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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-05-22 | |
Le Prix Union Latine de Littératures romanes, créé en 1990, rend hommage à la diversité du patrimoine littéraire latin en consacrant, chaque année, un romancier de langue latine, dont l’oeuvre mérite d’être largement diffusée et traduite dans les autres langues latines. Le jury, entièrement indépendant, est composé d’écrivains prestigieux et représente six langues latines (catalan,espagnol, français, italien, portugais, roumain) dans leur grande diversité culturelle et géographique.
Le résultat du Prix sera proclamé • le 21 mai, à midi, lors d’une conférence de presse à l’Institut Cervantes de Rome. • La cérémonie de remise du Prix aura lieu le soir même, à 18 h 00, à l’Institut Italo Latino-Américain de Rome. • Les 19 et 20 mai, l’Union Latine organise une série de rencontres ouvertes au public avec les écrivains du jury, dans plusieurs lieux littéraires de la Ville Éternelle. Le Prix au fil des années Les littératures romanes, héritières d’une tradition commune et porteuses d’une histoire où se dessine au fil des siècles un génie propre, sont mises à l’honneur depuis 1990, par le Prix Union Latine de Littératures Romanes. Décerné à Rome, référence universelle de la latinité, le Prix couronne chaque année l’oeuvre d’un écrivain de fiction, de langue romane, sans distinction de pays ni de continent, pour rendre hommage à ce patrimoine culturel d’une ampleur et d’une diversité considérables. Le Prix est attribué par un jury de romanciers de renommée internationale sur des critères purement littéraires, sans qu’aucune considération politique, diplomatique ou éditoriale ne puisse intervenir. La composition du Jury, traditionnellement présidé par un écrivain italien, reflète la diversité des littératures des grands espaces linguistiques et géographiques qui constituent le monde latin. Siègent donc au sein du jury 9 écrivains : deux écrivains hispanophones, deux écrivains francophones, deux écrivains lusophones, un écrivain italophone, un écrivain roumanophone et un écrivain catalanophone. Au fil des années, Jorge Amado, François-Régis Bastide, Agustina Bessa-Luís, José Donoso, Rubem Fonseca, Carlos Fuentes, Teolinda Gersão, Roger Grenier, Luigi Malerba, Augusto Monterroso, Antonio Muñoz Molina, Álvaro Mutis, Pascal Quignard, Sergio Pitol, Augusto Roa Bastos, José Saramago, Luís Sepúlveda, Philippe Sollers, Antonio Tabucchi, Manuel Vázquez Montalbán ont participé, parmi d’autres, à cette aventure littéraire. La sélection des candidats est effectuée par chaque membre du jury qui désigne et soutient, lors de la délibération, un candidat appartenant à son espace linguistique, quelle que soit sa nationalité. Les 12 000 € dont est doté le prix seront répartis de la façon suivante : la moitié de la somme sera versée au lauréat ; l’autre moitié servira en priorité à contribuer aux frais de traduction et de publication d’un ouvrage de fiction du lauréat dans une langue latine autre que la langue d’origine de l’oeuvre primée. Toutefois, si, au bout d’un an à partir de la date de proclamation du lauréat, aucun contrat d’édition n’a pu être conclu, cette somme servira à promouvoir l’oeuvre du lauréat dans les pays membres de l’Union Latine. Le Prix, depuis sa création, a permis d’attirer l’attention sur un certain nombre d’écrivains qui, connus dans leurs pays, voire dans leur espace linguistique, l’étaient moins dans celui des autres langues romanes. Brasseurs de mythes modernes, chantres de leurs cultures, de leurs villes, de la vie, ces écrivains constituent, chacun à sa manière, un bel exemple de l’extraordinaire richesse des littératures romanes. « L’initiative de l’Union Latine permet non seulement de projeter très au-delà des frontières de la patrie et de la langue un grand écrivain, mais sera également une extraordinaire promotion pour les littératures et les auteurs des pays où l’on parle et on écrit en français et en italien, en espagnol et en roumain et dans la tendre et douce langue portugaise, de Camões à José de Alencar » (Jorge Amado). Cette citation du grand écrivain brésilien Jorge Amado souligne la façon dont le Prix Union Latine de Littératures Romanes rend hommage à la création littéraire contemporaine en langues romanes et au patrimoine culturel latin qui unit des millions de personnes par delà les frontières. Le Prix se propose de contribuer à la résonance internationale des littératures latines. Il est aussi un moment de dialogue des écrivains entre eux et avec leur public. Les lauréats des éditions précédentes 1990 - Juan Carlos Onetti, Uruguay 1991 - José Cardoso Pires, Portugal 1992 - Jean-Marie Gustave Le Clézio, France 1993 - Gonzalo Torrente Ballester, Espagne 1994 - Vincenzo Consolo, Italie 1995 - Alexandru Vona, Roumanie 1996 - Lalla Romano, Italie 1997 - Agustina Bessa-Luís, Portugal 1998 - Juan Marsé, Espagne 1999 - Marie-Claire Blais, Québec 2000 - Francisco Dantas, Brésil 2001 - Guillermo Cabrera Infante, Cuba 2002 - Henry Bauchau, Belgique 2003 - António Lobo Antunes, Portugal 2004 - Virgil Tanase, Roumanie et Juan José Saer, Argentine (ex æquo) 2006 - Frankétienne, Haïti 2007 – Mia Couto, Mozambique Le Jury du Prix Union Latine de Littératures Romanes, composé de Vincenzo Consolo, Président (Italie), Gabriela Adamesteanu (Roumanie), José Eduardo Agualusa (Angola), Santiago Gamboa (Colombie), Lídia Jorge (Portugal), Joan Francesc Mira (Espagne, langue catalane), Tierno Monénembo (Guinée), Jean-Noël Pancrazi (France) et Fanny Rubio (Espagne), réuni à l’Académie Royale d’Espagne à Rome le 19 mai 2008, a attribué le Prix, au quatrième tour de scrutin, à l’écrivain roumain Dumitru Tsepeneag. Le jury tient à signaler que l’écrivaine espagnole Ana María Matute a été l’autre finaliste de la délibération. Lauréat 2008: Dumitru Tsepeneag (Roumanie) Né le 14 février 1937 à Bucarest, il est dans les années 60 et 70, avec le poète Leonid Dimov, le chef de file de l’onirisme, le seul courant littéraire à s’opposer au «réalisme socialiste» officiel. En 1975, pendant un séjour à Paris, il est déchu de sa nationalité par Ceausescu et contraint à l’exil. Il est naturalisé français en 1984. Il est traduit par Flammarion : Exercices d’attente (1972), Arpièges 1973), Les Noces nécessaires (1977). Pendant les années 80, il se met à écrire directement en français: Le Mot sablier (1984), Roman de gare (1985) et Pigeon vole (sous le pseudonyme Ed Pastenague -1989), tous chez P.O.L. Après la chute du mur, il revient à la langue roumaine pour les romans Hôtel Europa (1996), Pont des Arts (1998), Au pays des Maramures (2001) qu’il publie d’abord en traduction française chez P.O.L. et ensuite en Roumanie : Hôtel Europa (Albatros, 1996), Pont des Arts (Albatros, 1999), Maramures (Dacia, 2001). Ses derniers romans sont Attente (P.O.L., 2003) et La belle roumaine (P.O.L. et Art, 2007). Dès les années 60, il traduit en roumain Albert Béguin, Michel Deguy, André Malraux, Gérard de Nerval, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet et plus récemment, Maurice Blanchot, Alexandre Kojève et Jacques Derrida. Dumitru Tsepeneag fonde et dirige à Paris les Cahiers de l’Est (trimestriel littéraire) de 1975 à 1980, puis les Nouveaux Cahiers de l’Est, de 1991 à 1992. Plus récemment, en 2003, il lance une nouvelle revue «Seine et Danube». Il fait aussi partie du comité de rédaction de la revue PO&SIE, dirigée par Michel Deguy). *** Source Internet et site à consulter : "Prix Union Latine de Littératures romanes, XVIII édition." |
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