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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2009-08-31 | | Tais-toi, et creuse ! Les années 2008 et 2009 resteront sans doute à marquer d’une croix noire dans l’histoire du photojournalisme… Nombreuses sont les agences à pratiquer des forfaits ("vous nous payez une somme forfaitaire, et vous utilisez toutes les photos dont vous avez besoin"), très attirants pour des magazines et quotidiens dirigés par des gens qui n’ont en tête que la rentabilité, à deux chiffres si possible… On devrait aussi parler du tarif unique (« servez-vous, pour une vignette ou une double, c’est le même prix ! »), et de la généralisation de l’usage des photos DR, souvent gracieusement fournies par les services de presse ou de communication. Nous ne mentionnerons même pas ici les services photo des magazines qui se tournent, à la demande des mêmes gestionnaires déjà évoqués, vers les sites de photo amateurs à 1 ou 2 euros l’image. La presse souffre, comme tout le monde. La généralisation de ces différentes pratiques étrangle non seulement les agences de photo qui refusent d’entrer dans ce système, mais aussi les photographes, dans leur ensemble. Qui peut encore produire ? Par produire, je veux dire produire un vrai sujet, dans la longueur, en prenant le temps de rester, de regarder, de travailler, de comprendre. D’être jour-na-lis-te ! Los Angeles Times, Chicago Tribune, en faillite… Oui, mais il y a le web ! On ne cesse de nous dire que la publicité et les annonceurs délaissent de plus en plus le support papier pour le web. Soit ! Mais pourquoi l’argent qui rentre dans cet eldorado n’en ressort-il jamais pour les producteurs, qu’ils soient photographes ou journalistes ? Mystère ! Alors, et Perpignan dans tout cela ? Nous ne serons pas le dernier refuge des dinosaures. Au contraire, nous allons montrer que la production de qualité existe toujours, même si elle est de plus en plus rare. Explorer de nouvelles pistes, définir de nouveaux standards. Parce que nous ne creuserons pas la tombe de cette profession. Nous ne rejoindrons pas le club des fossoyeurs de la presse. Nous continuerons à nous battre aux côtés de ceux qui veulent continuer à croire à un journalisme de qualité. C’est plus qu’un souhait. C’est un serment ! Jean-François Leroy * LES EXPOSITIONS Une trentaine d’expositions est prévue. Cette première liste est non exhaustive. Entrée gratuite de 10h à 20h, du 29 août au 13 septembre 2009. Abbas / Magnum Photos Au Nom de Qui ? Le 11 septembre 2001, Abbas est en Sibérie quand il voit à la télévision les Twin Towers s’effondrer à New York. Avec des planches-contact, des tirages de travail, des essais de mises en pages, des couvertures auxquelles vous avez échappé, cette exposition est un véritable "making of". Elle retrace les sept ans de son périple à travers le monde islamique et témoigne des interrogations de l’auteur : comment la oumma –la communauté des croyants – réagit à l’horreur du fanatisme ? Comment l’islamisme et sa forme terroriste, le djihadisme, se nourrissent d’islam, leur culture religieuse commune ? Walter Astrada / Agence France-Presse Madagascar ensanglantée Walter Astrada arrive à Antananarivo début février, en pleine crise politique. L’opposant Andry Rajoelina s’étant proclamé en charge du pays, le président Ravalomanana riposte et fait appel à sa garde présidentielle qui tire sur les manifestants pour écraser la rébellion. Walter, seul photographe étranger présent, rapporte les événements sanglants qui ont marqué cette journée du 7 février. « J’ai vu des manifestants s’effondrer, touchés par des balles alors qu’ils détalaient devant la garde présidentielle qui avait ouvert le feu sans sommation. » Il restera sur place jusqu’au 18 février pour couvrir les violences entraînées par ce conflit politique. On aura dénombré durant les trois mois d’affrontements une centaine de morts, parmi lesquelles 28 ont été froidement abattues par la garde présidentielle. Alexandra Avakian / Contact Press Images Les Portes de l’âme : Voyages en terres musulmanes Alexandra Avakian, originaire de Manhattan et de Malibu a choisi de passer deux années à Gaza. Elle a été témoin de la violence qui sévit là -bas et l’a elle-même éprouvée. En Somalie, où la mort peut frapper à tout instant, Alexandra Avakian a été confrontée aux milices meurtrières, armées jusqu’aux dents. Au cours de ses voyages, elle a su capturer la froideur et la folie dans le regard d’un enfant-soldat, l’angoisse des familles déchirées par le terrorisme, la beauté des fêtes et le bonheur quotidien de musulmans du monde entier. Elle a voyagé aux côtés de réfugiés, de diplomates, de guérilleros et de chefs d’État et de gouvernement, dont Yasser Arafat qui lui a laissé libre accès en tant que photographe, même s’il la surnommait Madame le Dictateur. Elle a passé huit semaines avec le Hezbollah et s’est rendue dans des zones où sévissent les régimes les plus répressifs du monde. Le projet « Les Portes de l’âme » couvre une période d’une vingtaine d’années. Massimo Berruti / Agence Vu Pakistan - Vérité ou contre-vérité ? Le Pakistan, carrefour international d’une grande importance géopolitique, traverse une période difficile. Depuis l’indépendance, les Pakistanais sont divisés par des différences de toutes sortes, y compris linguistiques. Aujourd’hui, après des années de troubles et de dictature, l’équilibre est fragile. L’échec de la « Guerre contre la Terreur » des forces armées contre les Talibans est manifeste et la population est devenue la cible d’un ennemi invisible. Mais les Pakistanais ne cèdent pas à la peur. S’ils ignorent les raisons de cette situation, ils savent que la montée de la violence vise à déstabiliser le pays, sans doute dans l’intérêt de ceux qui veulent intensifier cette « guerre ». Françoise Demulder Hommage Françoise Demulder, jolie femme brune, est d’abord mannequin, avant de suivre un photographe au Vietnam. C’est cette aventure amoureuse qui est à l’origine de sa carrière de photographe de guerre. Elle débute en couvrant la Guerre du Vietnam durant trois ans puis parcourt les différents lieux de crise de la planète : Angola, Liban, Cambodge, Ethiopie… Elle séjourne au Proche-Orient, où elle lie des liens amicaux avec Yasser Arafat qui, n’arrivant pas à prononcer son prénom, la surnomme «Fifi». Restée lourdement handicapée par une paraplégie suite aux séquelles d’un cancer en 2003, Fifi nous a quittés le 3 septembre 2008. Miquel Dewever-Plana / Agence Vu L’autre guerre 6292, c’est le nombre de victimes assassinées en 2008 au Guatemala, 13 ans après des accords de paix mettant fin à un génocide à l’encontre des populations mayas. Ce petit pays de 13 millions d’habitants est aujourd’hui l’un des plus violents du monde. Plus de 98% de ces faits ne feront pas même l’objet d’une quelconque enquête et seront vite classés « sans suite ». Cette violence n’est pas le fruit du hasard, sinon le résultat d’une accumulation de problèmes sociaux auxquels les gouvernements n’ont jamais répondu, trop occupés à favoriser leurs propres intérêts. Les gangs de « maras », ces jeunes sans espoir et sans avenir, ne sont pas la cause du «problème» mais la conséquence d’une société malade de ses propres démons. Brenda Ann Kenneally Prix Canon de la Femme Photojournaliste décerné par l’Association des Femmes Journalistes et soutenu par le Figaro Magazine. Upstate Girls Ce qu’il advint de Collar City Selon certains experts de l’histoire du travail, la ville de Troy, dans le nord de l’état de New York, a joué le rôle de prototype de l’industrialisation aux Etats-Unis. Par conséquent, la ville fut, à la fin du 19e siècle, l’une des plus riches du pays. Le projet «Upstate Girls» (les filles du nord) tente de démêler les causes et conséquences complexes du rêve américain. L’expérience de Troy, «ville la plus importante de la révolution industrielle», a forgé l’idéologie américaine et prouvé au pays entier son énorme potentiel. Mais, dans un revirement de situation, l’ambition démesurée et cette forte croissance économique qui devait servir d’exemple pour les pays en voie de développement se sont transformées en menace. «Upstate Girls» est une enquête de cinq ans portant sur cette partie de la classe ouvrière américaine qui, malgré les avancées technologiques, n’a quasiment pas vu d’évolution majeure depuis la fin de la révolution industrielle. Ce projet, suivant la vie de six jeunes femmes qui atteignent leur majorité dans le contexte d’une économie tertiaire, montre du doigt les effets pervers de la mondialisation qui dessine le paysage visuel et social des Etats-Unis. Le projet «Upstate Girls» est un «work in progress» qui, à partir d’une perspective féminine, explore en profondeur les aspects affectifs et psychologiques de la misère. Brennan Linsley / Associated Press Guantanamo Après février 2002, l’administration Bush a consigné une partie de la base navale américaine de Guantanamo, au sud-est de Cuba, pour y garder des détenus, loin des yeux scrutateurs de la législation américaine et des conventions de Genève sur la détention et la torture. En tant que photographe AP pour la région Caraïbes, Brennan Linsley a fait de Guantanamo sa priorité. Depuis 2005, il s’est régulièrement rendu à Guantanamo et, comme tout journaliste sur place, il a dû se confronter aux problèmes de la censure et aux barrières administratives. Ces photos sont un récit en images de la vie à Guantanamo sous l’administration Bush. Pascal Maitre / Cosmos pour National Geographic et Geo Somalie, le pays abandonné de tous Depuis 2002 et jusqu’à la fin 2008, Pascal Maitre a effectué de nombreux voyages en Somalie, essentiellement à Mogadiscio et sa région, avec une incursion dans le Somaliland. Ces différents reportages montrent toutes les facettes de ce pays : la souffrance des Somaliens, les ravages environnementaux, le problème des déchets toxiques et radioactifs largués par les Occidentaux au large des côtes et les pirates qui font la « une » du monde entier. En Somalie, quand on pense que les choses ne peuvent pas être pires, elles le deviennent toujours. Steve McCurry Un instant privilégié Photographe, Steve McCurry se nourrit des jeux de lumière, de cette lumière dont les rythmes et mouvements sont le décor des scènes de la vie quotidienne : au moment de rassembler le bétail ou d’aller à la pêche, à l’heure des prières ou du départ pour le marché. Cette séquence d’images n’est liée à aucun contexte spécifique. Elle évoque plutôt l’amplitude des expériences de l’humanité, les instants fortuits qui révèlent un contour ou un clair-obscur, l’eau ou la lumière. Steve McCurry s’est efforcé d’exprimer ce sens profond de la beauté, tel qu’il a pu l’éprouver au cours de ses voyages, cette beauté qui naît de la rencontre de l’étrange et du familier. Dominic Nahr / Oeil Public Voie sans issue En octobre et novembre 2008, le général Laurent Nkunda, chef des rebelles tutsis appuyés par le Rwanda, a pris la plupart des routes et des villes du Nord-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo. Avec l’avancée des rebelles sur la capitale régionale, Goma, plus de 250 000 civils ont été poussés à fuir, provoquant le chaos – pillages, viols et meurtres commis par les militaires du gouvernement. En face, dans la région à majorité hutu de Kiwanja, autrefois tenue par le gouvernement, 150 civils ont été assassinés par les rebelles de libération. Au Nord-Kivu, personne n’est en sécurité ; la vie se résume à un périple interminable le long de la route principale à la recherche d’un abri. Jérôme Sessini / OEil Public pour Le Monde 2 et le Figaro Magazine Si loin de Dieu, trop près des États-Unis Cette phrase fataliste pourrait résumer la situation du Mexique. Le Mexique s’enfonce chaque jour davantage dans un chaos qui semble irréversible. Depuis l’explosion de violence provoquée par la guerre entre les cartels, Jérôme Sessini a fait deux voyages au Mexique. Trois mois passés au coeur des villes les plus violentes du pays, Culiacan, Tijuana et Ciudad Juarez, afin de témoigner de ce que les Mexicains nomment eux-mêmes une narco-insurrection généralisée. Callie Shell / Time Magazine / Aurora Photos Barack Obama Depuis trois ans, Callie Shell, photographe pour Time Magazine, couvre l’épopée extraordinaire de Barack Obama. Dès 2006, elle l’a suivi dans son intimité, alors qu’il n’était pas encore candidat à la présidentielle, puis à ses balbutiements, lorsque son équipe de campagne ne comptait qu’une voiture et trois personnes : Obama, le chauffeur et Shell. A cette époque, rares étaient ceux qui croyaient en ses chances de remporter cette course à la présidence, qui, contre toute attente, allait faire de lui le premier président noir des Etats-Unis. Zalmaï Promesses et mensonges Le coût humain de la guerre contre la terreur La guerre en Afghanistan gagne du terrain. Le nombre de réfugiés afghans ayant dû fuir leur foyer se chiffre, pour cette année seulement, en centaines de milliers. Zalmaï, photographe afghan, a voulu témoigner de cette tragédie humaine, vaste mais inconnue, ignorée des médias occidentaux et délaissée du reste du monde. Aucune solution ne saurait être trouvée qui ne passe pas par une approche plus globale. *** Visa pour l’image 2009 21e Festival International du photojournalisme du 29 août au 13 septembre 2009. Perpignan. Source internet et site à consulter: Visa pour l'image |
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