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De l’expansion de l’Univers à l’extension de la conscience.
article [ ]
Ex -pensées - vous !

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [Reumond ]

2024-03-05  |     | 







Illustration : LES MARGUERIRES.




Bien qu’à l’image de la Galaxie de la Rose, une galaxie spirale située dans la constellation de la Grande Ourse, il existe dans le ciel quelques exemples de noms d'étoiles, de constellations ou de galaxies qui sont liés à des noms de fleurs ou de plantes. Mais ne cherchez pas dans notre ciel étoilé cette Galaxie ou cette Nébuleuse de la marguerite, elles ne sont pas encore nées !

Et en dehors de nos jardins et parfumeries, vous ne trouverez rien de semblable, parce qu’elles ne sont que de « pures intériorités » qui ne demandent qu’un simple effeuillage, c’est-à-dire un certain dépouillement de nos sens, de nos regards comme de nos pensées.
En réalité comme en fait, cet effeuillage est un humble déshabillage contemplatif.

À partir du moment où j’ai compris que chaque étoile de la voûte céleste était une marguerite qui scintillait pour nous appeler à sourire à la vie comme aux autres, je me suis ordonné moi-même poète, c’est-à-dire effeuilleur de mot, et c’est ainsi qu’enfant, j’ai passionnément aimé effeuiller les étoiles. Effeuiller, c’est avant tout « dévoiler », révéler que si le ciel clignote, c’est pour briller « en nous » et nous révéler que les Cieux, au plus profond de nous, comme dans une perspective inversée sont une « pure intériorité ».

Et si le ciel clignote et brille en nous, c’est aussi pour « nous révéler à nous-mêmes », pour nous faire miroiter un autre bonheur plus éternel et plus universel ; pour mettre dans nos yeux des étincelles de joie et dans le ciel comme sur Terre un peu plus d’espérance.

Comme toute « Création » est Poiêsis, tout Big Bang est un grand éclat de rire qui s’épand comme on s’éprend d’Infini et d’Éternité. L’expansion de l’Univers est elle-même un grand moment de gaieté qui dure éternellement. En vérité, rire était le propre des étoiles bien avant d’être celui de l’homo sapiens ! D’où cette belle expression « d’éclats de rire » entre le ciel et nous, puisqu’en définitive matériellement parlant nous ne sommes que des poussières d’étoiles, les conséquences d’un effeuillage originel.

Comme les étoiles qui vivent et meurent, de même, effeuillez-vous de tout ce qui vous contracte, à partir de vos ex-pensées et croyances anciennes, ex-pensez-vous, épandez-vous …

« Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie… »

Quels que soient les événements ou votre condition, pensez à vous épandre, tout comme la lumière, les sons, les vents, les vagues et la houle des blés… ex-pensez-vous !

Ouvrez-vous à l’effusion de l’esprit, à l’épanchement de l’amour, à la croissance.
Ouvrez-vous de toute part, tendez les bras, dilatez-vous dans tous les sens du terme et lâchez l’ensemble de vos tensions familiales, professionnelles ou sociales.

Relâchez vos tensions mentales ou intellectuelles, morales et nerveuses… Relâchez-vous comme un divin ressort ; délassez-vous comme une galaxie, et arrêtez d’être comprimé comme de l’air en bouteille.

Soyez assez gonflés et zélés pour voler et dépasser vos propres limites vitales, en augmentant vos fréquences.

Distendez-vous pour remplir l’invisible de votre présence en pleine expansion ; devenez ou soyez même des gonfleurs d’âmes et de limites.

Augmenter vos fréquences comme des voiles gonflées de vents frais et de bon sens, ou comme des cœurs gonflés de sang neuf…

Enflez, nous pas de prétention, comme la grenouille de La Fontaine, mais comme la pâte qui fermente pour toutes les bouches et tous les cœurs au contact de la levure.

Ne soyez pas tout boursouflé de désir et tout distendu d’orgueil ; mais sans exagérer, devenez audacieux pour oser l’expansion. Ne soyez pas tout bouffi de vous-même et de vos excès mondains ; ne soyez pas tout turgescents de turpitudes comme tout ballonnés après un égoïste repas, et ne bombez pas le torse comme un superhéros ; mais soyez pleinement ouverts et plutôt débordants d’amour ou de bienveillance, comme saturés de paix et de joie c’est-à-dire « plein » d’Humanité et d’Universalité.

Parce qu’Elle-même

« La création tout entière gémit, et passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. »

Expansion et extension vont de pair avec toute Création, c’est le sens même de ces quelques versets de l’épître aux Romains. La mort elle-même est le plus bel exemple de cet essor, tout dans la mort souligne l’abandon pour une ouverture plus grande. Que sont ces quelques décennies d’existences et de survie, s’ils ne débouchent point sur l’Éternité et une Vie plus grande encore ?

Nos deuils successifs sont des passages et nos vies successives sont des ponts pour cela …


L’EFFEUILLAGE

Étant donné que toute retenue, que toute défiance s’oppose à l’ouverture, il suffit pour cela de quitter nos frontières mentales et affectives, de nous dépouiller de ce qui restreint notre champ, de nous déposséder de ce qui nous empêche de tendre à l’expansion la plus humaine et la plus universelle qui soient, afin de cultiver avec discipline l’anti-platitude, l’anti-rétraction ou l’anti-contraction…

(…)

EX-PENSEES-VOUS!

En un mot, tout ce qui nous réduit, tout ce qui nous racornis, ou plutôt raccourci nos êtres en les réduisant à ce qu’ils ne sont pas, des objets « plats » sans potentiel expansif. Tous « nos soucis » et autres crispations autour de notre existence et de nos réalités (corporelle et mondaine) sont comme des oppressions, des enfermements ou des fermetures ; comme des eaux (eau-pression) sous pressions (celle de nos humeurs et de nos propres liquides, puisque nous sommes composés de plus de 70% d’eau).

La joie, le rire au-delà de toutes les marges, de toutes les frontières, de toutes les contraintes de la vie… C’est une réponse à l’appel de l’Être à cette soif d’extension de la conscience à l’image et à la ressemblance de la folie expansive de l’Univers.

L’Amour est de cet ordre-là, celui de la suprême expansion comme celui d’une divine expansion.
C’est la raison pour laquelle, chacune et chacun de nous, cherche son chemin entre l’expansion et son contraire, entre le développement et la vraie mort qui est un arrêt sur croissance.

Entre la chaleur qui dilate et la froideur qui rétracte, comme entre l’oppression et la liberté de tous les enfants de l’Univers, chacune et chacun chemine en quête du bon champ ...
Entre l’étau qui se resserre et la libération qui élargit notre champ de conscience ; entre les mors qui se ferment et la délivrance qui accroît notre vitalité …
Nous cherchons tous notre chemin de fraternité, d’expansion ou de croissance. C’est là même le sens de la Vie, et celui de la solidarité, de l’indépendance et de l’autonomie nécessaire.

Toutes nos obsessions, nos idées fixes, nos égoïsmes et dépendances, toutes nos peurs et autres servitudes, resserrent les mors… C’est ainsi qu’il y a des réalités qui restreignent notre champ de conscience, comme il y a des musiques et des mots qui l’élargissent.

(...)

À chaque pensée, à chaque respiration, comme à chaque consommation et chaque rencontre, il nous faut donc choisir en termes de respiration, entre l’asphyxie relationnelle, la suffocation sociale et culturelle, ou l’étouffement physique qui ne cesse de réduire l’être à rien, et une pleine respiration qui nous ouvre les portes de l'Univers.

À chaque jugement ou comportement, il nous faut donc choisir comment nous allons « respirer » la vie ; et comment nous allons devoir élargir notre champ de conscience pour rayonner « maintenant » dans tous les sens sans éblouir les autres ; comment nous allons devoir choisir entre « une pleine conscience » pour notre petit moi et ses besoins les plus primaires, et une expansion et une extension de notre véritable être pour la croissance, le développement et la progression de tous.

À chaque instant conjugué à « maintenant » il nous faut constamment choisir entre moi je et nous, comme entre la contraction ou l’expansion, le trop-plein et le vide… Et toute la différence entre les êtres oblatifs et les créatures captatives, comme entre les extrêmes et le juste milieu est là, dans cet entre-deux où la vie se tisse et se déploie.

(…)

S’étendre ou s’épandre, c’est aller vers plus grand que moi et même plus grand que SOI ; c’est ainsi que la Création continue ; que la biodiversité s’étend comme une folle expansion dans tous les sens du substantif sens. Et c’est la raison pour laquelle tous les matins, je frémis à l’idée de voir le monde sombrer dans la platitude et le rétrécissement, parce que par nature comme par essence, toute créature est une créature appelée à devenir plus expansive et davantage oblative, car…
Tout être est un être en expansion …

« Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie …
Et parfois « pas du tout », parce que tout est une question de temps et de chemin évolutif. Et que l’Évolution elle-même fonctionne par étapes, par prise de conscience ; et que tout est dans l’ouverture du Cœur et de l’Esprit ».

(...)

Alors, avez-vous des pensées et des humeurs expansives ?
Développez-vous un imaginaire comme le Cosmos se déploie ?
Vos réflexions sont-elles des expansions de notre SOI profond, plutôt que des extensions, comme des annexes de notre MOI JE ?
Votre attention et vos intentions sont-elles en voie d’extension, comme un être dans la joie, la louange ou l’Action de grâce ?

Tout ça, dans « le bon sens », parce que s’épandre ou s’étendre, ce n’est pas empiéter sur l’être et l’espace des autres, comme dans ce non-sens qui est celui de l’expansionnisme.
Démarquez-vous, dilatez-vous, en volume, en surface et surtout en profondeur, c’est-à-dire en pure intériorité, en dedans et au-dedans ; là où chaque seconde vécue pourrait être comme un nouveau big bang pour le cœur de chacune et pour celui de chacun d’entre nous.

(…)

De l’expansion de l’Univers à l’extension de la conscience. (Extrait)

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