| = l'apologie du mystère | monsif ouadai saleh [01.Nov.06 16:48] |
| la source du sens est une opacité qui s'effile, qui en-file des grains de lumière, déliant et filant les contours du sens. la lumière est un élément fixe parce que homogène. dans la lumière la tendance est monistique à travers la totalité. Elle est donc un centre de fixité et non de mouvance. l'ombre, en plus de son originalité, est tendance dialectique au protéiforme... c'est l'ombre qui sculpte la lumière. c'est l'ombre qui transfinit la lumière et cultive le sens absolu du changement et de la conversion. le sens infini de la conversion vient de l'infini de l'obscurité... "l'opacité effile ses pourtours,/ombres portées vers l'infini." j'aime beaucoup l'incognito de l'attraction, et surtout de l'agentivité (agent). je te félicite beaucoup grande poétesse. mes vifs respets teintés de lumière et d'obscurité... je suis toujours fasciné par l'apologie du mystère... | |
| = Poète du regard! | Guy Rancourt [01.Nov.06 18:47] |
| Structure efficace du poème : 6,6,5,3 vers par strophe respectivement. J'explique...De la symétrie parfaite du début, on glisse subtilement vers l'asymétrie, bref glissement lent entre l'ordre et le désordre, le clair et l'obscur...pour être encore plus précis...de la lumière à la pénombre et l'obscurité! Tu es une poète du regard et rien de ce qui frappe ton oeil semble t'échapper même dans le royaume des ombres et du noir, ton regard décode leurs secrets. Un poème saisissant! | |
| = Bonjour! | Ioana Geacãr [06.Nov.06 16:20] |
| Un poème de la tranquilité, metaphisique! | |
| = L'air mitique | Ioana Geacãr [06.Nov.06 16:20] |
| Poème methaphisique, une ode de la tranquilité! C'est un poème de la lumière! | |
| = A la lumière des mots | Corti Michèle [14.Nov.06 02:12] |
| Fluidité des mots et des images et la magie s'opère: on est entraîné dans ton monde poétique si sensible. | |
| = À la découverte de la perception | Anne Brunelle [04.Dec.06 09:52] |
| Bonjour mes amis, Il y a si longtemps que je voulais écrire ce poème ! Myope depuis l'enfance, je me suis toujours plu à enlever mes lunettes pour redécouvrir le monde d'une autre façon... Mais au-delà de cette perspective ludique, je me questionne souvent sur la justesse du regard et sur les variations de perception. Par exemple, j'ai été très surprise, il y a quelques années, d'apprendre que Monet souffrait de cataractes et que ses toiles, surtout vers la fin de sa vie, étaient le reflet de ce que ses yeux percevaient. Et, bien sûr, la perception est en plus soumise au prisme de l'expérience personnelle... D'un point de vue poétique, j'en suis au début de cette réflexion. J'espère pouvoir approfondir ce sujet, car il me fascine. Merci pour votre soutien continu de mes écrits. J'apprécie beaucoup vos lectures et vos commentaires. Amicalement, Annie | |