agonia
francais

v3
 

Agonia.Net | Règles | Mission Contact | Inscris-toi
poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
armana Poezii, Poezie deutsch Poezii, Poezie english Poezii, Poezie espanol Poezii, Poezie francais Poezii, Poezie italiano Poezii, Poezie japanese Poezii, Poezie portugues Poezii, Poezie romana Poezii, Poezie russkaia Poezii, Poezie

Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial

Poezii Rom�nesti - Romanian Poetry

poezii


 


Textes du même auteur


Traductions de ce texte
0

 Les commentaires des membres


print e-mail
Visualisations: 3217 .



Le ruisseau de mon enfance
personnelles [ ]
Souvenir

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [gui ]

2017-06-23  |     | 



Nous étions gamins
et nous jouions à cache-cache
dans les champs et au bord de la rivière.
Puis en retournant à la maison,
nous devions enjamber un ruisselet
à une centaine de mètres de notre demeure.
C'est là près du ruisseau de mon enfance
que je t'ai donné un bisou sur la joue.
Oh bonté divine !
Comme ta joue était douce et lisse !
On aurait dit une fleur de lys !
Et ta bouche sentait encore la menthe sauvage
et les fraises des champs
que nous avions mangées lors de notre escapade.
Les fougères comme uniques témoins
et des anémones pour veiller sur nous.
Oh que nous étions jeunes et beaux !

J'y ai retourné une soixantaine d'années plus tard.
Le ruisseau et les champs autour
avaient disparu pour laisser la place
à un développement domiciliaire.
La petite route de campagne graveleuse
était remplacée par un boulevard asphalté.
Le bosquet qui abritait une maisonnette,
notre ultime cachette et repaire secret,
complètement rasé et fauché
pour construire un immense centre d'achats.
Était-ce possible que notre coin de paradis
soit devenu ce quartier résidentiel et commercial ?
J'entends encore la voix de mon défunt papa :
"Mon fils, on n'arrête pas le progrès."
Et comme il avait mil fois raison le paternel.
Tête basse et songeur,
je suis revenu sur mes pas,
égaré dans mes pensées et souvenirs.
Comme le temps avait filé.
Tout avait changé en l'espace d'un demi-siècle.
Pourtant il me semble que c'était hier
que nous étions gamins
et nous jouions à cache-cache
dans les champs et au bord de la rivière.
Et ce premier bisou près du ruisseau de mon enfance...
Comment pourrais-je l'oublier
tant il était sublime ?
Je ferme les yeux
et je vois ta bouche fruiteuse
déposée sur ma joue ce divin bisou.
Tes lèvres goûtaient la menthe sauvage
et les fraises des champs.

.  |










 
poezii poezii poezii poezii poezii poezii
poezii
poezii La maison de la litérature poezii
poezii
poezii  Recherche  Agonia.Net  

La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net

E-mail | Politique de publication et confidetialité

Top Site-uri Cultura - Join the Cultural Topsites! .