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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2020-07-20 | |
À Maya, maîtresse de l’Illusion.
Oyez, oyez braves gens ! Oyez-vous ces bruits d’impasses et de labyrinthes, de salons et de chambres, de couloirs et de rues malfamées, ils ressemblent à des soupçons de complots dans une véritable compote de potins ? Entendez-vous ces confits de confinement ? Ces on-dit complètement confus et honteux qui ressemblent à des causeries de zombis privés de leur substantifique vérité ? Entendez-vous monter des fosses à purin et des têtes sceptiques, ces ressentiments qui sont comme des cris de morts-vivants, comme des injonctions acides et des discours sirupeux ? Rien que des racontars d’internautes, des blagues de blogueurs qui se propagent de page en page comme un virus de Toile. Rumeurs, tout n’est que rumeurs ! Cancans de caca et ragots tapageurs pour faire du score entre Youtubeurs plus que jamais youtubés, par un système qui nous dépasse. La Toile se fait l’écho de mille commérages, comme de grands flots de suspicions qui sentent la décomposition, la mauvaise foi et la malversation à plein nez ? Voyez-vous ces trompe-l’œil qui traversent nos écrans trop plats comme des ectoplasmes tout collants, en mal d’abonnement, de mensonge et de diffamation, alors que des hologrammes fantomatiques hantent nos écrans entre comédie et triller ? Depuis que le nez de mon ordinateur s’allonge, je sais que les clefs USB n’ouvrent aucune « Porte de l’Homme », et que les bruits qui courent plus vite que moi et disent que l’homo sapiens sera bientôt « transhumain », avant même d'être Humain", me font bien rire ! Mais c’est ainsi, dans la nuit des temps, la forêt primitive était déjà pleine de ces trompeuses allusions comme de lumineuses illusions. Depuis toujours, les rumeurs grondent et occupent tous les esprits et tout le terrain, comme des plantes invasives et bien vivaces ; d’ailleurs, les rumeurs n’ont-elles pas ce point commun avec certains végétaux dont les racines adventives, comme des connexions Internet, viennent se loger en nous, comme des parasites, dans l’humus hypersensible de nos cerveaux raccordés les uns aux autres par le Grand WiFi qui a créé le monde et commande toutes les sociétés. On attribue au philosophe anglais, Francis Bacon, cette citation « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. » Effectivement, comme un vent nauséabond, les rumeurs riment avec dénigrement ou insinuation, tapages, mensonge ou médisance ; tel un infect brouhaha qui se développe comme une tumeur sociétale et finit par couvrir le monde. Partout ce n’est que rumeurs qui rusent et rugissent, trompent et débauchent tout ce qui est pur et bienveillant, sincère et authentique par nature. Certains vont jusqu’à dire que Dieu est mort, que le père Noël et Saint-Nicolas n’existent pas, que la petite sourie trouve ses pièces de monnaie dans des champs de mines où des enfants estropiés agonisent encore. D’autres affirment, preuves en poches, que si génocides il y a, ils ont tous été commis par des extraterrestres ; d’autres encore disent que des tortues Ninja déguisées en élu occupent l’Élisée depuis plus d’un siècle ; que La Matrice est elle-même programmée par Bill Gates, lui-même au service de l’Opus Dei ; et que depuis toujours, toutes les guerres sont fomentées par la bêtise homo sapienne ; que Donald John Trump après avoir été plagiste dans une TV réalité, puis pianiste aux Filles Armonique de New York, serait devenu platiste de la tête aux pieds … Semblables à des dialogues de sourds dans une cour de récréation pour aliénés, les rumeurs sont comme ça, et comme un simple rhume elles se communiquent. Elles sont comme des bruits sourds et bruts pour étouffer la vérité ; sans nuance aucune, sans bonté et sans beauté ; tels des bruits sauvages comme des tueurs d’exactitudes ; ce sont des crimes de sens et des éclats de voix sournois qui déchirent l’évidence et frisent bien souvent la calomnie ; ce sont déjà les bruits de la barbarie passée au présent et les bruits de celles à venir, mais surtout ceux de l’ignorance ; oui, comme des cauchemars en plein jour, grossiers comme d’immondes canulars, visqueux comme une poix sociale, plus épais qu’aucun profond brouillard, plus opaques qu’un écran de fumée pour pervertir ce qui est, ce que l’on sait, ou cacher plus encore ce que l’on ignore. Bonne Nouvelle ! Les fées et les dragons existent, je vous l’assure, et ce n’est pas un fake news à la noix, cet œuf ne vient pas d'un nid d’infox, ni d’un trou de c… d’intox, c’est vrai et c'est une réalité qui dépasse notre entendement d’homo sapiens ; car entre les mensonges d’état et le Réel grand R, l’air de rien, même s’il est pollué, il existe bien des Mondes différents qui nous échappent, tout comme coule le Temps pour se gaver d’Éternité. Bonne Nouvelle ! Alors que je mets mon pied dans l’entrebâillement de la porte pour éviter « La fermeture à l’amour » comme dit Lytta Basset, et que des archanges donnent le biberon aux angelots qui peuplent l’invisible, pour en faire de bons anges gardiens. Je peut vous le dire, à vous qui me lisez, je les ai rencontrés, les Gardiens de la Terre, au coin des failles telluriques, là d’où émerge une lumière violette et où les rumeurs sont annihilées par la féerie du Monde ; oui, à l’orée de la forêt, l’esprit des arbres, camé de chlorophylle, protège les gardiens de la Terre et nous surveille sans webcam. Êtes-vous de ces gardiens-là ? Êtes-vous de ceux qui restent éveillés et se méfient avec bienveillance malgré tout, des pseudos médiats saturés de manipulations, et des pseudos spécialistes métamorphosés par le monde en grands manipulateurs pervers ? Tout comme des êtres invisibles habitent les forêts, les rivières, les étangs et les grottes, je possède des informations sensibles sur les mensonges et toutes les fausses nouvelles qui sont cultivés en pot de chambre par des êtres trop visibles qui habitent les palais, les banques et les bunkers des instances du monde... Extrait de « Humeurs et rumeurs d'été » |
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