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Prêts à vous coucher, les enfants ?
prose [ ]

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par [Clara-Emilia ]

2010-01-02  |   

Literary Translation - Translations of classic and original poetry and other materials %Ce texte est une suite  | 



Prête à te coucher, Anne ?

Non ? Pourquoi ? Tu penses toujours au bonhomme de neige qu’on n’a pas fait aujourd’hui ? On le fera demain, tu verras ! Á ton retour de la maternelle.

En attendant, je te dirai une histoire avec un bonhomme de neige qui s’efforçait de franchir le seuil d’un magasin de fruits et légumes. Je passais justement par là.
- Que fais-tu ici, petit bonhomme de neige ? Ta place n’est pas dans le jardin ? lui demandai-je.
- Mais comment donc, madame Gheo ! C’est de là que je viens, du jardin de Pepăr, votre voisin.
- Ah, Pepăr, un gentil petit garçon qui va déjà à l’école !
- Voyez-vous, madame Gheo ? Je suis ici pour m’acheter une carotte, car je n’ai pas de nez, et puis je dois aller au magasin du coin pour chercher des boutons pour mon manteau, un bonnet et un foulard. Pepăr n’a pas eu le temps de s’occuper de moi. Il a beaucoup à apprendre. Le premier jour où la neige est tombée, il est descendu en hâte dans le jardin et a fait des boules de neige pour moi. Puis il est entré dans la maison toujours en hâte. Vous savez, il est en première et il veut montrer au Père Nöel qu’il sait bien les lettres et les chiffres.
- Et le père Nöel lui apportera, j’en suis sûre, un beau cadeau.
- J’en suis sûr aussi, mais écoutez la suite de mon histoire ! Le lendemain, madame Voiu, la mère de Pepăr, est venue dans le jardin avec deux charbonset m’a fait les yeux et monsieur Voiu m’a mis dans la main un balai. Ce n’est pas un très beau balai, d’accord, mais il m’a aidé à traverser la rue.
- Tu es un petit bonhomme de neige très sage et courageux ! Tu n’as quand même pas besoin d’aide ?
- Oh non ! Merci ! Je veux montrer à Pepăr que je peux me débrouiller tout seul. Madame Gheo, vous avez un bonhomme de neige dans votre jardin ? Cette année la neige est particulièrement bonne pour nous.
- Non, je n’en ai pas, mais pendant les vacances de Noël, nous en ferons un.

Je pris congé du petit bonhomme de neige et me dirigeai vers la maison, tout en regardant de temps en temps en arrière. Oui, il a réussi à franchir le seuil !

Le jour de Noël, nous sortîmes en effet faire un bonhomme de neige. Nous roulions les boules de neige quand nous vîmes dans le jardin voisin Pepăr qui se dirigeait vers le petit bonhomme sage et courageux :
- Mais comme tu es beau, mon bonhomme! Je suis très content que nous puissions rester plus longtemps ensemble. Regarde ! Puisque tu as montré tant de compréhension à mom égard et que tu as eu le courage de traverser la rue tout seul…
- …le balai de ton père m’a aidé, Pepăr !
- Oui, c’est vrai, mais tu es allé seul t’acheter des vêtements, et une carotte pour le nez.
Comme récompense, le Père Noël a mis pour toi sous le sapin un petit balai d’argent et un manteau tout argenté. Et pour moi, parce que j’ai su écrire les lettres correctement et compter bien, il a apporté un livre de contes avec des bonshommes de neige seulement.
- Que c’est beau!
- Comme ça, chaque matin pendant les vacances, je viendrai te lire un conte pour que tu voies comment un petit bonshomme comme toi, pour sauver les siens, est allé jusqu’au Pôle Nord trouver de la neige, comment un autre a appris à skier pour aider sa maîtresse, Clea, à skier aussi….et beaucoup d’autres….comment un petit bonhomme de neige s’est lié d’amitié avec un chaton.
- Et ils étaient amis comme nous ?
- Oui, tout à fait!
- C’est vraiment beau!

Á ce moment-là, nous vîmes le petit bonhomme sage et courageux qui nos faisait signe avec son petit balai d’argent.
Il était joyeux et son manteau jetait des étincelles.

Bonne nuit, Anne !



Prêt à te coucher, Liviu?

- Tu ne dors toujours pas? Pour une fois, je n’ai rien contre, car je voulais justement te dire une histoire avec une hirondelle.
- Ah, que c’est bien !

C’était en octobre. Après une journée de travail qui m’a semblé plus longue que les autres, je me dirigeais lentement vers la maison. Sur l’allée bordée d’érables rouges et jaunes je sentis comme un coup de vent. Je m’arrêtai pour voir ce qui pouvait bien être, mais je ne vis rien. Après quelque temps, le même coup de vent, suivi cette fois d’un bruissement.
- Regardez là haut, me dit un petit vieillard qui venait de me rejoindre. Ce sont les hirondelles
- Elles sont nombreuses cette année !
- Vous n’allez pas me croire, mais je connais une hirondelle de la bande d’en haut, murmura le petit vieillard.
- Comment donc, vous la connaissez ? Mais elles sont toutes pareilles !
- Elles ont l’air pareilles, mais ne le sont pas.
Ce matin, j’étais chez monsieur Plop - vous devez le connaître - le tailleur qui confectionne des vêtements d’hiver. Nous étions en train de bavarder, quand nous voyons quelqu’un entrer dans le magasin, par la porte entrouverte. C’était une hirondelle qui, une fois à l’intérieur, est allée tout droit vers monsieur Plop et, après s’être posée sur le comptoir, elle lui a adressé la parole:
- Monsieur Plop, je suis venue afin que vous preniez mes mesures pour un manteau d’hiver. Je ne veux pas partir pour les pays chauds. J’aime cette ville et je veux y rester. C’est ici que je suis née et que j’ai mes arbres préférés. Et puis, je me suis lié d’amitié avec Tom, le matou de la maison plus loin de chez vous, celle avec des marguerites dans le jardin, l’été.
- Dans ce cas, tu as grand besoin d’un vêtement chaud, car les hivers ici sont vraiment rudes.
- Oui, c’est ça. Quand j’ai demandé à ma mère pourquoi les hommes ne partaient pas eux aussi pour les pays chauds, elle m’a dit que les hommes ont des vêtements chauds, des gants, des foulards, des bottes, ils font du feu dans la cheminée. Donc, si vous me faites un manteau, je peux rester en ville moi aussi. Puis, je vais au magasin d’à côté et je m’achète un foulard, et c’est tout. Peut-être aurais-je besoin de bottes aussi, qu’en dites-vous ?
- Chère petite hirondelle, lui répondit monsieur Plop, je te fais volontiers un manteau, mais je ne pense pas que tu puisses rester en ville, par temps d’hiver. Les tempêtes de neige et les fortes gelées sont difficiles à affronter.
- Mais avec un manteuau, on peut le faire, n’est-ce pas ?
Comme j’écoutais, tantôt l’hirondelle, tantôt monsieur Plop, la porte s’ouvrit et une hirondelle plus grande se dirigea d’un trait vers le comptoir
- Je t’ai cherché partout. C’est une chance que Tom, le matou, nous ait dit où tu étais.
- Je suis venu chez monsieur le tailleur pour me faire faire un manteau, afin que je puisse rester ici pendant l’hiver.
-C’est pas possible ! Tu n’as toujours pas repris tes esprits ! Nous t’attendons depuis une heure sur le fil de télégraphe, et toi…
- Maman, maman, je veux rester ici, dans la ville où je suis née……et avoir un manteau.
- Je ne sais si ta mère t’a dit, intervint monsieur Plop, mais au printemps, quand il fait chaud de nouveau et que les arbres sont de nouveau en fleur, toutes les hirondelles reviennent dans la ville où elles sont nées
- Comment ça? Elles reviennent? Elles ne partent pas pour toujours.
- Non, bien sûr, dit la mère, en recouvrant le petit de son aile.
- Alors , je penserai plus tard au manteau…..maintenant je vais vite dire à Tom, le matou, de m’attendre. Merci beaucoup, monsieur Plop. Je viendrai vous voir au printemps. Est-ce que vous voulez que je vous apporte quelque chose des pays chauds ?
- Oui, un rayon de soleil.
- Un rayon de soleil ? Comment ça ? Il ne vient pas tout seul ?
- Monsieur Plop a voulu dire que …
- Je comprends, je comprends. J’en apporterai un à Tom aussi.
Et la mère prit son petit et, ensemble, ils rejoignirent la volée.
Vous voyez, madame Gheo, cette petite hirondelle là, sur le fil de télégraphe, en direction de votre maison? C’est elle qui voulait un manteau. Elle est différente de toutes les autres hirondelles de la volée.

Bonne nuit, Liviu !



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