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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2021-01-01 | | Avant-propos Sans possibilité de retour, comme lors d’un très long voyage, dans une sorte de grande Odyssée intersidérale dont je suis le z’héros et le héraut malgré moi, j’ai pris la décision en ce Nouvel An 2021, en ce grand moment de transition, et durant toutes les années-lumière qui viennent à nous, de vous livrer graduellement, gratuitement, gracieusement et surtout fraternellement, tous mes secrets et surtout ceux de l’Univers. Alors, accrochez-vous au garde-fou, car le changement est à l’heure ! À Noël, pauvre Sapiens au pied du sap’UN de la connaissance du bien et du mal, comme Pandore, j’ai ouvert la boîte à gants des Univers ; et quelle ne fut pas ma surprise en découvrant une main de matière dans un grand gant d’esprit, comme des métaphores du fer et du velours, du vide et du plein, du Ciel et de la Terre. Avec la nostalgie de mes origines qui sont aussi les vôtres, en enfilant les gants, je me suis tourné vers le vide pour saisir la matière. Évidant et évitant les évidences, car le gant de fer qui est aussi celui du faire, fait de l’ombre au velours le plus subtil. J’ai donc, en partie, abandonné ce qui était palpable et trop visible pour m’enfoncer plus encore dans les nuances du Grand Cloud de l’Univers, cette Matrice souveraine, ce nuage de l’inconnaissance qui précède toute naissance. Comme certaines absences ou certains silences (1) pèsent trop lourd, certains vides sont pleins d’informations, lourds de multiples données et d’énergies des plus subtiles. Alors, dans ce dialogue entre l’Ancien Monde et le nouveau, dans ce concile à bulles entre l’absence et la présence, dans cet entre-deux entre le silence et les rumeurs, comme dans une dialectique entre le vide quantique et le plein d’information, j’ai relevé le gant pour traverser le miroir de l’espace tempes. RUMEURS Du cercle des primates au cercle des Médicis, il cherchait dit on le marbre de Carrare le plus parfait, tout comme il savait par instinct, tracer à main levée le cercle le plus parfait qui soit en ce monde où la géométrie distance de loin les aspirations à l’humanisme. Il avait en lui, comme toute créature, comme toute plante, à l’instar des cristaux et des étoiles, le nombre d’or dans les doigts comme dans chacune de ses cellules. Comme lui, le Christ ou le Bouddha, Raphaël comme Léonard de Vinci, tous avaient conscience de l'unité de toute chose et de la vie elle-même, dans la nature, au ciel comme sur Terre. Ils savaient les uns et les autres que tout était étroitement lié par l’Esprit même du Cosmos, par cette même parole d’amour, par ce même algorithme naturel qui informait depuis toujours la matière, qu’on le nomme Verbe, chi, Tao, ou code de Dieu. Bien au-delà des étoiles, et de ce qu’Howard Gardner a pu nous dire des « Intelligences multiples », seul l’Univers est capable de toutes les facultés d’esprit, de tous les états et de toutes les intelligences qui soient. Et cela, la matière la plus vile le sait déjà par cœur ! Alors qu’il faut 8 minutes à la lumière du Soleil pour venir nous réchauffer le corps et le cœur, le saviez-vous, le Ciel est presque vide de lumière, car à trop fixer nos écrans plats, nous sommes devenus aveugles à la transcendance et aux lumières qui viennent du dedans. C’est ainsi que dans l’obscurité et les ténèbres que nous connaissons, seule compte et subsiste la lumière des Cieux du dedans ! Toutes les étoiles dont nous recevons à l’instant la lumière, comme la lueur de membres fantômes, ne sont plus là , car les apparences comme nos certitudes nous trompent. Parmi les milliards de milliards d’étoiles que compte l’Univers, beaucoup ont déjà disparu, beaucoup sont déjà mortes d’inanition, mortes de ne pas avoir été aimées et contemplées ; mortes de ne pas avoir été rallumées par nous ou ranimées à temps ; morte d’avoir succombé à nos guerres, à nos famines et à nos désespoirs ; mortes de la noirceur de nos rêves et de nos âmes ; mortes de n’avoir point été ravivées par nos cris de joie, par nos folles danses et nos chansons fraternelles, mais surtout, mortes de notre grand manque d’humanité. C’est ainsi qu’elles s’éteignent peu à peu sur quelques années-lumière, c’est ainsi qu’elles se sont éteintes jadis, comme étouffées dans l’obscurité de nos ombres ; comme éclipsées par nos froides certitudes ou comme ternies par nos pseudo-luminescences. Elles se sont voilées peu à peu, à bout de forces, comme épuisées par tous nos excès ; ou nous les avons trop occultées par quelque ésotérisme, ou pas réveillées juste à tant, comme celle de Bethléem ; et elles sont lasses et là comme abandonnées au bord d’un ciel trop noir ; restées trop seules dans une nuit sans fin. Et pourtant, au cœur de leur mystère lumineux, elles rêvaient de transfiguration, et de transformation du monde, elles aspiraient à la gloire de l’humilité et à la victoire de la vie ; elles n’avaient qu’une seule ambition, faire de l’humain comme d’une incandescence ; elles brillaient pour briller davantage jusqu’au jour d’une terrestre épiphanie, celui d’un dévoilement, tel celui d’un ressuscité un jour de Pâques. Oui, elles sont bien mortes, comme effacées du grand tableau noir ; comme refroidies par nos propres froids et bien trop fatiguées d’avoir brillé en vain. Vous devez le savoir, nos sondes et nos télescopes, malgré les apparences, ne captent plus que des fantômes lumineux comme des spectres stellaires. Ceux de nos défuntes et impossibles étoiles, décédées bien trop tôt, comme disparues à tout jamais, tuées par nos indifférences, tuées par l’épaisseur de nos opacités, par nos multiples mensonges, par nos hostilités, rancœurs et haines… Il a beau être de marbre comme certain de nous restent froids devant l’horreur incarnée, au cœur de la matière opaline, l’œil du David de Michel Ange est à l’image des constellations, c’est le même clin Dieu, la même spirale de vie, le même iris avec au centre un tourbillon, une pupille dilatée comme un trou noir qui absorbe les images et les informations. Céleste diaphragme, dans l’Univers, tout est signe, informations alphanumériques, scarifications, tatouages, graphie et hiéroglyphes … Dans ce moment de transition entre l’année 2020 et l’an 21, Il existe sur la même surface sensible de mes impressions, perceptions ou intuitions, comme une surimpression d’images quasi photographiques : celle de notre Voie lactée, et tout contre, comme une échographie de l’enfant à venir. L’ENFANT AVENIR Ce n’est pas là un simple trucage, une illusion d’optique ou une photo chopée à la dérobée par un astronaute indiscret, ce n’est pas la photographie d’un reporter de génie ou d’un paparazzi converti à l’astrophysique, c’est bien une photo du Réel et d’une attente pleine d’espérance, c’est là le cliché d’une humanité pleinement « Humaine ». Comme l’Univers, l’enfant de l’Homme pleinement Homme est en route vers nous et en pleine expansion ! Ne dit-on pas que « La création tout entière gémit » ? Qu’elle « passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. » Oui, malgré de légères avancées, la Création tout entière gémit dans les douleurs de l’enfantement et nos écrans trop plats, nos analgésiques et nos multiples échappatoires n’y peuvent rien ! La création et l’Évolution sont à l’œuvre partout, dans tous les Univers, sans exception. Car l’Homme pleinement Homme n’est pas encore là ; et nous l’attendons encore, et nous ne connaissons que les prémices de sa venue. En un mot, nous n’en connaissons que l’avant, c’est-à -dire l’AVENT de sa Présence. Je constate avec un certain désarroi que beaucoup semblent comploter et même se battre pour qu’Il ne vienne pas à nous, mais bien fous sont tous ceux qui croient, pensent ou imaginent qu’Il n’est pas en chemin ! Car parmi nous tous, nul n’est à l’abri de la transcendance, nul n’est imperméable à l’absolu, nul n’est vraiment sûr de ce qu’il est lui-même, c’est-à -dire, sûr d’être ou de ne pas être comme une sorte de rejeton de l’Autre. Là est la question ! Nous sommes tous faits et refaits mille fois de la même matière étoilée, en somme, nous sommes tous faits et refaits des mêmes rêves insensés, du même désir d’être plus que nous-mêmes, puisqu’on ne peut séparer (diabolo) ce que Le Réel à fait UN (symbolo). Au milieu de nulle part, au cœur de la jungle profonde des Univers, avec autour de nous autant d’ombres que de mystères, Le Réel grand R est une totalité holistique, indivise et complexe, et ce que nous en déduisons en diverses réalités et en vérités multiples, en divisant, scindant, séparant, décomposant, morcelant… Ne constitue en fait que des morceaux de la somme totale de ces Univers, comme des éclats des éléments r de l’ensemble et de l'impossible (J. Lacan) grand R. Mais malgré nos multiples tentatives de percevoir ou de concevoir cette réalité R au-delà de nos petites réalités r, r’, r’’… de réalités mondaines en vérité homo sapienne, nous cheminons aussi, par échanges, par équations et définitions interposées, par intermédiaires, par objets transitionnels, interfaces, médiations diverses, intercessions et compromis… C’est-à -dire par relations entre le vide informel et la matière informée, entre « le milieu divin » de Teilhard de Chardin et la condition dite humaine, comme dans une métaphore du Ciel et de la Terre. Mais par la vision de l’extérieur des choses ou par les apparences, nous ne pouvons que diviser davantage ce que le Réel a unifié dès l’origine de toute chose, le message est clair, nous ne pouvons avancer dans le noir qu’en brouillant davantage les pistes, qu’en multipliant les approches, les disciplines, les manières de voir, et de concevoir les choses ; qu’en segmentant plus encore et en analysant indéfiniment les multiples composantes du tout. Dès lors, il nous faudrait une approche holistique qui embrase ce tout originel, cet absolu illimité, ce complet veston intégral du Cosmos et de ses paramètres originels. Non pas via de nouvelles religions ou même une mystique du tout ; non pas en passant par « Une vision intégrale » à travers « les yeux de la connaissance » dans une « Théorie de tout » comme dans l’esprit de l’œuvre de Ken Wilber , ou avec un « Code de Dieu » à la Gregg Braden ; non pas dans un Transhumanisme de pacotille ou une nouvelle gnose aussi grossière que toutes les précédentes ; mais dans une Révélation du Tout que seul l’ENFANT DE L’HOMME AVENIR peut nous apporter comme on apporte les béatitudes et la Paix au Monde. Les griffes acérées de la convoitise et les dents de la cupidité, comme ce désir toujours insatisfait de savoir, de pouvoir et d’avoir toujours plus, nous empêtrent et nous empêchent de considérer de manière unique et de matière unie, la totalité de « la Création » ou « des Univers », qui sont en vérité un seul « tout » où l’insecte éphémère a la même origine que moi, sachant qu’il est de la même essence, et considérant que la vie est indivisible, comme une globalité complexe, mais unie dans l’espace et le temps, l’infini et l’Éternité. Entre le visible et l’invisible, il existe comme « un lien de sang », ou plus exactement comme « un lien de sens », un lien que nos bains de sang et nos non-sens ne font que saper. Oui, l’homo sapiens sapiens est en fait un homo sapiens sapé ou un homo sapeur, et le fait d’être mieux sapé que l’homme de Spi ne change rien et ne nous donne aucun droit sur la Nature qui est nôtre. Simplement que l’homo sapiens sapiens est un mammifère qui sait y faire en affaires et en technologies, mais qui malgré tous ses efforts et ses multiples talents, reste un primate, qui, sur le plan purement « humain » reste bien primaire ! (1)Dont le silence de Dieu est probablement le plus lourd qui soit ! À suivre : ÉCOGRAPHIE DE L’UNIVERS II |
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