= j’aime de plus en plus cette relativité des mots, à la Einstein, et cette belle | Hayley SOULED [20.May.09 17:21] |
Monsieur Reumond, le sang des violons coulerait-il vraiment dans vos veines ? Vous qui pratiquiez l’hématologie, dans les années 65, dans un laboratoire de la région parisienne, vous devez bien le savoir ? On pourrait « le panser!» relèveriez-vous, dans le champ de vos métaphores thérapeutiques. En vous voyant jouer, à la baguette folle, sur votre violon-plume « l’enjeu d’un je dénudé », en des quintes de tout,de rien, de vents et de vagues, qui se frottent aux archets de la vie et de la poésie, je reste admirative ! Pour un simple artisan poète, un modeste luthier, "un gueux de pauvres mots", dites-vous, c’est un excellent travail, une belle orchestration pour laquelle vos ancêtres ménestrels seraient fiers de vous, je n’en doute point ! En musique, vous nous offrez une parole qui libère la lecture du poids des mots. À votre exemple, « À force de tendre l’oreille aux ressacs », j’aime de plus en plus cette relativité des mots, à la Einstein, et cette belle ouverture sur l’espace-temps du langage. Hayley | |