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Toute l’anxiété de la mort se résorbe dans la conscience du présent.
personnelles [ ]

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par [Lalande ]

2012-09-23  |     | 



Ah comme la vie est courte, trop courte, le temps fuit, le temps fuit. Nous devons faire des choix, construire notre édifice instable, décider maintenant pour le futur, parce qu’il n’y aura pas de seconde chance, quoiqu’on en dise, et que les échecs sont du temps perdu, quoiqu’on en dise. L’expérience est un peigne pour les chauves.
Tout passe, vous, moi, l’espace et le temps commun qui nous sont échus ne le seront qu’une seule fois : il ne faut pas se leurrer. Le cycle de la matière est éternel. Le cycle de la conscience humaine, lui, ne semble pas l’être. La vie est étrange. L’existence humaine telle que je la conçois, dépourvue de but en dehors de celui qu’elle se crée, est d’une splendide étrangeté. L’amour est étrange. Les normes, chiffres, bâtiments, rituels, conventions, inventions, découvertes… pourquoi ? Tout passe ! Tout meurt, les souvenirs meurent… Il n’y a rien ! Rien que la vie…
Toute l’anxiété de la mort se résorbe dans la conscience du présent. Dans la conscience du présent il n’y a rien d’autre que le présent compact, affirmatif. Je suis malheureusement incapable de m’y résoudre. Je suis incapable d’atteindre l’état où la vie dépasse les concepts. L’absurde est en moi pour y rester. Je suis cet homme révolté qui croule sous le labeur imposé, sans vouloir mourir. Je suis l’homme à qui le monde fait mal.
Qui suis-je ? C’est la seule question. Sous la brume, qui suis-je ? C’est la seule question. Sous les superstitions. Qui suis-je ? Comment composer avec mon vide ? Que faire de mon existence ? Sur la terre comme un poids parasite. Je demande la Visite. Je veux savoir. Je ne veux pas être celui qui cherche quoi chercher. Simple, naturel, proche. Dévouement.

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