, le mettre-en-scène Cosma est un maître des stratégies de la manipulation. Pour garder son aura de conquistador irréfutable de Thalia, aux intervales sporadiques ils construisent de stratagèmes de discréditation de ses possibles rivales, á l`aide des scénarios qui puissent émacier la concurence. Le premier pas est constitué par le choix de la victime: soit une femme soumise à opprobre par la préméditation des épisodes lubriques, soit un des metteurs-en-scène émigrés après 1989. La politisation accidentale de Camil Dereanu se produit à la suite de sa tentative d`échapper aux réprésailles conjugaux, en acceptant l`invitation de son ami Motancea à une réunion de parti. Amusantes ce sont aussi les méditations sur les disciplines didactiques exactes, capables d`élibérer l`homme de la tyranie matrimonielle, tandis que le statu de la langue et la littérature roumaine est aussi ingrat ici. Les plans narratifs jusqu`ici parallèles, se mélanges dans le même temps avec la métamorphose sociale de Camil Dereanu, propulsé politiquement dans la fonction de vice-maire, par la retraite des autres candidats. Les traces de sa vie conjugalle et les réprésentation théâtrales orgiastiques au niveau phonique détérminent sa initiative de procurer des appareils antiphoniques pour la mairie. Le titre de la pièce, Des crime à Elsinore rélève tant l`éspace que les évènementes. Motancea, l`ami du metteur-en-scène, dans l`espérance des avantages pécuniaire ultérieurs, est distribué dans la pièce avec une seule réplique: „crève, bête!”, qui fonctionne comme élémenet prémonitique de sa propre chute.. Le roman est accompagnié par un Glossaire qui explique, (in)util la symbolistique du lexique. Sapientiel et ironique, le roman de Horia Gârbea esquisse une panorama d`un monde pseudo-théâtral, situé aux portes de l`Orient, circumscrit au sémidoctisme, à l`arrivisme et à une démocratie mal assimilée, à l`aide des stratégies grossières, qui nourissent l`avidité pour l`événement spéctaculaire, le sérvilisme des critiques théâtrales, et aussi les caricatutelles techniques de la mise-en-scène ou de l`interprétation. |
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