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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-05-07 | | Le festival 2008 Pour sa 23e édition, les Rencontres Cinémaginaire proposent un voyage vers une destination plus mystérieuse qu’elle ne paraît au premier abord : « L’empire des sens ». Le film éponyme de Nagisa Oshima, par son titre et par son propos, porte avec justesse le projet thématique de la programmation du festival : l’inventaire joyeux et désordonné des créations cinématographiques dédiées à nos sens. Et par sens il faut bien sûr compter avec les cinq habituellement attribués à l’homme, mais aussi avec ces sixième, septième ou énième sens par lesquels l’intuition, l’art et la poésie — entre autre — enrichissent les créations humaines. Des films rares de tous genres et de toutes origines dévoileront cette emprise cachée des sens, de l'essai au polar, de la comédie burlesque au documentaire. Des invités singuliers présenteront ces créations, ces correspondances d’images et de sons, « Comme de longs échos qui de loin se confondent — Dans une ténébreuse et profonde unité, — Vaste comme la nuit et comme la clarté, — Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. * » Si l’on y ajoute les palabres, les expositions, la musique et les buffets en terrasse, il y aura de quoi composer une véritable fête du cinéma, une fête « Ayant l'expansion des choses infinies, — Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens, — Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. * » * Correspondances, 4ème poème de Les Fleurs du Mal - Baudelaire Grandes lignes du festival 2008 Autour de l’axe thématique du festival : • une quinzaine de longs métrages rares ou inédits • une compétition de courts métrages, en présence de tous les réalisateurs • un ciné-concert en plein air à l’Espace Liberté, le dimanche 11 mai à 21h30, avec Virgile Goller à l'accordéon • une exposition croisée des œuvres d’ Aline Barbier et Pierre Grau qui signent aussi l’affiche • des buffets goûteux et festifs avec les producteurs de pays • de la musique, des forums, un espace culture multimédi@ au cœur du festival • une table ronde avec tous les invités du festival, dimanche 11 mai à 11h suivie d’une paella géante • et la Fanfare des Sciences de Barcelone pour mettre le feu au Festival le samedi 10 mai de 19h à minuit ! Films rares dont (sous réserve) : • L’empire des sens Nagisa Oshima – Japon 1976 – 1h45 – interdit aux moins de 16 ans • Ce que mes yeux ont vu Laurent de Bartillat – France 2007 – 1h28 - Avec Sylvie Testud • Mange ceci est mon corps Michelange Quay – Haiti 2008 – 1h45 - Avec Sylvie Testud • Tous les hommes sont des romans Alain Riou – France 2008 – 1h15 • Almasty Jacques Mitsch – France 2008 – 1h22 - Avec Jacques Mitsch et Robin Renucci • Sempre vivu ! (Qui a dit que nous étions morts ?) - Robin Renucci – France 2006 – 1h30 • Une jeunesse chinoise Lou Ye – Chine 2006 – 2h20 • Reflets dans un œil d’or John Huston – USA 1967 – 1h50 - Avec Elisabeth Taylor et Marlon Brando • La bête aveugle Yasuzo Masumura – Japon 1969 – 1h24 - Interdit aux moins de 16 ans • Exilis – La diaspora Felip Solé – Catalogne 2006 – 56’ • La part animale Sébastien Jaudeau – France 2006 – 1h27 • La chatte des montagnes Ernst Lubitsch – Allemagne 1921 – 1h19 • Elsa et Fred Marcos Carnevale – Argentine 2006 – 1h46 • Moi, toi et tous les autres Miranda July – USA 2004 – 1h30 • Servitude et simulacres Jordi Vidal et Stéphane Goxe – France 2008 – 45’ • Azaña Santiago San Miguel Querejeta – Espagne 2008 • Le Mozart des Pickpockets Pollet-Villard - France 2007 - 30’ Invités singuliers dont (sous réserve) : • Bernard Auriol (médecin) • Aline Barbier (artiste peintre) • Laurent Bartillat (réalisateur) • Virgile Goller (musicien) • Stéphane Goxe (réalisateur) • Pierre Grau (artiste peintre) • Sébastien Jaudeau (réalisateur) • Jacques Mitsch (réalisateur) • Michelange Quay (réalisateur) • Robin Renucci (réalisateur et acteur) • Alain Riou (réalisateur) • Felip Solé (réalisateur) • Sylvie Testud (actrice) • Lluis Valenti (réalisateur et directeur du festival de Girona) • Jordi Vidal (écrivain) • et tous les réalisateurs de films courts Présentation générale du festival Les Rencontres Cinémaginaire d'Argelès sur Mer, sont organisées depuis 1986 à Argelès sur Mer, dans les Pyrénées Orientales. C'est un Festival de Cinéma hors normes, fait de passion et de curiosité, et qui est devenu en quelques années l'une des manifestations cinématographiques majeures du Sud. Les Rencontres Cinémaginaire se déroulent chaque année autour d'un long week-end de Mai, sur un axe thématique chaque année différent et qui est aussi le titre d'un film présenté, « L’EMPIRE DES SENS » pour l’édition 2008. Autour de l'axe thématique, sont regroupées plusieurs actions : • La projection d'une quinzaine de films de longs métrages rares, inédits ou en avant première, présentés pour le plus grand nombre possible en présence du réalisateur ou d'un acteur, qui font l'objet d'une présentation (outre les notices contenues dans le catalogue), et d'un débat avec le public. • La mise en compétition de courts métrages français, après sélection parmi environ 200 courts métrages de fictions, visionnés dans les mois qui précédent le Festival. Plusieurs prix sont décernés : le prix du Jury (la "grenouille d'or"), le prix du Public et le prix du Jeune Public décerné par les classes des Collèges du Département, des classes de Girona dans le cadre du jumelage avec le festival de Girona et des classes de l'Aude dans le cadre du partenariat avec CinémAude. • Des créations, des installations et des ateliers multimédia en partenariat avec l’ECM Cinémaginaire, pour donner enfin sa place à la foisonnante création née des nouvelles technologies. • Des cartes blanches données soit à un réalisateur européen, soit à une institution amie. • Des forums, regroupant des personnalités invitées et ceux des participants aux Rencontres séduits par la "palabre". • Des expositions regroupant les œuvres originales de plusieurs artistes, sollicités pour que leurs créations interprètent l'axe thématique des Rencontres, et qui signent l'affiche du Festival. • L'organisation d'une certaine convivialité pour créer la rencontre : buffets chaque soir, prix très bas, forums avec le public et les professionnels du cinéma, paella monstre avec tous les festivaliers, l'ouverture à d'autres formes culturelles comme livre, théâtre et musique, ... • La décentralisation de certaines séances du Festival à plusieurs localités du département des Pyrénées Orientales, ainsi que l'organisation de séances de découvertes du Festival en direction du public scolaire. • Le jumelage, depuis 2003, du festival avec le festival de Cinéma de Girona (Catalogne espagnole), festival ami depuis de nombreuses années. • La publication de la revue Cinémaginaire, éditée en toute indépendance, ouverte à tous les participants des Rencontres (organisateurs, réalisateurs, critiques, spectateurs, ...) et qui constitue, par l'écrit, le prolongement de l'esprit d'ouverture et de curiosité qui préside aux Rencontres. Tarifs Festival 2008 : • carte complète (tout le festival sauf les buffets et la paella) : adultes : 45 € Amis de Cinémaginaire : 35€ jeunes, étudiants, chômeurs : 25€ • carte 4 séances : 16€ • 1 séance adulte : 6€ • 1 séance jeunes étudiants et chômeurs : 5€ • ciné-concert du dimanche 11 mai 21h30 : gratuit ! • compétition courts métrages du samedi 19 mai 21h : 8€ (ou deux points sur carte 4 séances) • buffets des 8, 9, 10, 11 mai 19h15 : 6€ (vin non compris) • paella du dimanche 11 mai 13h : 11€ (réservation obligatoire avant le samedi 10 mai 19h) Accueil et infos Festival : Cinéma Jaurès - Pôle Argelès Culture - rue du 14 juillet - Argelès Ville Tél 04 68 81 15 37 & 04 68 08 22 16 & 04 68 29 13 61 Mail : [email protected] Site : www.cinemaginaire.org Tous les films du Festival : • L’empire des sens Nagisa Oshima – Japon 1976 – 1h45 – interdit aux moins de 16 ans Une passionnante interrogation sur les limites de l'érotisme. Tokyo, 1936. Kichizo, le propriétaire d'une auberge, désire fortement la servante Sada Abe. Au fil de leur relation, Kichizo a des pulsions sexuelles de plus en plus violentes. A tel point qu'il en vient presque à violer les femmes qu'il fréquente. Un jour, le drame survient : il tue une vieille geisha, alors que Sada multiplie de son côté les expériences sexuelles. L'Empire des sens est inspiré de faits authentiques. Dans le Japon militariste de 1936, un couple défraya la chronique en vivant une passion charnelle extrême. L'ancienne Geisha Sada Abe et son amant Kichizo s'entraînèrent chacun dans une spirale érotique qui les coupa progressivement du monde extérieur. Une folie dictée par les sens qui se termina par l'arrestation de Sada Abe, retrouvée errant dans la rue avec le sexe de Kichizo qu'elle avait auparavant mutilé. • Ce que mes yeux ont vu Laurent de Bartillat – France 2007 – 1h28 Avec Sylvie Testud, James Thiérrée, Jean-Pierre Marielle A la recherche du sens caché du peintre Watteau Lucie, jeune étudiante en histoire de l'art, enquête sur les oeuvres du peintre Watteau. Elle est persuadée que certaines de ses toiles cachent un sens encore jamais révélé. Sa rencontre avec l'énigmatique Vincent, muet de naissance, va bouleverser ses recherches, et la plonger au coeur d'une intrigue commencée il y a deux siècles. • Mange ceci est mon corps Michelange Quay – Haiti 2008 – 1h45 Avec Sylvie Testud Changez votre regard, et vous transformerez ce pays pauvre et malheureux en Jardin d'Eden Haïti. Après quatre cents ans de martyr, de misère, et à la fin d'un long tunnel de sous-développement, apparaît Madame. Cette apôtre de l'espoir est une femme blanche qui vit dans une vaste maison dans les montagnes surplombant l'île. Isolée mais à l'écoute de la souffrance du pays, elle répond avec un doux serment à l'intention des masses noires. Sous les regards de sa vieille mère agonisante, Madame, attirée par son jeune serviteur noir Patrick, est entraînée dans un tourbillon de sensualité qui va la conduire de sa montagne jusqu'aux bas-fonds des bidonvilles, où elle va découvrir un monde proche et insoupçonné. • Tous les hommes sont des romans Alain Riou – France 2008 – 1h15 Alice, bibliothécaire au chômage, accueille sa voisine Barbara qui a oublié ses clefs. Alice sympathise immédiatement avec cette drôle de fille. A cause d'un problème familial, Alice demande à Barbara d'aller chercher un formulaire à L’ANPE. Sur place Frédéric, un reporter et son perchman, vont recueillir son émouvant témoignage de "chômeuse". Alain Riou est journaliste, scénariste (Le Léopard, de Jean-Claude Sussfeld, Pétain de Jean Marbœuf, Elle critique tout de Renan Pollès) et réalisateur (Cut ! et Tous les hommes sont des romans). Il est l'un des collaborateurs de l'émission de France Inter, Le Masque et la Plume • Almasty Jacques Mitsch – France 2008 – 1h22 Avec Jacques Mitsch et Robin Renucci Jacques Mitsch, 51 ans, réalisateur de documentaires et de fictions pour France 3, Canal + et Arte vit et travaille à Toulouse Il vient d’achever « Almasty, la dernière expédition », un téléfilm avec Robin Renucci programmé sur Arte dans la collection « Aux quatre coins du monde ». Après la quête d’un mammouth laineaux congelé en « Oublaski », pays imaginaire de Sibérie Orientale, son dernier long métrage de fiction « tourné avec une équipe à 90% toulousaine », part sur les traces de « l’Almasty », l’homme sauvage du Caucase … • Sempre vivu ! (Qui a dit que nous étions morts ?) Robin Renucci – France 2006 – 1h30 Avec René Jauneau, Angèle Massei, Wladimir Yordanoff Faute d'avoir vérifié que son patriarche était bien mort, un village corse est pris dans un tourbillon de mensonges et de quiproquos. En Corse, on ne plaisante pas avec la mort ? Mais si ! Loin de se contenter de représenter une Corse de carte postale ou qui ressasserait des clichés, Sempre vivu !tente de restituer un passé évanoui et un mélange des cultures. "Par le choix de la comédie "à l'italienne" qui déplace la Corse un peu plus à l'Est qu'habituellement, j'ai voulu distiller une humeur de "joyeux bordel". Une dimension baroque, proche de l'Europe centrale, et tzigane. D'ailleurs, les sonorités très anciennes de vieille et de guimbarde, font partie du patrimoine de l'île." • Une jeunesse chinoise Lou Ye – Chine 2006 – 2h20 Chine, 1989. Deux jeunes amoureux vivent une relation d'amour-haine, complexe et érotique, dans un pays soumis aux troubles et à l'instabilité politiques. La belle Yu Hong quitte son village, sa famille et son fiancé pour étudier à Pékin. Elle y découvre un monde d'intenses expériences sexuelles et affectives et tombe follement amoureuse d'un autre étudiant, Zhou Wei. Leur rapport tourne au jeu dangereux alors qu'autour d'eux, les étudiants commencent à manifester, exigeant la démocratie et la liberté. • Reflets dans un œil d’or John Huston – USA 1967 – 1h50 Avec Elisabeth Taylor et Marlon Brando Inspiré du roman de Carson Mc Cullers "Il y a un fort dans le Sud où, il y a quelques années, un meurtre a été commis." Le ton est donné d’emblée. Et le doute surgit très vite : le meurtre a-t-il déjà au lieu ou va-t-il se dérouler sous nos yeux ? Les deux, mon colonel. Car dans cette histoire sur fond de caserne où se mêlent les tristes destins de six personnages en quête d’amour, de passion et d’authenticité, la mort est partout. Perte d’un enfant, fin de l’amour, deuil des illusions, rien ne brille dans Reflets dans un oeil d’or. Tout n’est que blessure béante et quelqu’un doit payer pour un crime qui n’existe pas. • La bête aveugle Yasuzo Masumura – Japon 1969 – 1h24 - Interdit aux moins de 16 ans Un sculpteur aveugle séquestre un modèle pour la soumettre à l'empire des sens afin qu'elle devienne une statue idéale. Comprenant après plusieurs vaines tentatives qu'elle ne pourra fuir ce cauchemar, la victime est peu à peu attendrie et envoûtée par son bourreau. La Bête aveugle est l'adaptation cinématographique du roman de Edogawa Rampo publié en 1931. Yasuzo Masumura qui avait été condisciple de Masao Mishima à l'université impériale de Tokyo pendant la guerre, s'est fait remarquer à la fin des années cinquante, en publiant des textes dans la revue "Higa Hyôron" ("Critique de cinéma"), où il exprimait sa volonté de peindre des personnages assumant dynamiquement leur ego et leurs désirs, ce qui était alors proprement révolutionnaire au Japon. II affirmait aussi I'existence physique de la femme japonaise, en contraste avec un homme "dévalorisé" : "Contrairement à l'homme, qui n'est qu'une ombre, la femme est un être qui existe réellement, c'est un être extrêmement libre. Voila l'érotisme tel que je le vois." • Exilis – La diaspora Felip Solé – Catalogne 2006 – 56’ L’exil des 500000 républicains espagnols qui ont fui le franquisme en 1939 La diaspora fait partie de la série en 11 épisodes « Exilis », tous réalisés par Felip Solé qui suit les allées et venues historiques auxquelles ses protagonistes ont été soumis durant leur vie. En pleine tempête, ils conjuguent leur soif de liberté, préservent leur amour pour la langue et la culture catalanes, et luttent par tous les moyens contre le fascisme international. Ils ont été le cauchemar du dictateur Franco jusqu’au jour de sa mort. En fuite du fascisme, l’année 1939 a été celle de l’Exil d’une partie de la société catalane et de milliers de réfugiés de guerre catalans. Environ huit cent mille personnes, protégées par l’armée républicaine en retraite, se dirigent vers la frontière française. Un demi million atteint l’objectif. En 1939 les autorités républicaines s’installent à Paris, où elles créent des organismes de secours.1939 est l’année des camps de concentration en France. La situation est catastrophique, surtout celle des enfants en bas âge et des femmes enceintes. La maternité d’Elne voit le jour dans le Roussillon grâce au concours d’une infirmière Elisabeth Eidenbenz, qui, inlassablement, parcourt les camps. 597 nourrissons y naîtront jusqu’en 1944, date à laquelle les nazis ferment la maternité. • La part animale Sébastien Jaudeau – France 2006 – 1h27 Ce n'est pas un petit métier qui disparaît, du moins n'en a-t-on pas été informé, mais le personnage de «la Part animale» exerce bel et bien la profession de branleur de dindons. Voilà qui, déjà et à tout le moins, vous pose un jeune homme. Lequel découvre son nouveau travail en même temps que le spectateur, troublé dès les premières scènes par l'étrange assemblage qui constitue le premier film de Sébastien Jaudeau, description réaliste d'une part (un élevage de dindons, c'est ça, un élevage de dindons Douglas, en tout cas), et d'autre part la composition des plans et les partis pris de lumière, qui semblent vouloir ouvrir devant lui les portes du fantastique. • La chatte des montagnes Ernst Lubitsch – Allemagne 1921 – 1h19 Le jeune lieutenant Alexis se rend à la forteresse de Tossenstein, son nouveau lieu d’affectation. En chemin, il rencontre la belle Rikscha, La Chatte des Montagnes au tempérament de feu (Pola Negri). Il en tombe immédiatement amoureux, et en gage de fidélité, lui donne son pantalon d’uniforme. Arrivé à la forteresse, son commandant lui confie la direction d’une expédition punitive contre Claudius, le chef des brigands, qui n’est autre que le père de Rikscha. En récompense, il lui offre la main de sa fille, Lilli... Comme toujours chez Lubitsch, l’amour n’est jamais simple ! Le triangle amoureux ici représenté en est la forme élémentaire. Le réalisateur pimente le scénario de son film d’une satire de l’armée et du donjuanisme à travers un personnage de lieutenant coureur de jupons. Les costumes incroyables, les décors intérieurs très stylisés, contrastant avec les plans extérieurs de montagnes enneigées, en font une oeuvre incroyablement riche et soignée. Ce film était l’un des préférés d'Ernst Lubitsch. • Elsa et Fred Marcos Carnevale – Argentine 2006 – 1h46 Elle, c'est Elsa, une adolescente de 82 ans, pleine d'optimisme et de vitalité, enfermée dans un corps de femme âgée. Lui, c'est Alfredo, son nouveau voisin. A 77 ans il vient de perdre sa femme et avec elle tout espoir en la vie. Elsa a passé la moitié de son existence à rêver d'une seule chose : refaire la scène de La Dolce Vita dans laquelle Anita Ekberg se baigne dans la fontaine de Trevi. La rencontre avec Alfredo va l'encourager à réaliser enfin ce rêve. Reste à convaincre Alfredo. Mais pour ça, Elsa sait comment s'y prendre. Elle entre dans sa vie comme un tourbillon, lui insufflant un air de jeunesse, d'insouciance et une pointe de folie. Alfredo devient alors Fred, son amoureux. Ils se rendent compte que le temps qu'il leur reste à vivre est précieux. Une escapade à Rome est en vue. • Moi, toi et tous les autres Miranda July – USA 2004 – 1h30 Christine Jesperson, une jeune artiste touchante et spontanée, mélange dans son quotidien art et réalité. Elle entre sur la pointe des pieds dans la vie de Richard, vendeur de chaussures, père de deux garçons et tout juste redevenu célibataire. Autour d'eux, Robby et Peter, les enfants de Richard, son ex-femme, la patronne d'une galerie d'art, les voisins et les voisines. Tous sont à la recherche d'un lien qui les connecte aux autres sur Terre. arqué sur la Croisette en 2005, Moi, toi et tous les autres y a décroché le Prix de la Semaine de la Critique, mais aussi la très convoitée Caméra d'Or (ex aequo avec La Terre abandonnée de Vimukthi Jayasundara) remise au meilleur premier film, toutes sections confondues. Le jury de la Caméra d'Or était présidé par Abbas Kiarostami. • Azaña Santiago San Miguel Querejeta Esoagne 2007 - avec Jordi Dauder Production Valenti Films Diffusion France : Kalimago Films Le film remet sur le devant de l’histoire, le rôle joué par Manuel Azaña, homme de lettres et politicien, dernier président de la Iie République Espagnole, mort en exil à Montauban en 1940. Ce n’est ni un documentaire sur la guerre civile en Espagne, ni un documentaire sur la vie d’Azaña, mais plutôt sur le contexte dans lequel a vécu ce grand personnage historique, au moment du coup d’Etat franquiste de juillet 1936. • Le roi et l’oiseau Paul Grimault France 1979 - 1h27 Le chef d’œuvre du cinéma d’animation - dès 5 ans Le Roi Charles V et Trois font Huit et Huit font Seize règne en tyran sur le royaume de Takicardie. Seul un oiseau enjoué et bavard, qui a construit son nid en haut du gigantesque palais, tout près des appartements secrets du Roi, ose le narguer. Il aidera la Bergère et le Ramoneur à s’enfuir pour échapper au Roi, qui lance à leur poursuite ses sbires moustachus… Mais l’oiseau “est là qui veille …” • Films courts de stagiaires en formation avec Cinémaginaire France 2008 - 15 films courts en avant-première Depuis le 14 janvier 2008, et jusqu’au 16 mai, 15 stagiaires de toute la Région Languedoc Roussillon suivent auprès de l’Espace Culture Multimédia Cinémaginaire, une formation de technicien en réalisation et montage vidéo numérique. L’un des exercices pratiques de la formation a consisté pour chacun à créer un court sujet d’environ 5’ autour du thème des cinq sens. • 6ème sens, la science et le paranormal Marie Monique Robin Documentaire France 2003 54’ Merci à Marie Monique Robin Le paranormal est-il soluble dans la science ? Notre cerveau possède-t-il des capacités encore insoupçonnées ? Une voyante, un extralucide et un guérisseur se prêtent aux expérimentations des scientifiques… avec des résultats étonnants. Alors que les États-Unis et nombre de pays européens reconnaissent la parapsychologie comme une science à part entière, le sujet reste tabou en France. Même si les phénomènes paranormaux n’ont jamais été prouvés, de nombreux laboratoires font des expériences sur les états modifiés de conscience qui révèlent des capacités insoupçonnées de notre cerveau. • Servitude et Simulacre en temps réel et flux constant Jordi Vidal et Stéphane Goxe France 2008 - 45’ Ce film est l’adaptation cinématographique de l’essai que Jordi Vidal a publié aux éditions Allia en 2007. C’est tout à la fois une lecture singulière des thèses du livre (dans leur critique du postmodernisme), qu’un dispositif enregistrant et commentant les œuvres d’artistes exposés en février 2007 à l’espace agnès.b, lors de l’exposition Servitude & Simulacre. On peut qualifier ce film de détournement par certains de ses aspects. Il s’agit surtout d’un projet expérimental interrogeant la représentation contemporaine, sa crise et ses conséquences. • Le Mozart des pickpockets Pollet-Villard France 2007 - 30’ Ce n'est pas tous les jours qu'une œuvre française est sélectionnée et primée aux Oscars dans la catégorie du meilleur film ! Compétition de courts métrages : SERIE 1 (73’) En bonus un film surprise de Chris Quanta (1’) • LES ILLUSIONS James Thierrée France / 2007 / Documentaire / 29’ / 35 mm Sept ans de vie commune avec un premier spectacle sorti de soi… Et se résoudre à devoir achever l’aventure, basculer dans l’après. Journal en images de l’intime perception d’un artiste quittant l’imaginaire de la scène. • MISSING (concourt pour le Prix Jeune Public) Matthieu Donck Belgique / 2007 / Fiction / 14’50 / 35 mm Bernard a disparu. A-t-il jamais vraiment été présent ? • EREMIA EREMIA (concourt pour le Prix Jeune Public) Anthony Quéré, Olivier Broudeur France / 2007 / Fiction / 13’ / 35 mm Un homme tente de se libérer d’un travail aliénant par une pratique sportive intense. En mêlant son corps à la brutalité des éléments naturels, il espère trouver, dans l’écheveau des sensations, la sérénité nécessaire à son existence. • TAXI WALA (concourt pour le Prix Jeune Public) Lola Frederich France / 2007 / Fiction / 17’ / 35 mm Un chauffeur de taxi commence sa journée de travail. Il emmène une femme qui lui indique une adresse. Arrivé à destination, le chauffeur de taxi réalise que le lieu indiqué n’existe plus. Peu à peu, il va comprendre que la femme est complètement perdue. Compétition de courts métrages SERIE 2 (72’) • TEL PÈRE TELLE FILLE Sylvie Ballyot France / 2007 / Fiction / 20’ / 35 mm Julie rend visite à son père, amputé, qui vit seul. Père et fille ne savent comment se parler, se cherchent, s’effleurent, quelques fois se reconnaissent. Ils partagent le même désir pour les femmes. Cette complicité ambiguë est tolérable tant qu’elle reste silencieuse. • LISA Lorenzo Recio France / 2007 / Fiction / 18’ / 35 mm Lisa, une petite fille, vit dans une maison isolée avec ses parents et ses deux frères, sous l’autorité sans faille du père. Un jour, Lisa brise l’ordre sacré. • DE LA SUBJECTIVITÉ DE LA NOTION D’EXISTENCE LIÉE A L’AUTHENTICITÉ DE LA JOUISSANCE FÉMININE Pierre Foldes France / 2007 / Animation / 15’ / vidéo Une conversation de café sur l’authenticité de la jouissance féminine et des questions existentielles • PREMIER VOYAGE (concourt pour le Prix Jeune Public) Grégoire Sivan France / 2007 / Animation / 9’30 / 35 mm Le premier voyage en train d’un jeune père et de sa fille. • TOUS LES MATINS D’YVETTE (concourt pour le Prix Jeune Public) Yacine Sersar France / 2007 / Fiction / 9’13 / vidéo Une jeune femme éprise de sentiments romanesques court après le temps, mais le temps la dépasse.. *** Source Internet et site à consulter : "Cinémaginaire" |
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