Les commentaires des membres:

+ je suppose !
Yadine Aziz
[05.Jan.05 03:21]
Le conflit du corps, la perdition de l'être, la vitesse fougeuse du temps et la parole poétique qui combat la rouille ! Si le conflit existe depuis la création alors que peut on faire nous les humains si ce n'est écrire cette histoire avec notre sang !

 =  Aziz
lucia sotirova
[05.Jan.05 11:48]

paradoxalement, j'ai été inspirée par les poèmes de Mircea Cartarescu.
voici un tout petit exemple (essai de traduction) :

"ah ! malheur ! la plaie s'est fermée/ ah le sang a seché sous la croûte/ oh mon Dieu, je suis déjà guéri !// désormais le bonheur me dévorera/ la sérénité me déchirera/ et la folie qui a été ne sera plus jamais/ non, je ne baiserai plus son épaule// je vivrai en paix et en harmonie/ nourri par de riches lectures et des repas réguliers/ la santé me mangera les poumons/ la raison me lacérera le cerveau// ô ma plaie, ma chère plaie/ plaie chère à ma vie/ plaie pour laquelle j'ai vécu/ que j'ai irrité avec l'ongle/ elle s'est fermée, oh mon Dieu, je suis guéri !" (La plaie)
mes excuses à l'auteur.

tout passe et s'efface... il ne reste qu'une grande fatigue comme après une guerre de cent ans.
bonne chance à toi !

+ Contretemps ... Contrepoint .
Nicole Pottier
[07.Jan.05 14:20]
Contretemps... et j'ai tout de suite pensé à ce "temps faible", ce quart de soupir souvent, qui débute un morceau de musique, un fragment dans la partition, dans le "tout" de la symphonie.
Puis... "Si tu t'es perdu en moi
si c'est toi qui t'es perdu en moi",la partition se joue à deux,
alors j'ai pensé à "contrepoint", lorsque l'on compose cette partition à deux.
Je l'ai lu et relu, ce poème, avec beaucoup de plaisir.

La multi ani, Lucia, din toata inima !
Nicole.

 =  je ne polémique
lucia sotirova
[10.Jan.05 14:18]
avec personne. le héros de mon texte est fictif, imaginaire collectif... je m'adresse à un "toi" juste pour impliquer le lecteur et approfondir l'émotion. donc - le contretemps est purement et simplement intérieur.
merci de ta visite, Nicole

 =  frissons
grun johnny
[21.Jan.05 13:58]
L'insoutenable légèreté de l'etre, dans le tumulte des sens et la perdition de la raison... Bravo!

 =  grun
lucia sotirova
[21.Jan.05 17:02]
j'ai refait mon fengh-shui intérieur et les coquelicots sont debout.
succès à toi, verte plume ! (ou blanche ?!)




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