De rumeurs en clameurs, entre la SACEM et la SABAM, on jazze, on raconte même dans les couloirs des Sociétés de gestion des droits d’auteur, que Dieu lui-même après temps d’années réclame ses divins arriérés.

De Bruxelles à Wall Street, de Pékin à Paris, on jase, on complote et l’on papote, on spécule à cri et à sang de gros investissements sur les divins dividendes.

Géniteur par excellence, Dieu aurait toutes les cartes en mains, toutes les actions et les plus importantes bourses du monde ; alors, tout le monde de la finance, tout Manhattan compte sur Lui et investit dans les croyances et les valeurs bien cotées, on achète de l'or, des vies, du pétrole, on négocie dans l’immobilier ou l’on acquière directement une place au Paradis, on spécule sur les religions, les frontières et mêmes sur les îles et les Paradis fiscaux.

Mais prochainement, en vue de garantir le respect des droits de chacun, un grand concile à bulles programmé par Microsoft pour juin 2013, déterminera ce qui revient à l’homme et ce que revient à Dieu.


Une éternité d'arriérés, extrait de Tout les chemins mènent à L’homme (essai)