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Exposition sur la Statue de la Liberté, ou comment un sculpteur français a bâti un symbole américain
article [ Culture ]
AP

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par [NMP ]

2004-12-07  |     | 



Alors que subsistent des tensions entre Paris et Washington, une exposition vient rappeler que le plus célèbre des monuments américains est un don de la France. "Bartholdi, les bâtisseurs de la liberté", au Musée des arts et métiers (MAM) à partir de mardi, retrace en photographies la construction de la Statue de la Liberté à Paris, puis son voyage transatlantique et son inauguration à New York en 1886.

A l'occasion du centenaire de la mort de Frédéric Auguste Bartholdi, le MAM a sorti une cinquantaine de clichés légués par la veuve du sculpteur alsacien, ainsi que deux maquettes représentant les ateliers Gaget et Gauthier, dans le XVIIe arrondissement parisien. C'est là qu'a été édifiée "La Liberté éclairant le monde", entre 1875 et 1884.

Les photographies avaient été commandées par Bartholdi non seulement pour immortaliser les travaux mais aussi pour faire connaître le projet dans la presse et ainsi le financer. L'essentiel des fonds (600.000FF) a en effet été rassemblé par une souscription de l'Union franco-américaine.

"Bartholdi utilise aussi les Expositions universelles pour promouvoir son oeuvre", explique la commissaire Marie-Sophie Corcy. La main tenant le flambeau est présentée en 1876 à Philadelphie; le buste en 1878 à Paris. "On peut monter sur le flambeau et dans la tête moyennant une somme", ajoute Mme Corcy. Les visiteurs peuvent également repartir avec une miniature de la production des ateliers Gaget. C'est d'ailleurs ce nom, prononcé à l'américaine, qui donnera le mot gadget.

La Statue de la Liberté fait l'objet d'innovations commerciales mais aussi techniques. A la mort de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc en 1879, Bartholdi fait appel à l'ingénieur Gustave Eiffel (1832-1923), connu alors pour ses ponts métalliques. Ce dernier imagine la structure interne en fer qui soutiendra, telle une colonne vertébrale, l'enveloppe de la statue formée de plaques de cuivre. Autre innovation technique de l'époque: le rivet, qui permet d'assembler deux éléments par écrasement.

Pour tester la viabilité de l'oeuvre, un premier montage est réalisé dans la cour des ateliers Gaget et Gauthier début 1884. La statue de 46 mètres surplombe la plaine Monceau. Auguste Bartholdi pose au pied de son oeuvre le 4 juillet de cette année. C'est en effet le jour-anniversaire de la Déclaration d'Indépendance des Etats-Unis (4 juillet 1776) qu'est signé l'acte de donation de la statue au peuple américain.

Puis l'oeuvre est démontée et transportée en train jusqu'à Rouen. A bord de la frégate Isère, les plus de 200 caisses arrivent dans la rade de New York en juin 1885. Mais le piédestal que devait construire le comité américain de l'Union franco-américaine n'est pas encore prêt!

Après un appel à la fierté nationale, les fonds sont finalement rassemblés et le socle est achevé en avril 1886. La statue est alors érigée en quelques semaines sur l'île de Bedloe, repérée en 1871 par Bartholdi lors d'un voyage aux Etats-Unis et qui sera rebaptisée ensuite Liberty Island.

Le 28 octobre 1886, "La Liberté éclairant le monde" est inaugurée en grande pompe, en présence du président américain Grover Cleveland. Le voile qui dissimulait le visage de la statue (haute de 93 mètres avec le piédestal) est ôté. La cérémonie s'achève sur un grand feu d'artifice dans le port de New York.

Outre les photographies et les maquettes grouillantes de détails qui retracent cette aventure, le Musée des arts et métiers expose un modèle en plâtre de l'oreille de la statue et un index en cuivre. Le visiteur est aussi invité à se rendre dans la chapelle du musée et à se glisser dans le socle de l'un des premiers modèles de l'oeuvre.

A l'intérieur de la statue de 2,11 mètres en plâtre peint, est reproduit le diorama de l'Exposition universelle de Paris de 1878 représentant la rade de New York. Cette sorte de tableau permettait aux visiteurs de l'époque d'imaginer la vue depuis la couronne de Miss Liberty, qui n'était pas encore construite.

D'après Marie-Sophie Corcy, c'est dans ce socle que se cache le héros du "Pendule de Foucault" dans le roman d'Umberto Eco.

Musée des arts et métiers
60 rue Réaumur, 75003 Paris

"Bartholdi, Les bâtisseurs de la Liberté"

Du 7 décembre 2004 au 6 mars 2005
du mardi au dimanche, de 10h à 18h (nocturne jusqu'à 21h30 le jeudi)


Tarifs de l'exposition temporaire: 3 euros (plein), 2 euros (réduit)

Renseignements:
par téléphone au 01 53 01 82 00
et sur Internet www.arts-et-metiers.net

dimanche 5 décembre 2004, AP.

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