Les commentaires des membres:

 =  "Le journal intime d'un arbre"
Maria Gheorghe
[27.Mar.14 00:04]
Guy, avez-vous lu "Le journal intime d’un arbre?" (Didier van Cauwelaert)
Votre poème m’a rappelé de l’irruption du fantastique dans le quotidien, d’une façon que tout est d’une réalité touchante...

On m’appelle Tristan, j’ai trois cents ans et j’ai connu toute la gamme des émotions humaines. Je suis tombé au lever du jour. Une nouvelle vie commence pour moi – mais sous quelle forme ? Ma conscience et ma mémoire habiteront-elles chacune de mes bûches, ou la statuette qu’une jeune fille a sculptée dans mon bois? Ballotté entre les secrets de mon passé et les rebondissements du présent, lié malgré moi au devenir des deux amants dont je fus la passion commune, j’essaie de comprendre pourquoi je survis. Ai-je une utilité, une mission, un moyen d’agir sur le destin de ceux qui m’ont aimé ? (...) Y a-t-il un au-delà commun pour les hommes et les arbres ?

J’ai beaucoup aimé cette histoire, où les personnages (humain et arbre – un poirier) s’entremêlent à l’aide des sentiments communs et... contradictoires...


On peut trouver le journal intime de Tristan sur internet en format PDF, ça vaut la peine!

maria

 =  Merci Maria !
Guy Rancourt
[27.Mar.14 00:27]
Non Maria, je n'ai pas lu ce texte. Merci pour la référence, j'irai certainement y jeter un coup d'œil ! Vous êtes toujours aussi active et productive. Bravo !!!

 =  Le Chêne et le Roseau de La Fontaine !
Guy Rancourt
[26.Nov.14 03:40]
Voici la fable en entier de La Fontaine :

Le Chêne et le Roseau

Le Chêne un jour dit au Roseau :
"Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts.




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