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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2004-09-22 | |
Denis Lavant, gueule de faux méchant, coiffé de son éternel bonnet de coton et fidèle à son marcel, se remet dans la peau du héros qui ne sait jamais dire non de "Homme pour homme" de Bertolt Brecht, pour une série de réprésentations dans cinq lieux en France cet automne 2004.
Bernard Sobel a signé pour le Festival d'Avignon 2004 la mise en scène de cette pièce rebaptisée "Un homme est un homme" et il reprend le spectacle dans son Centre dramatique national de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) du 7 octobre au 4 novembre. La tournée qui suit, prévoit des étapes à la Maison de la Culture de Bourges les 9 et 10 novembre, au Théâtre du Nord à Lille du 17 au 25 novembre, au Théâtre national de Bretagne de Rennes du 30 novembre au 11 décembre et à la Maison de la Culture d'Amiens les 14, 15 et 16 décembre. Après Avignon, on retrouvera le mystérieux et ingénieux décor métallique et pivotant de Bernard Sobel et Lucio Fanti et non de Titina Maselli comme annoncé dans un premier temps: énormes et enchevêtrés, les quatre chiffres de la date de création de la pièce, 1925. Cette apparence de sculpture suggère successivement un temple asiatique, le casernement d'une armée, un convoi de chemin de fer, une forteresse etc... Athlète accompli, Denis Lavant évolue avec aisance dans ce décor pendant deux heures trente de spectacle. Ses partenaires le suivent allégrement. Son personnage est pour Brecht, l'énigme qu'est l'être humain, confronté à l'effondrement de toute une société avec la catastrophe que fut la Grande guerre de 1914-1918. Le héros qui abandonne son foyer un beau matin et va jusqu'à accepter de se faire passer pour un autre, "n'est pour le dramaturge, ni un sage, ni un monstre, ce n'est qu'un simple commissionnaire dont on a aucune raison de se méfier..." commente Bernard Sobel. C'est un personnage caméléon qui devient un mercenaire et même un vainqueur dont on peut craindre toutefois qu'il devienne un chef de guerre accompli. La dernière phrase de la pièce est terrible : "Pour finir, il nous fera tous décapiter". "Brecht, rappelle le metteur en scène, reviendra sur la pièce à plusieurs reprises, atténuant la métamorphose du héros en tueur, sans la supprimer, car, pour lui, la capacité de transformation du personnage est une force potentiellement révolutionnaire, à condition que cette transformation s'accomplisse au sein d'un collectif +positif+...". lundi 20 septembre 2004,AFP
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