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■ Voir son épouse pleurer
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- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2014-11-04 | | Inscrit à la bibliotèque par Guy Rancourt Bruxelles Boulevart(*) du Régent Juillet. Plates-bandes d'amaranthes jusqu'à L'agréable palais de Jupiter. - Je sais que c'est Toi qui, dans ces lieux, Mêles ton Bleu presque de Sahara ! Puis, comme rose et sapin du soleil Et liane ont ici leurs jeux enclos, Cage de la petite veuve !..... Quelles Troupes d'oiseaux, o iaio, iaio !... - Calmes maisons, anciennes passions ! Kiosque de la Folle par affection. Après les fesses des rosiers, balcon Ombreux et très bas de la Juliette. - La Juliette, ça rappelle l'Henriette, Charmante station du chemin de fer, Au coeur d'un mont, comme au fond d'un verger Où mille diables bleus dansent dans l'air ! Banc vert où chante au paradis d'orage, Sur la guitare, la blanche Irlandaise. Puis, de la salle à manger guyanaise, Bavardage des enfants et des cages. Fenêtre du duc qui fais que je pense Au poison des escargots et du buis Qui dort ici-bas au soleil. Et puis C'est trop beau ! trop ! Gardons notre silence. - Boulevard sans mouvement ni commerce, Muet, tout drame et toute comédie, Réunion des scènes infinie, Je te connais et t'admire en silence. (Arthur Rimbaud in Derniers vers) (*) Orthographe de Rimbaud - Manuscrit ayant appartenu à Verlaine et publié dans La Vogue n° 8, 14 juin 1886. Il passa ensuite de Gustave Kahn à la collection Pierre Bérès.
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