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François Tristan L'Hermite[François_Tristan_L\'Hermite]

 
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Ville de résidence: n. Janaillat (Creuse) - d. Paris
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Biographie François Tristan L'Hermite

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Aux conquérants ambitieux : de Plaintes d'Acante
Poèmes 2010-05-08 (4052 affiches)


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Biographie François Tristan L'Hermite

François L'Hermite, sieur du Soliers, dit Tristan L'Hermite, né à Janaillat (Creuse) au château de Soliers, dans la Marche, 1601 et mort à Paris le 7 septembre 1655, est un poète et dramaturge français.

Auteur dramatique fort applaudi en son temps, et dont la première pièce, la fameuse tragédie de Mariane (printemps 1636), surpassa le succès de Médée et contrebalança celui du Cid (décembre 1636). Le comédien Montdory, l'interprète de Corneille, mit en scène cette pièce avec sa troupe du Théâtre du Marais à sa création.

Poète lyrique à l’inspiration bien personnelle et au souffle large et parfois superbe, polygraphe intéressant dans ses Plaidoyers historiques et ses Lettres mêlées, conteur à la fois aimable et amusant dans sa curieuse autobiographie du Page disgracié (1643), si instructive, en outre, sous le rapport des événements comme des mœurs de la période qu’elle embrasse, Tristan L’Hermite a emprunté son prénom à un de ses ancêtres, grand prévôt de France sous Louis XI.

Descendant probablement de Pierre l'Ermite, le prédicateur de la première croisade, sa famille est quasiment ruinée à l’époque de sa naissance. Il est malgré tout placé comme page chez Henri de Bourbon-Verneuil, fils illégitime d’Henri IV et de la marquise de Verneuil, en 1604. Il passe ensuite chez Scévole de Sainte-Marthe, trésorier de France avant de devenir secrétaire du marquis de Villars-Montpezat. Descendant d’une race dont vingt-six avaient passé par les mains des bourreaux, il en avait hérité le sang bouillant et la violence primesautière. Ayant blessé successivement à coups d’épée un cuisinier qui avait eu le tort de lui jouer une mauvaise farce puis, à Fontainebleau, un promeneur qui l’avait heurté par mégarde, il est obligé, en 1614, de s’exiler en Angleterre après avoir tué un opposant en duel, épisode qu’il a relaté de façon romancée sur le mode burlesque dans le roman Le Page disgracié.

En 1620, il participe aux campagnes de Louis XIII contre les huguenots dans le Sud-Ouest. En 1621, il entre au service de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII et participe à la création de plusieurs ballets de cour.

Il est élu à l’Académie française en 1649. La vie de débauche qu’il menait dans l’entourage de Gaston d'Orléans et son goût immodéré pour le vin et le jeu finirent par avoir raison du peu de santé que lui laissait sa tuberculose. Rapidement oublié à sa mort, il a bénéficié de la redécouverte de la littérature baroque et des auteurs libertins dont il diffère pourtant.

Œuvre poétique

Sa vie errante ne l'a pas empêché de se faire un nom dans la République des lettres avec ses poésies mélancoliques chantant avec une grande sincérité les charmes de la nature et de l’amour : La Mer, 1627, les Plaintes d’Acante, 1633, Églogue maritime, 1634, les Amours de Tristan, 1638, la Lyre du sieur Tristan, 1641, Vers héroïques, 1648. Disciple de Malherbe, sa poésie se caractérise par une grande subtilité et fut assez mal reconnue par ses contemporains.[1]
Œuvre théâtrale

Lié aux Béjart, il a également écrit pour le théâtre avec des tragédies, parmi lesquelles la Mariane, 1636, Panthée, 1637, la Mort de Sénèque, 1644, la Mort de Crispe, 1645, Osman, 1650, une tragi-comédie, la Folie du sage, 1644, une pastorale, Amaryllis, 1653 et une farce Le Parasite, 1654. Le succès (à l'exception de Panthée où la place tenue par le lyrisme nuit à l’intrigue) remporté par ses tragédies, où la critique littéraire a discerné des « moments pré-raciniens », le firent considérer comme un rival de Corneille par ses contemporains.
Å’uvre en prose
Il a également publié des Lettres mêlées, 1642 et des Plaidoyers historiques, 1643. Mais son œuvre en prose la plus connue, qui est également son œuvre la plus lue de nos jours, est Le Page disgracié. Ce récit à la première personne raconte l'histoire d'un page « disgracié » en ce qu'il a perdu la grâce du souverain qu'il servait et les avantages qui y étaient attachés. Les aventures qui suivent reprennent certains aspects du roman picaresque mais tout en conservant toujours au personnage une certaine dimension de noblesse. On rattache de ce fait ce texte aux histoires comiques à la française. Cette œuvre, publiée en 1643, a été republiée en 1667 par le frère de Tristan, Jean-Baptiste L'Hermite qui y a ajouté des Clefs censées éclairer le lecteur sur la dimension autobiographique de l'œuvre. Mais Jacques Prévot[2] souligne que ces notes aveuglent surtout le lecteur sur la dimension fictionnelle et moraliste de l'œuvre car le Page disgracié n'est pas une autobiographie même s'il emprunte à la vie de son auteur.
Traductions

Tristan L'Hermite a également donné dans la traduction d'œuvres latines, scientifiques ou poétiques, notamment une cosmographie, tiré des manuscrits attribués à François VIète et destinés à faire l'éducation de Catherine de Parthenay, puis de ses enfants. Dédicacé en 1636 à Mlle de Lavardin, cet ouvrage, publié en 1637 (2 exemplaires) 1643 (5 exemplaires) et 1647 (3 exemplaires répertoriés par l'OCLC)[3], donne d'une façon naïve une description du monde, géographique et astronomique, selon le point de vue de Ptolémée et les préceptes astrologiques en cours au XVIe siècle. On y découvre entre autre les correspondances entre le monde d'en haut et le monde d'en bas (sublunaire). Tristan L'Hermite, malade pulmonaire, y trouve des raisons de sa maladie dans les influences de Saturne[4]. Tristan L'Hermite connut Mlle de Lavardin dans le Maine, à Malicorne, chez Mme de Modène, où il rencontre également le poète Scarron. Séduit par la jeune femme de seize ans,[5], Tristan lui offre de quoi sa satisfaire sa curiosité scientifique. On ne sait si le manuscrit attribué à Viète provient de la bibliothèque de Scevolle de Sainte-Marthe. On retiendra aussi une autre traduction, très libre, de l'Ode à Postumus d'Horace[6] et des sospiri d'Ergasto de Giambattista Marino, réécrite sous la forme des plaintes d'Acante.


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