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\"Sons et lumières\": Beaubourg en met plein les yeux et plein les oreilles
article [ Arts ]
AP

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par [NMP ]

2004-09-22  |     | 



"C'est avant tout une expérience sensorielle", résume Sophie Duplaix, commissaire de l'exposition "Sons et lumières", qui s'ouvre mercredi au Centre Pompidou, à Paris et qui explore les relations entre la musique et les arts plastiques au XXe siècle. Plus de 400 oeuvres, dont beaucoup n'ont jamais été montrées en France, sont réunies à Beaubourg pour cette grande présentation thématique qui a nécessité sept années de travail.

Des expositions sont régulièrement consacrées aux oeuvres contemporaines sur le thème des rapports entre image et son. Mais la dernière -et la seule- rétrospective sur ce sujet remonte à 1985: c'était "Vom Klang der Bilder" (Du son de la peinture) à Stuttgart.

"Sons et lumières" commence par "La Gamme jaune" de Frantisek Kupka (1907). Dans un camaïeu de jaunes et d'orangés, un lecteur somnole dans un rocking-chair, son doigt marquant la page d'un livre refermé sur son ventre. Puis on glisse vers l'abstraction, au fil de tableaux aux couleurs vives, comme l'"Impression III (Concert)" de Vassily Kandinsky (1911).

Au début du XXe siècle en effet, l'immatérialité de la musique sert de modèle d'émancipation aux peintres. "La couleur est dispersée dans l'espace à la manière de la musique", souligne Sophie Duplaix. Puis vient "la volonté de mettre en mouvement la couleur".

Le Britannique Duncan Grant crée en 1914 une "peinture-collage cinétique abstraite avec son", un rouleau de motifs géométriques que le spectateur devait regarder à travers une fente, de préférence en écoutant un concerto brandebourgeois de Jean-Sébastien Bach.

Le visiteur peut voir une reconstruction du "piano optophonique" créé en 1920 par Vladimir Baranoff-Rossiné, un Russe immigré à Paris, et qui projette des images kaléidoscopiques sur le "Matin" d'Edvard Grieg.

Des tableaux de Georges Braque, Giorgia O'Keeffe, Francis Picabia, Paul Klee, Jackson Pollock et Piet Mondrian illustrent encore les correspondances entre sons et lumières. A ne pas manquer: le film "Etude n°8" de l'Allemand Oskar Fischinger (1931). Des formes blanches dansent avec vivacité sur un fond noir, au rythme de "L'Apprenti sorcier" de Paul Dukas.

La deuxième partie est consacrée aux empreintes, comme celles des ondes photographiées par Ben Laposky et baptisées "Oscillons" (avant 1953). Des films en couleurs des années 1950 et 1960 déplient des images hypnotiques sur de la musique indienne.

"Premier objet d'art au monde à regarder les yeux fermés", la "Dreamachine" (1960-76) de Brion Gysin produit des éclairs lumineux censés entrer en phase avec les rythmes alpha du cerveau. Elle est déconseillée aux épileptiques. Les "Noeuds de couloir" (1972-2004) de Bill Viola utilisent de très basses fréquences pour faire ressentir l'impact des sons sur le corps. Ils peuvent provoquer des vertiges.

L'oeuvre que préfère Sophie Duplaix est la "Dream House" (1962-90) du compositeur américain La Monte Young et de son épouse plasticienne Marian Zazeela. Il faut se déchausser avant d'entrer dans cette salle baignée d'une lumière colorée qui a pour but de "projeter le visiteur dans un état sensoriel spécifique grâce à une combinaison de vibrations sonores et lumineuses". La sensation de bien-être est réelle.

La troisième partie, baptisée "ruptures", fait entendre les drôles de machines créées au début du XXe siècle par Luigi Russolo, dont le "bourdonneur-glouglouteur" et le "hululeur". A la "Peinture blanche (en deux panneaux)" de Robert Rauschenberg (1951) répond la partition silencieuse en trois mouvements de John Cage (1952).

L'exposition se clôt en douceur sur la "boîte à lumière" de Pierre Huyghe (2002), un cube qui s'ouvre sur un monde magique de fumées colorées. Une note onirique et vaporeuse sur fond de gymnopédie d'Erik Satie.

Sophie Duplaix, qui pense que les différents environnements du parcours "ne peuvent pas laisser indifférent", espère qu'il y aura "au moins" 3.000 visiteurs par jour".

lundi 20 septembre 2004, AP.

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