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A 86 ans, Ingmar Bergman fait ses adieux à la scène
article [ Société ]
AFP

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par [NMP ]

2004-07-18  |     | 



Et si cette fois, c'était vraiment pour de bon? Le metteur en scène suédois Ingmar Bergman, qui fêtait cette semaine ses 86 ans, a profité de l'occasion pour faire ses adieux, malgré le déchirement que lui inspire l'éloignement des planches.

"Le théâtre, c'est le début et la fin, et vraiment tout à la fois", a-t-il déclaré dans un long entretien au quotidien Dagens Nyheter (DN).

Après avoir tiré sa révérence au cinéma et à la télévision, c'est donc avec cet adieu au théâtre --où il avait fait ses premiers pas à la fin des années 1930-- que la longue et riche carrière de Bergman semble s'achever.

Et, sa dernière mise en scène restera "Les Revenants" du Norvégien Henrik Ibsen, montée au Théâtre dramatique royal (Dramaten) de Stockholm en 2002.

"Après +Les Revenants+, j'ai décidé que c'était fini. Maintenant ça suffit. Personne n'aura à me mettre dehors. Je pars de moi-même. Personne ne dira: +Maintenant, le vieux devrait savoir qu'il est temps de s'arrêter+", a-t-il déclaré à DN.

A l'automne 2003, Bergman s'est même débarrassé de son appartement stockholmois de Karlaplan, proche du Dramaten, pour s'éviter la tentation de "replonger".

Bien qu'ayant gardé un pied-à-terre dans la capitale, il s'était depuis longtemps retiré sur Faroe, une petite île de la mer Baltique --où il a tourné nombre de ses films.

"J'aime cette île. Ingrid est morte depuis bientôt dix ans maintenant, mais je me sens proche d'elle là-bas", dit-il, en référence à sa cinquième épouse, décédée en 1995.

Il reconnaît pourtant que le théâtre et les acteurs lui manquent, dans son exil.

"Conte d'Hiver", une des dernières pièces de Shakespeare, restera sa mise en scène préférée. Symptomatique de l'oeuvre bergmanienne, la pièce décrit le miracle de l'amour et le pouvoir funeste de la jalousie. "Un moment de bonheur professionnel", précise-t-il.

Tout comme son dernier film, "Fanny et Alexandre", en 1982. Sept mois de tournage agréable, "avec un ensemble formidable et des collaborateurs fantastiques". Mais dès la première, il sentait qu'il était temps de décrocher.

"Je me suis dit: +C'est la fin, même si travailler au cinéma est fantastique+. Et vous savez, je n'ai jamais regretté cette décision. Je n'ai jamais regretté un seul jour le travail sur les films", confie le "vieux bonhomme de Faroe", comme il aime à se décrire.

Après ce premier adieu au cinéma, l'auteur du "Septième Sceau" et des "Fraises sauvages" n'a pas pour autant abandonné le monde de l'image, cédant aux sirènes de la télévision.

Sa toute dernière oeuvre, "Saraband", était d'ailleurs destinée au petit écran. Diffusée à la télévision suédoise en décembre 2003, elle fait revivre Johan et Marianne, les personnages de +Scènes de la vie conjugales+ trente ans après. Un deuxième adieu...

Pendant quarante ans, Ingmar Bergman aura été un cas à part, se baladant avec autant de bonheur entre pièces et films. Et peut-être ce succès est-il dû à son talent tout particulier: mettre en scène des idées cinématographiques au théâtre, et filmer des idées théâtrales sur le grand écran.

"Il m'est impossible d'improviser. Je dois toujours être préparé jusqu'aux dents avant d'aller travailler. Et tous ceux qui travaillent avec moi sont eux aussi toujours prêts, car nous avons parlé d'absolument tout dans les moindres détails", confie celui qui avoue "une peur maladive que rien ne marche".

dimanche 18 juillet 2004, AFP.

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