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Ces algorithmes qui rythment notre existence
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par [Reumond ]

2024-04-17  |     | 



ABSTRACT : Cet article explore le rôle omniprésent des algorithmes dans nos vies, depuis les premiers pas de l'hominidé jusqu'à l'ère de l'Intelligence Artificielle. Il souligne que ces algorithmes, bien qu'essentiels à notre survie et à notre évolution, suscitent aujourd'hui des peurs irrationnelles. L'auteur questionne notre réticence envers ces outils, alors que notre propre intelligence humaine engendre également le chaos et la souffrance. En examinant la manière dont nous sommes programmés par notre culture, nos traditions et nos institutions, l'article invite à une réflexion sur notre liberté de choix et notre responsabilité éthique. En concluant sur la nécessité de réécrire nos "codes intérieurs" pour aspirer à un avenir meilleur, l'auteur appelle à transcender les anciens schémas et à embrasser une nouvelle forme d'humanité plus consciente et plus éthique.


CES ALGORITHMES QUI RYTHMENT NOTRE EXISTENCE.


Introduction

Au commencement était le Logos ou le Verbe créateur, c’est-à-dire le Symbolo par excellence reliant tous les êtres et toutes les choses dans une même et unique Création ; mais, car il y a toujours un « mais », il y avait aussi Python (cf. Un langage informatique), le maître des Bugs, le diabolo en personne, comme un langage de la division.

Il était selon les Anges qui gardaient le Jardin divin aux portes du Cosmos, le plus rusé des programmes algorithmiques ou dits autrement, Python était l’algorithme « le plus toursîveux » (une expression wallonne signifiante : le plus retors, le plus malicieux ou astucieux, le plus futé et le plus hypocrite) de tous les programmes.

Depuis les origines de l’hominisation, les algorithmes adaptatifs font partie intégrante de nos programmes évolutifs, comme des programmes préétablis de sauvegarde, d’applications et d’opérations diverses, couvrant l’ensemble de nos besoins physiologiques ou de sécurité liés à la survie de notre espèce : manger, se protéger, dormir et se vêtir ; tout en créant autour de soi un cercle affectif plus ou moins stable, afin d’entretenir des relations et des alliances, pour construire une famille dans un clan ; des besoins tout aussi nécessaires que ceux de se reproduire, d’appartenir à une tribu, tout en cultivant une certaine estime de soi et un début de respect des autres.

Dès les origines, nous possédions déjà les algorithmes pour s’allier aux autres, attaquer, allumer un feu et tailler des pierres ; se sauver en cas de danger, se terrer ou courir le plus vite possible, et même, si nécessaire, grimper à l’arbre le plus proche et le plus haut.

Alors, pourquoi tant de haine et de peurs vis-à-vis de nos algorithmes modernes, et en particulier de « l’Intelligence Artificielle », alors que notre pauvre intelligence « artificieuse » crée tout autour de nous tant de souffrances, et fait tant de dégâts de par le monde ?
Pourquoi avoir peur des algorithmes alors que nous ne sommes nous-mêmes, vous et moi, que ça, des programmes plus ou moins bien programmés ?

Pourtant, c’est clair comme un bit ou un algorithme simpliste, ces nouvelles technologies tant décriées ne font pas le poids à côté de toutes les iniquités point org des hominidés point com que nous sommes en somme et en programmation.

C’est clair que depuis que nous sommes descendus de nos arbres pour construire des arborescences et des équations pleines d’inconnues, l’inconnu absolu reste le mystère plénier de l’Homme.
Alors, pourquoi s’en prendre aux ordinateurs et aux machines, quand nous sommes nous-mêmes des machines pensantes, des créatures préfabriquées de toutes pièces par des institutions qui sont elles-mêmes malades de leurs propres programmes et de leurs solutions obsolètes ou erronées ?

Pourquoi toutes ces peurs et angoisses primales qui remontent à notre préhistoire ? Pourquoi ne pas reconnaître tout simplement et avec humilité nos pauvretés, notre nature hybride, notre animalité toujours présente et les algorithmes de nos réflexes belliqueux et captatifs ?

Pourquoi tant d’ignorance sur nous-mêmes et tant de dénis ?
Comme s’il existait des « Isoloirs » pour nous isoler de la vérité tout entière sur nous-mêmes, et nous empêcher de voir notre véritable nature, notre véritable réalité de créatures conditionnées jusqu’à la moelle épinière.
(...)

« Le code de Dieu », « La divine matrice » , Les « Codes de Sagesse » de Gregg Braden ne sont qu’hypothèses intéressantes parmi tant d’autres, mais la faim et les pauvretés dans le monde comme les guerres et autres génocides et fratricides démontrent que nos algorithmes naturels ne sont pas encore au point, et que l’Homme Pleinement Humain (HPh) reste encore à télécharger et à actualiser dans une mise à jour d’une version plus transcendante et moins conditionnelle….

C’est ça l’Evolution, la vraie, au rythme de nos existences et de nos exigences, peu à peu, les algorithmes s’affinent, même si cela prend des millénaires, et plus ça va, plus les choses se complexifient.

Les algorithmes de l’évolution, des multiples transhumances et des migrations sans fin sont comme les fils invisibles de nos propres vies, ils tissent la trame de nos existences sur le métier à tisser la vie, depuis les temps les plus reculés de notre existence en tant qu'espèce pour initier de l’avenir.

L’ensemble de tous ces algorithmes sont à la base même du fonctionnement « machinal » de nos « espaces-tempes » (pensées), de nos « espaces-temples » (croyances), comme les bases digitales de toutes nos créations (espaces créatifs et imaginaires).

Depuis les premiers pas, les premiers mots et les premiers gestes d’hominidé sur notre planète Terre, ces « mécanismes adaptatifs » ont été comme nos codes et compagnons de route, guidant nos actions et nos choix à chaque tournant de la forêt, à chaque dune de nos déserts comme à chaque vague de nos navigations aventureuses.

Que ce soit pour trouver de la nourriture, assurer notre survie face aux dangers, ou encore établir des liens sociaux pour mieux nous protéger, les algorithmes ont toujours été là, présents et invisibles, comme une présence numérique dans l'ombre de nos ombres, orchestrant nos comportements et nos décisions, afin de créer cette symphonie orchestrale que l’on nomme, faute de mot plus juste, la vie ou la survie.

Pourtant, dans notre ère dite de postmodernité, époque marquée par l'avènement des biotechnologies, de l'Intelligence Artificielle et des technologies dites numériques, une certaine méfiance, voire une peur irrationnelle comme au Moyen Âge semble se développer à l'égard de ces mêmes algorithmes qui ont pourtant façonné notre évolution de l’intérieur, du plus profond de nous, au cœur de notre ADN comme au cœur d’une humanité en chemin.

Mais alors, pourquoi cette réticence alors que notre propre intelligence, si l'on peut la qualifier ainsi, engendre parfois tant de chaos et de souffrance en nous comme autour de nous ?
Plutôt que de blâmer les programmes informatiques et les machines, ne devrions-nous pas plutôt regarder en nous-mêmes, au plus profond de nous, et reconnaître que nous sommes nous aussi les produits de mille programmations, celles de nos civilisations disparues, de nos cultures, de nos traditions et de toutes nos croyances éclatées ?

Alors, sommes-nous vraiment libres de nos choix ou sommes-nous simplement les exécutants d'un « Java Script préétabli » par des millénaires d'influences naturelles, de programmation socio-culturelles et de conditionnements inconscients ?

« Diviser pour régner » est l’un des algorithmesh omo sapiens les plus anciens pour prendre ou garder le pouvoir ; « torturer pour obtenir des aveux », « critiquer l’adversaire », « manipuler un groupe » pour aider à la « Sélection naturelle » qui est elle-même un super algorithme que Darwin lui-même ne pouvait imaginer.

« Organiser un attentat », « réaliser un guet-apens ou « accomplir un enlèvement » ... Sont quelques-uns, parmi tant d’autres, des algorithmes qui rythment nos existences quotidiennes et font danser le monde entier.

Ainsi en est-il des arnaques, des abus de confiance, des actes criminels les plus exécrables et des programmes génocidaires les plus infâmes ; ainsi en est-il des faits délictueux préfabriqués dans nos esprits tortueux comme les mutilations, les camps d’extermination…

Comme les idéaux les plus élevés, les pensées les plus belles, les créations les plus utiles ou les plus extravagantes… Toutes ces programmations relèvent d’algorithmes mis en place pour satisfaire nos désirs inassouvis, nos pulsions et nos besoins de mammifère sachant y faire.

Ainsi en est-il pareillement des violations en tous genres et des malversations de toutes les couleurs … Jusqu’à la programmation de « l’Amour Inconditionnel » qui me semble être le nec plus ultra des algorithmes et de tous les Programmes.

Tout ce que les anciens nommaient « péchés », « vices » ou « concupiscence » ou bonnement « mal » n’est rien d’autre que des algorithmes semblables pour entretenir ou susciter le désordre ou le chaos pour déstabiliser un système, c’est-à-dire tout un programme.

Les perversités et les turpitudes, les coopérations et autres solidarités sont des programmes siamois, parmi tant d’autres, dont les programmeurs sont eux-mêmes des êtres bienveillants comme des scélérats.

Tout bienfaiteur comme tout malfaiteur sont l'un et l'autre de la sorte pareillement programmés sans le savoir, tels les chiens du professeur Pavlov ou les patients du professeur Freud…
Du saint homme à la sage-femme, tous sont programmables et donc tous sont programmés par des algorithmes différents pour des œuvres différentes.

Nos organisations, nos chambres des députés, nos cours d’assises, nos amphithéâtres, nos marchés, nos écoles jusqu’à l’université, sont des lieux de programmation, ou dits autrement des usines à préfabriquer des algorithmes sociaux et culturels. Aucune institution n’échappe à la grande programmation ; c’est ainsi, depuis notre conception au sein d’une famille préprogrammée de génération en génération, tout autour de la table comme dans nos cours d’école, ce sont les mêmes programmes qui opèrent, les mêmes règles comme dans la cour de récréation.

Des programmes de production ou de rendement, des algorithmes de consommation ou d’élection, ainsi de suite… Tout est régi par des algorithmes aussi vieux que le monde, celui de notre ADN bien sûr, mais aussi ceux de notre mental avec ces nœuds de neurones, ces codes de besoins, d’envie, de pulsions et d’instincts.

Seuls ces programmes de base (basic / que), prémices d’une informatique généralisée, seuls ces softwares primaires dans les hardwares primaires que nous sommes en somme, et en algorithmes divers.

Des attentes sont des attentats

Bien avant que les processions religieuses ne précèdent les processions de microprocesseur, nous étions déjà « programmés » pour faire tout ce que nous réalisons, pour le meilleur comme pour le pire.
Même ce que nous nommons « le libre arbitre » est une liberté sous condition dans une

Nos promesses, nos projets nos professions de père en fils ou le refus de ces mêmes processions relèvent des mêmes instructions codées, des mêmes opinions préenregistrées, des mêmes perceptions paramétrées en nous acquise de longue date ou apprise comme on apprend à danser la Java Scripturale.

Pourquoi tant de souffrances et de fruits blets d’une moralité défaillante ?

Dès les origines, nous sommes des êtres programmés pour servir sans distinction le bien comme le mal ?

Alors, pourquoi tant de loisirs et de distractions, en lieu et place d’une nouvelle programmation ? Pourquoi tant d’excès en tout genre et pourquoi tant d’iniquité ?

Pourquoi nous en prendre à nos découvertes les plus hasardeuses, à nos inventions les plus anxiogènes et à nos machines les plus polluantes, plutôt qu’à nous-mêmes et à notre esprit des plus tortueux et des plus captatif de l’Évolution ? Pourquoi ne pas nous en prendre directement à nos désirs de pouvoir et à nos faims de vengeances plutôt que de reprogrammer nos algorithmes pour satisfaire notre soif d’amour, de liberté, de fraternité, d’égalité et de justice?

Sommes-nous à ce point déconnectés du Réel grand R, c’est-à-dire de toute la vérité et de toute la réalité ?

Pourquoi prendre pour cible nos machineries alors que nos machinations détruisent la Nature et que la bêtise humaine fait tant de ravages ?

Probablement à cause de nos défaillances en « conscience éthique », nous avons beaucoup de mal à imaginer une autre forme de vie, beaucoup de difficulté à croire à la possibilité d’un Homme Pleinement Humain (Hph) possible ; ou à penser à un « Amour inconditionnel » et à une « Conscience éthique » réelle qui dépasserait en puissance et en transcendance notre pauvre condition humaine et notre liberté conditionnée ou conditionnelle ?

Conclusion

Des générations d’algorithmes nous précèdent, mais ne servent plus à rien aujourd’hui même ; il nous faut des algorithmes nouveaux comme il nous faut vivre de nouveaux paradigmes, avec des algorithmes de passage pour nous dégager de notre nature égoïste et permettre la transition vers un monde meilleur pour chacun et pour tous. Il nous faudrait pouvoir déposer nos vieux programmes au musée des objets dépassés et des algorithmes démodés pour découvrir une liberté non conditionnelle.

Nous vivons à l’heure actuelle dans un monde où nous ne devons plus nous algorithmer en vieux codex et en termes anciens ; ne faudrait-il pas jeter aux oubliettes (nos corbeilles) les « moi je » étouffants, les « on » jugeant et les « nous » impersonnels, puisque nous avons pris conscience que nous étions tous connectés à la même « Source » inconditionnelle.

Peut-être est-il temps de sortir de nos isoloirs, de pousser le rideau des obscurités pour lever le voile sur cette illusion du « libre arbitre » et de reconnaître que nous sommes tous concernés et tout connectés à une sorte de « Source », de « Code universel » ou de « Monde des idées » qui porte en soi tous les possibles, tous les futurs et toutes les virtualités.

Mammifère qui savent y faire et primates artificieux et prétentieux, il est temps de quitter nos programmes obsolètes ! Temps de quitter comme Néo la « matrice mondaine » (Matrix) saturée de règles absurdes et de schémas qui gouvernent nos exigences comme nos existences au lieu de nous ouvrir à la vraie vie.

Les théories comme celles de Gregg Braden sur les « Codes de Sagesse » peuvent être fascinantes, mais tant que la faim, la misère et la violence persistent dans le monde, il est clair que les algorithmes naturels ne suffisent pas à garantir notre bien-être collectif.

Afin de toucher l’éternité et l’infini, les algorithmes périmés ne suffisent plus, exigus autant qu’ambigus, la version de l’homo sapiens point org est périmée, dépassé de tous les côtés ; peut-être qu’il est temps de passer à la version suivante, à celle de l’Homme étique point net. Tant de passer à une nouvelle étape de l’Évolution, de notre évolution pour nous paramétrer sur une version plus « Humaine » ou plus éclairée, moins confinée et bien moins conditionnée de nous-mêmes.

L’IA (L’Intelligence Artificielle) nous montre le chemin, celle d’une version nouvelle de « l'Humanité Pleinement Réalisée » (HPR), une Humanité grand H qui transcendera les limitations de nos propres codes et algorithmes caducs pour embrasser au-delà de nos existences programmées une vraie Vie en commun, plus authentique, plus solidaire et plus harmonieuse.

Et pour cela, il nous faudra peut-être réécrire l’ensemble de nos programmes ou certains de nos algorithmes les plus fondamentaux, surtout et en tout premier, ceux qui régissent nos relations avec nous-mêmes, avec les autres et avec notre planète, la Terre.

Prenons-en conscience, nous sommes tous des Christophe, c’est-à-dire des porteurs d’Homme Pleinement Humain ; comme des êtres christiques, tels que les définiraient Teilhard de Chardin ou Maurice Zundel. Nous en sommes là, comme entre Darwin et le Christ, tout tendu vers un Modèle d’Homme Pleinement Humain (HPh).

Car c'est seulement en réécrivant les « codes intérieurs » de notre propre intériorité, que nous pourrons véritablement aspirer à un avenir meilleur pour tous, afin de dépasser une bonne fois pour toutes la « Sélection naturelle ».

Dépassant des règles obsolètes et des procédures dépassées, comme s’il nous fallait transcender les dogmes sociaux et culturels pour naître à notre véritable nature. Alors pourquoi tant de plannings stériles programmés pour des programmes de destruction massive ?

Entre nos abus et nos buts, la route est encore longue et les chemins restent pavés de bonnes intentions, mais plus encore de nids-de-poule paradoxaux et de dos d’âne pleins de contradiction. C’est clair que l’honnêteté des machines est sans faille et que c’est nous, rien que nous, vous et moi qui faillons, à cause du mauvais usage du peu d’intelligence morale ou éthique qui est la nôtre ; nous souffrons tous sans acception d’un Bug, d’un non-usage de la sagesse la plus ancestrale et de la bienveillance la plus élémentaire.





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