VI.


C’ est l’automne aussi qui peut être un matin de l’âme :
regarde, les premiers rayons –
découverts d’un nuage voyageant – caresse ton corps,
transfiguré dans une joie sans limites –
c’est un signe que l’automne se dirige vers une nouvelle renaissance –
la vie et la mort n’ont jamais été plus prôche,
l’hiver n’a jamais été plus prôche du printemps
comme pendant la joie sans limites -
la joie sans raison, la joie que tu es source,
oiseau, terre et ciel, pierre et vent –
tout ceci en même temps et partout –
c’est partout que tu es – moi et non-moi –
le temps disparaîtra et reparaîtra –
les limites se mélangeront devenant un ciel violet,
un tourbillon éclatant –
où tu sais que tu te perdras bientôt,
le sourire de croyance aus lèvres :
c’est le divin qui est le tout, c’est pas le néant.

traduction - l'auteur