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Le dernier couple impérial russe revit à Amsterdam le temps d\'une exposition
article [ Culture ]
AFP

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par [NMP ]

2004-09-29  |     | 



Nicolas II, le dernier Tsar de toutes les Russies, et son épouse Alexandra, ont pris, le temps d'une exposition, leurs quartiers dans l'Hermitage, une annexe à Amsterdam du musée de l'Ermitage de St Petersbourg qui fut leur Palais d'hiver.

"Nicolas et Alexandra: le dernier couple de tsars" illustre jusqu'au 13 février les derniers feux de la dynastie des Romanov, retrace les ultimes années de la vie d'un prince qui se disait inapte à régner et de son épouse adorée.

Des portraits d'Alexandre III, la mine conquérante, le front volontaire, aux images de l'avènement de son fils Nicolas (né en 1868), on assiste à une révolution: le passage de la peinture à la photographie.

Les clichés ne mentent pas, ne glorifient pas comme peuvent le faire les peintres. Devant le photographe, le jeune tsar qui vient de succéder à son père mort brutalement (1881) a beau bomber le torse, dans ses yeux, et dans le regard de son épouse Alexandra, née Alix de Hesse (en 1872), se lit le doute, et peut-être l'angoisse d'avoir à leurs pieds une empire gigantesque, qui se réveille.

Il se réfugient dans les fastes de la cour. Fabergé a reproduit les couronnes, le sceptre et le globe de leur sacre, avec des centaines de diamants, rubis et émeraudes.

Dans la même vitrine, une robe de bal: un nuage de soie blanche serti d'innombrables perles, chef d'oeuvre porté un seul soir par l'impératrice.

Autour du monarque, des ministres, des sénateurs qui paradent une dernière fois en grand uniforme. D'eux, quelques photos désuètes nous sont parvenues, le reste a été balayé lors de la révolution de 1917.

En attendant cette heure, des chefs d'Etat étrangers viennent en visite. Le président français Félix Faure baisse son haut de forme en inspectant la garde impériale, le roi du Danemark Christian IX berce Alexis, le Tsarévitch, qui vient de naître. On est en 1904.

Déjà l'héritier est menacé, il souffre d'hémophilie. Les plus grands médecins de l'empire sont appelés à son chevet. Rien n'y fait. Alors, on entoure le petit prince de mille soins, et d'ours, de singes et de chats en peluche, de jeux de l'oie pour lui faire découvrir le monde sans risque de se blesser.

L'Eglise orthodoxe, ses icônes couvertes d'argent, ses évêques couverts d'or, ses livres sacrés, se met en prière pour que l'enfant vive. A Amsterdam comme jadis à St Petersbourg, elle cotoie la famille impériale.

Appelé à la cour pour y accomplir des miracles, Raspoutine, devient peu à peu l'âme damnée des Romanov. Un portrait du guérisseur, aussi trouble que lui, pend dans un coin, non loin des jouets de l'enfant malade.

Un autre portrait lui fait face. Un jeune homme élégant, la mine sceptique. C'est le comte Félix Soumarokov-Elston, son assassin. Avec deux autres conspirateurs, ils durent s'y reprendre à trois fois pour tuer le mage. Il avait résisté au poison et aux balles, il fallu la noyade.

"Nous n'avons pas montré ce qui reste du massacre de la famille impériale à Ekaterinbourg (1918), comme nous n'avons pas montré la pauvreté de l'époque, c'est l'objet d'une autre exposition", explique un porte-parole de l'Hermitage Amsterdam, Frans van der Avert.

"Les objets exposés font partie des collections de l'Ermitage. L'exposition nous montre également comment les Russes réapprivoisent leur histoire: prudemment mais sans oublier d'être critiques", conclut-il.

mardi 28 septembre 2004,AFP.

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