agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Quatrains sur l’amour
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2025-01-27 | |
Même les Veilleurs les moins éveillés le savent, on ne fait pas d’Homme net sans casser d’œufs !
Dans un Cosmos où tout est intimement et ultimement lié par des analogies physiques, naturelles ou surnaturelles, le vide n’est pas vide d’informations ; tout comme les nombres ne sont pas que de simples nombres ; et que ce que vous prenez pour de simples calembours dans mes écrits vains, ne sont pas seulement des jeux de mots ou des à -peu-près. Il n’y a pas plus vivant qu’un temps mort, et pas plus mort que vivant, qu’un chat dans tous ses états quantiques… Oui, tout ne tient qu’à ce poil ou à ce cheveu : « le lien ». Comme les in - destins sont des chemins prédestinés à la vitalité comme à la fécalité. En nous, comme partout ailleurs, en de multiples réalités ou dans d’autres dimensions, se superposent des capillarités ou des tubulures tarabiscotées, en forme de vases communicants ; comme dans une multitude de surimpressions photographiques ou sur un fondu déchaîné de l’espace et du temps. Calambour de calembour, indubitablement, tout est intimement lié, à un cheveu près. Par exemple, il existe une multitude de versions de ce que nous prenons avec orgueil pour notre « moi-je » bien trop souvent insatisfait et bien trop captatif. Mais dans ces à -peu-près, dans ces entre-deux ou cet entre-trois de l’existence, il est bien d’autres véritables ou authentiques versions de ce que nous croyons ou sommes en somme comme en fait divers, c’est-à -dire des versions autres qui ne demandent qu’à « Être » mise à jour. Et entre vous et moi, nous aurions tout à y gagner ! Ne jouez pas sur les maux, le monde va mal, mais quelque part ailleurs, le pire des individus a toujours son alter ego des plus « Humain » comme un double en chemin ; et bien plus que de savoir si nous existons comme des morts, ou si nous vivons comme des vivants, la plus importante des questions pour chacune et pour chacun de nous est de savoir si nous sommes vraiment « en chemin » et connecté au Tout. Si nous sommes nous-mêmes en « analogie » avec le Cosmos ou avec le Logos, son langage ou son programme, de calembour en calembour évidemment. Comme pour tendre vers, aller de paradigme en paradigme jusqu'au Paradis, c’est-à -dire, avec de plus en plus de conscience, vers cette réelle part à dire de nous-mêmes ; et pour cela, il est essentiel de ne pas nous arrêter à nos buts trop personnels et à nos projets trop mondains, car nos doubles ont d’autres rêves. Qui d’entre nous n’a pas été emballé par telle ou telle chose, ou qui n’a pas tenté d’emballer l’un ou l’autre ? Nous avons tous un jour ou l’autre mis un objet ou un livre dans un emballage ou déballé un cadeau que nous venions de recevoir. « Hyperbole ou parabole ? Pléonasme ou plaie aux mains ? Énumération ou énucléation ? Anaphores et métaphores ? (…) Les mots ne sont que des doryphores en pleine métamorphose, Et le Cosmos, une éternelle récréation pour scrapbook - Cœurs... » Extrait de Scrapbookings 1987. Mais il va sans dire, que même si cette histoire d’emballage est une histoire à dormir debout, tel un homo erectus dressé entre les lèvres de l’espace et du temps, comme s’il marchait sur la ligne courbe de l’horizon d’un trou noir plein d’incertitudes, et que le début de notre histoire ressemble étrangement à sa fin, et que la fin se passe même de nos moyens, tout n’est que chiasmes et schismes confondus. Vous et moi, nous sommes nés comme marqués du fer rouge de la dualité, mais surtout de cette éternelle « Osmose » entre ce trop-plein de Vide de la vacuité et ce trop-plein de matière à contempler. Au second siècle, Irénée écrivait « La vie de l’homme c’est la contemplation … », je le conçois, moi qui ne cesse de contempler les emballages de la vie, de les défroisser, de les déplier avec bonheur comme à la Noël ou aux cadeaux d'anniversaires. Déchiffonner les mots, déplisser les vieilles cicatrices, étaler les plans ou les cartes, déballer ce qui était caché, dépaqueter les choses en déchirant ou en ouvrant les emballages, c’est la vie ou le chemin … Comme le souligne Goethe, « le but c’est le chemin », et j’irais jusqu’à dire, comme l’espoir lui-même est un chemin en chemin, que le vrai cadeau c’est « le papier d’emballage ». Déballer la métaphore, le calembour, le chiasme comme le papier cadeau c’est un pèlerinage pour les doigts et un chemin d’ouverture qui est loin de s’arrêter au cadeau apparent. Il nous faut nous débarrasser des idées erronées, des attentes, des faux espoirs, des envies et désirs, le but c’est le chemin lui-même. C’est un chemin de déballage qui interroge nos sens et notre raison ; un chemin peu fréquenté qui remet sans cesse en cause ce qui n’est que grâce. Déballer, c’est une sorte de voyage spirituel, une aventure et un lâcher-prise par rapport à l’idée que l’on se fait de l’existence comme des cadeaux. Telles une incroyable carte ou une topologie singulière, le destin est tout tracé sur les plis du papier cadeau, comme sur les lignes de nos mains. Confucius faisait la même remarque au sujet du sommet et du chemin de montagne, tout est dans l’état d’âme, d’esprit ou de conscience, dans la manière de dévaler ou de déballer la montagne, de parcourir le chemin, dans un cheminement ou une démarche intime qui va bien au-delà des apparences. Comme le calembour n’est pas qu’un jeu de mots et la souffrance un triste jeu de maux, le papier n’est pas que du papier, il est l’essuie-tout qui emballe le grand Tout ; c’est un papyrus qui contient la préhistoire des végétaux et un support qui supporte nos mauvais encrages. Forêt, emballage floral ou fond d’étoiles, vintage ou futuriste, comme les catalogues de « papiers peints » de mon grand-père ; quels que soient les motifs ou les imprimés, le Cosmos est un éternel papier cadeau et le support de nos vies, comme un infini rouleau de papier kraft. Le papier d’emballage contient toute la carte du ciel, et tout comme l’Éternité qui se déploie, la carte qui se déplie avec ses balises aux nœuds du temps. Et pareillement, l’Infini se déplie ou se défroisse, comme un éternel dénouement tout au cœur des étoiles. Nos Michelin de cœur ou d’âme sont de la sorte des itinéraires à la topologie complexe, des chemins de vie dont nos rêves labyrinthiques sont des témoignages et des panneaux d’orientation. L’existante se fait ainsi une encyclopédie vivante de tous les calembours et de toutes les locutions planétaires, de A jusqu’à Z, c’est-à -dire de l’Alpha jusqu’à l’Oméga de Tout. Extrait de Veilleurs de Dhuis. |
index
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité