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= Au-delà de la bête, il y a toujhours de l'Humain ! Un texte à méditer corps et â
Hayley SOULED
[16.Aug.14 12:26]
« Aller toujours plus loin au-delà des apparences, et percer le voir… »

Comme artiste plasticien ou comme poète, il s’agit toujours chez Reumond de transcender quelque réalité qu’il sait d’emblée trompeuse comme de nombreux simulacres auxquels chacun s'accorde à croire « par pure convention Sapienne ». C’est pareillement que le cybernéticien ou le psy se jouent des compromis, des transmutations de la matière et des mots ; par une transvaluation persistante des valeurs et des croyances, et par les chemins de la transdisciplinarité, il opère ainsi la transfiguration des images et la transposition des métaphores, car il connait les pièges de la connectique comme ceux de la sémantique. Reumond sait que la notion d'homme est « un abus de langage » et il se joue des hyperboles pour déjouer ces outrances d'adjectif trop humain.
"L'Homme qui n'est pas encore et qui vient comme un messie", c'est là justement son hommage à la vie et son espérance. Son transhumanisme vient s’inscrire dans la lignée même de l’humanisme personnaliste et communautaire d’un Emmanuel Mounier, témoignant pareillement d’une prise de conscience et d’un engagement face à cette crise de la postmodernité. Dès 1930, avant la Première Guerre mondiale, jusqu’à la Mondialisation que nous connaissons aujourd’hui, des voix humanistes s’imposèrent au monde comme sagesse éternelle, car nous sommes bel et bien aujourd’hui, à l’aube de ce XXI siècle, face à une véritable crise de la représentation humaine; tels l’australopithèque ou le néandertalien en leur temps, nous sommes confrontés tous les jours à cette inflation de mauvaises nouvelles, de problèmes mondiaux et de nouveautés inimaginables . Aucun confort comme aucun conformisme ne tiennent plus la route, car l’unique épée de Damoclès a laissé place à de multiples fléaux mondiaux toujours possibles. Dans ce mouvement, les philosophies et sagesses dites éternelles sont elles-mêmes ébranlées dans leurs fondements ; plus aucune valeur sociale ou culturelle, plus aucune conviction et aucune croyance ancestrale (des bouées de sauvetage pour certains naufragés) ne peuvent empêcher le monde d’évoluer. Les traditionalistes et les conservateurs ont beau s’accrocher désespérément à leur jambe de bois, et les jusqu’au-boutistes de tous bords ont beau résister à travers leurs guerres saintes ou économiques, les eaux montent et le radeau de la Méduse ou l’arche de Noé sont bien vermoulus. Quant à Reumond, l’air de rien, à coup de simples mots, il n'aspire qu'à transhumaniser notre regard blasé pour nous engager ensemble dans cette voie du changement le plus radical, celui de la connection et de l'amour.

H. Souled, co-animatrice de la revue New commitments, Cape Town.

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= Au-delà de la bête, il y a toujhours de l'Humain ! Un texte à méditer corps et â	Hayley SOULED [16.Aug.14 12:26]
« Aller toujours plus loin au-delà des apparences, et percer le voir… » Comme artiste plasticien ou comme poète, il s’agit toujours chez Reumond de transcender quelque réalité qu’il sait d’emblée trompeuse comme de nombreux simulacres auxquels chacun s'accorde à croire « par pure convention Sapienne ». C’est pareillement que le cybernéticien ou le psy se jouent des compromis, des transmutations de la matière et des mots ; par une transvaluation persistante des valeurs et des croyances, et par les chemins de la transdisciplinarité, il opère ainsi la transfiguration des images et la transposition des métaphores, car il connait les pièges de la connectique comme ceux de la sémantique. Reumond sait que la notion d'homme est « un abus de langage » et il se joue des hyperboles pour déjouer ces outrances d'adjectif trop humain. "L'Homme qui n'est pas encore et qui vient comme un messie", c'est là justement son hommage à la vie et son espérance. Son transhumanisme vient s’inscrire dans la lignée même de l’humanisme personnaliste et communautaire d’un Emmanuel Mounier, témoignant pareillement d’une prise de conscience et d’un engagement face à cette crise de la postmodernité. Dès 1930, avant la Première Guerre mondiale, jusqu’à la Mondialisation que nous connaissons aujourd’hui, des voix humanistes s’imposèrent au monde comme sagesse éternelle, car nous sommes bel et bien aujourd’hui, à l’aube de ce XXI siècle, face à une véritable crise de la représentation humaine; tels l’australopithèque ou le néandertalien en leur temps, nous sommes confrontés tous les jours à cette inflation de mauvaises nouvelles, de problèmes mondiaux et de nouveautés inimaginables . Aucun confort comme aucun conformisme ne tiennent plus la route, car l’unique épée de Damoclès a laissé place à de multiples fléaux mondiaux toujours possibles. Dans ce mouvement, les philosophies et sagesses dites éternelles sont elles-mêmes ébranlées dans leurs fondements ; plus aucune valeur sociale ou culturelle, plus aucune conviction et aucune croyance ancestrale (des bouées de sauvetage pour certains naufragés) ne peuvent empêcher le monde d’évoluer. Les traditionalistes et les conservateurs ont beau s’accrocher désespérément à leur jambe de bois, et les jusqu’au-boutistes de tous bords ont beau résister à travers leurs guerres saintes ou économiques, les eaux montent et le radeau de la Méduse ou l’arche de Noé sont bien vermoulus. Quant à Reumond, l’air de rien, à coup de simples mots, il n'aspire qu'à transhumaniser notre regard blasé pour nous engager ensemble dans cette voie du changement le plus radical, celui de la connection et de l'amour. H. Souled, co-animatrice de la revue New commitments, Cape Town.