| = Penser à rien, faire le vide.... la liberté d'être. | Nicole Pottier [02.Sep.09 14:41] |
| Mais qu'est-ce que l'impondérable? C'est ce qui est difficile à prévoir, ce qu'on n'anticipe pas, ce qui arrive par hasard... Il faut donc s'ouvrir à l'inconnu, pour être disponible à l'impondérable, ce que l'on ne prévoit pas et qui peut sortir de la routine. Un texte au goût de liberté en tant que concept, avec deux univers en parallèle: le monde qu'on a laissé (son monde à "Elle") et le monde où on se trouve (attention aux urgences...). Entre ces deux lieux, c'est la ligne téléphonique qui sert de cordon ombilical... Le cordon, tel ce fleuve - le Rhône, bien réel à Avignon- qui relie les deux berges, en fait les deux mondes du poème. | |
| = le rare frisson de l’impondérabilité... | Andrei - Tiberiu Mãjeri [02.Sep.09 16:25] |
| j'aime le poème! il livre bien la marchandise! je retiens une partie pleine de significations: "la voix insiste : l’autre berge est ici et sa voix à elle s’emplit de sable" amicalement, andrei | |
| = Promenade au long du sommeil | Virginia Popescu [03.Sep.09 00:36] |
| Le pont d’Avignon, et je me rapporte ici au sous-titre du poème, mais également au poème proprement dit, me porte en pensée vers le célèbre pont Mirabeau, sur la Seine, qu’Apollinaire a rendu célèbre dans son poème d’amour, portant le même titre. "Sous le Pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours.... » Le pont et sa double signification: liaison de deux berges, de deux âmes, mais aussi, éloignement, séparation, désespoir et espoir à la fois d’une nouvelle rencontre. En gardant les distances entre les deux ponts, je dirais que ce poème contient un cri désespéré, tout différent de celui d’Apollinaire; c'est un cri à travers la sensibilité de Liviu Ofileanu. Il y a dans ce poème quelques images tout à fait remarquables qu'il faut retenir: "- allons nous promener tout au long du sommeil comme si c’était au long d’une berge" "mais Moi j’ai connu le rare frisson de l’impondérabilité" "l’eau tremblait et la ville glissait imperceptiblement sur le miroir élastique du fleuve triste, dépourvu de tout sens". Un poème d'amour d'une beauté troublante qui nous rend le sens de l'impondérable. | |