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Matéi Visniec, `L`histoire du communisme racontée aux malades mentaux` et l`espace utopique
article [ Livre ]

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par [h.p.sebastian ]

2009-05-18  |     | 



Matéi Visniec, né le 29 janvier 1956 à Radauti (`une ville où rien ne se passe`, comme a dit Ion Minulescu, poète que Visniec a apprécié beaucoup), est un poète, un romancier et un dramaturge roumain, qui vit en France, à Paris. Il est connu particulièrement par ses ouvrages écrits en français. Il a étudié l`histoire et la philosophie à l`Université de Bucarest et il a fait partie d`un cénacle littéraire coordonné par Nicolae Manolescu.

Radauti est la ville de son enfance et ce qui a marqué profondement Matéi Visniec a été le spectacle du cirque qui venait dans sa ville natale. Il a gardé dans son âme `le spectacle plein de couleurs sur la scène`, fait qui a provoqué pour le dramaturge `le goût pour la mise en scène`. L`atmosphère de la ville de Radauti pendant son enfance lui va donner la force et l`inspiration pour écrire la pièce `Petit boulot pour vieux clowns`.

A Bucarest, Matéi Visniec suit les cours de philosophie et histoire à l`Université, il lit beaucoup dans les grandes bibliothèques et il écrit des textes qui étaient interdits par le régime communiste. Il a écrit des pièces de théâtre, mais personne n`a voulu les publiées, seulement les poèmes ont été acceptés par les maisons d`éditions. Avant de partir en France, Matéi Visniec a publié trois volumes de poésies, `La noapte va ninge` (1980), `Orasul cu un singur locuitor` (1982) et `Inteleptul la ora de ceai` (1984). En 1987 il se réfugie en France. En 1993 Matéi Visniec devient citoyen français. Il vit à Paris et travail à RFI comme journaliste. Matéi Visniec est très joué en France et en Roumanie, ses pièces de théâtre visent non seulement la critique de la société roumaine pendant le communisme, mais aussi il s`inspire de la réalité du monde entier et ce fait on le voit dans une autre pièce, `Du sexe de la femme comme champ de bataille dans la guerre en Bosnie`. La riche activité de journaliste l`inspire en lui donnant des sujets pour écrire. A 31 ans quand il arrive à Paris, Matéi Visniec laisse à la culture roumaine une oeuvre importante, un roman, `La cafeneaua Pas-Parole`, plusieurs pièces de théâtre et trois volumes de poésies. Il entre dans la culture française et devient un très important auteur. Le début a eu lieu avec le volume, `Le sage à l`heure du thé`, volume qui gagne le prix pour le meilleur livre de poésie en 1984.

Matéi Visniec a écrits les pièces de théâtre suivantes: `Les chevaux à la fenêtre` (`Caii la fereastra`), `Attention aux vieilles dames rongées par la solitude` (`Atentie la batranele doamne roase de singuratate`), `Le roi, le rat et le fou du roi` (`Regele, sobolanul si nebunul regelui`), `Théâtre décomposé ou L`homme poubelle` (`Teatrul descompus sau Omul-pubela`), `Petit boulot pour vieux clowns` (`Angajare de clovn`), `Du pain plein les poches` (`Buzunarul cu paine`), `Paparazzi ou La chronique d`un lever de soleil avorté` (`Paparazzi sau cronica unui apus de soare avortat`), `Trois nuits avec Madox` (`Trei nopti cu Madox`), `Mais maman, ils nous racontent au deuxième acte ce qui s`est passé au premier` (`Bine, mama, da` astia povestesc in actu` doi ce se-ntampla-n actu` intai`), `Mais qu`est-ce qu`on fait du violoncelle?` (`Si cu violoncelul ce facem?`), `Comment pourrais-je être un oiseau?` (`Cum as putea fi o pasare?`), `Le dernier Godot` (`Ultimul Godot`), `Histoire des l`ours panda racontée par un saxophoniste qui a une petite amie à Francfort` (`Istoria ursilor panda povestita de un saxafonist care avea o iubita la Frankfurt`), `L`histoire du communisme racontée aux malades mentaux` (`Istoria comunismului povestita pe intelesul bolnavilor mintali`), `Lettres aux arbres et aux nuages` (`Scrisori catre arbori si nori`), `Mansarde à Paris avec vue sur la mort` (`Vedere la Paris cu vedere spre moarte`), `Hotel Europe complet` (`Hotel Europa complet`), `Les partitions Frauduleuses` et `Du sexe de la femme comme champ de bataille dans la guerre en Bosnie` (`Despre sexul femeii camp de bataie in razboiul din Bosnia`).

Matéi Visniec manifeste une grande passion pour les lettres, et cela l'amène très tôt à découvrir un espace de liberté dans la littérature. Il se nourrit de Kafka, Dostoïevski, Poe, Lautréamont, Borges. Il aime les surréalistes, les dadaïstes, le théâtre de l'absurde et du grotesque, la poésie onirique, la littérature fantastique, le réalisme magique du roman latino-américain, le théâtre réaliste anglo-saxon, et de toute évidence, il n'adhèrera jamais au réalisme socialiste.

Après ses études de philosophie, Matéi Visniec devient très actif au sein de la génération `80 qui bouleverse le paysage poétique et littéraire roumain. Résistant culturel, il croit profondément que le théâtre et la poésie en tant qu'actes peuvent aider à dénoncer la manipulation et le lavage des cerveaux opérés par l'idéologie. Mais son pays natale, la Roumanie, s'enfonce peu à peu vers la dictature. Matéi Visniec cherche non pas un pays mais une langue d'adoption, qui pourra faire entendre sa parole.

Pour mieux comprendre Matéi Visniec et son statut en Roumanie après la chute du communisme en 1989 et comment il voit et sent et resent la culture roumaine et la nouvelle aventure de sa vie, la France et son espace culturel, et en même temps comment il joue son rôle de débutant dans la langue et la culture française, je cite deux extraits d`un interview entre Matei Visniec et Christian Auger:

`...J'ai commencé à utiliser le français d'une façon active seulement une fois arrivé en France, donc à l'âge de 31 ans. C'est un peu tard, quand même. Quand on a plus de trente ans et qu'on décide de plonger dans une autre langue, il reste peut-être assez de temps pour explorer ses eaux de surface, mais rarement ses eaux profondes... Or, la littérature se cache d'habitude dans les profondeurs de la langue. Dans un espace qui reste interdit à ceux qui ne sont pas nés dans et du magma linguistique même de cet espace. Voilà donc mon problème. Tous les jours, je respire profondément l'air de cette aventure que j'ai choisi délibérément, j'en remplis mes poumons jusqu'à la dernière alvéole et je plonge dans l'inconnu, dans les eaux profondes de la langue française... pour remonter ensuite avec deux, trois perles que je m'approprie comme des révélations tandis que pour tant de gens nés dans ce pays elles ne sont que des pierres ordinaires. Ce n'est pas facile, mais c'est fascinant. Pourquoi j'ai choisi cette aventure ? Pour avoir du nouveau, dans mon âme, le goût de la naissance. D'une deuxième naissance. D'ailleurs mon écriture d'aujourd'hui raconte en grande partie cette expérience. Et ma lutte, très souvent aveugle avec la langue française, avec les strates de plus en plus profondes de la langue française, est racontée indirectement par le style très simple, très direct et dépouillé que j'ai adopté (ou que j'ai été obligé d'adopter).

(…) Pendant des années et des années, en Roumanie, mon écriture a été imprégnée par une certaine attitude politique. Et quand je dis attitude politique, il faut lire protestation, critique sociale, ironie, etc. Mais je n'ai jamais oublié, même à l'époque où l'urgence était de miner le système totalitaire, qu'une page de théâtre ou de roman doit, avant tout, avoir une valeur universelle et une valeur littéraire. (...) Si maintenant mon écriture est plus axée sur l'homme que la société, si mon théâtre est devenu plutôt une réflexion sur les étoiles que sur le sol (si je parle, donc, plutôt des limites de l'homme en tant qu'être que des limites de l'homme en tant qu'individu social), ce n'est pas parce ce que je me sens maintenant sans adversaire. Chez moi l'obsession céleste est ancienne, et le fait que pendant toute mon adolescence (et ensuite pendant mes dix premières années de maturité) j'ai dû lutter contre le sol (le sol corrompu et sali par la stupidité, la méchanceté et la bêtise humaine) ne veut pas dire que je n'ai pas regardé les étoiles. Mais il y avait une urgence, celle de dire NON au monde où je vivais. Maintenant, pour moi, c'est urgent d'écrire sur le ciel, autrement dit sur les rapports pervers entre l'homme et la mort, entre l'homme et l'immortalité, l'homme et l'amour, l'homme et la solitude de son être. (...)`.

(La Chartreuse, Villeneuve les Avignon, juillet 1994)





L`action de la pièce de théâtre, `L`histoire du communisme racontée aux malades mentaux` de Matéi Visniec, se déroule en 1953 à la veille de la mort de Iossif Vissarionovitch Staline. Iouri Petrovski est accueilli à l`Hôpital Central des malades mentaux de Moscou. Ce personnage est envoyé par l`Union des Ecrivains pour raconter aux `malades` l`Histoire du Communisme et de la Grande Révolution Socialiste d`Octobre (La Révolution d`Octobre en Russie, aussi connue sous le nom de Révolution bolchevique, fait référence à la révolution qui a commencé par le coup d`Etat mené par Lénine et les bolcheviks le 25 octobre 1917. C`est la seconde phase de la Révolution russe dans son ensemble, après la révolution de Février de la même année. La révolution d`Octobre a renversé le gouvernement provisoire et a donné le pouvoir aux bolcheviks. Elle a été suivie par la guerre civile russe, puis par la création de l`URSS en 1922). Guidé par Timofei le débile moyen, séduit par Katia, assailli par les ombres, Iouri va cheminer à tâtons et jusqu`à la chute, à travers le dédale des ruines de l`Histoire. Une histoire fantôme, non élucidée, une histoire qui ne repose pas en paix. Ce qui est remarquable dans cette pièce c`est la présence de l`utopie, mots qui gouverne le discours dramatique et qui met en évidence la condition humaine, l`homme qui devient dans l`écriture de Matéi Visniec non seulement un simple corps physique mais aussi il devient l`objet qui se soumit à l`utopie, l`homme chez Visniec est le corps physique utopique qui peut être manipulé. L`homme n`est pas un vrai malade dans `L`histoire du communisme racontée aux malades mentaux`, il est une utopie, il doit se soumettre à une idéologie que le communisme a apportée.

Matéi Visniec explique comment il voit ce genre des hommes en l`appliquant dans sa pièce de théâtre:

`, j’ai essayé de déchiffrer la mécanique de l’idéologie, en simplifiant le discours à l’extrême. La situation dramatique propose justement ce jeu, alors qu’on joue, qu’on amuse, face à un échantillon d’êtres humains, les « malades mentaux », quelqu’un va devoir poursuivre une démarche idéologique, expliquer l’utopie en simplifiant l’idée. Lorsqu’on commence à simplifier autant que possible, qu’est ce qu’il reste? Une comédie incroyable, absurde, quelque chose qui fait rire; on se demande comment on a pu, comment des millions de gens ont pu croire à ce type de langage.
J’ai découvert que l’homme a une qualité bizarre, celle d’abriter en lui des contradictions fondamentales : il suffoque s’il ne projette pas d’utopie, s’il ne rêve pas et à la fois il détruit tout dès qu’il veut mettre ses rêves en pratique. C’était important pour moi de réfléchir autour de ce dilemme, de ce paradoxe de la nature humaine. Comment sortir de cette condition existentielle? Ça aussi c’est une question que je veux lancer avec ma pièce`.

(interview avec l`auteur en 2004)

Et puis l`auteur continue son discours par condamner l`utopie communiste:

`L’utopie communiste s’est propagée dans le monde entier, des générations d’hommes se sont lancés dans cette bataille extraordinaire à travers toute la planète, et tout ça pour arriver à quoi? Des millions de morts et un paysage défiguré. Ça a été un échec incroyable ! Et on peut maintenant se poser la question : est ce qu’on a réfléchi assez autour de cet échec?`

L`utopie et le corps physique manipulé sont deux éléments bien construits et articulés dans `L`histoire du communisme racontée aux malades mentaux`

`Ouvrez largement la bouche. Dites « u ». Respirez. Remplissez d’air vos poumons. Plus Fort. Encore…..Donc c’est quoi une utopie ? Une utopie c’est lorsque qu’on est dans la merde et qu’on veut en sortir. Mais avant de sortir de la merde il faut y réfléchir. Et si tu réfléchis bien, tu vois que tu n’es pas le seul à être dans la merde et à vouloir en sortir. Alors tu réfléchis et tu vois que tu ne peux sortir de la merde tout seul, tu ne peux sortir de la merde qu’avec les camarades qui sont avec toi dans la merde. Mais ceux qui t’ont foutu dans la merde ne veulent pas que tu sortes de la merde, ni toi, ni les camarades qui sont avec toi dans la merde. Car ceux qui t’ont foutu dans la merde sont forts, car ils sont unis.`

Cet extrait de la pièce de Visniec montre et pose des questions sur l`idéologie communiste et l`influence de cela sur le corps physique des malades qui ne comprennent rien. Les questions qui se posent sont: `Qui est fou? L`homme sous l`emprise du dogme et de la hiérarchie, les fous qui s`inventent d`autres histoires, les fous résistants, ou le dominateur?` Matéi Visniec met en évidence, pour pouvoir expliquer les paroles entre les personnages, le rire, parce que c`est par le rire que le dramaturge nous attrape d`abord, un rire salvateur, essentiel. Dans sa pièce, Visniec imagine non seulement l`aspect utopique d`une idéologie qui a conduit à un échec, mais il parle du corps humain comme d`un `champ de bataille`, et ce `champ de bataille` n`est que l`incapacité de l`homme de se révolter contre un sytème totalitaire. Le corps physique est un symbole, il constitue avec l`espace de l`hôpital une parabole et un microcosme qui nous montre la société dans son ensemble, c`est aussi `le lieu d`une véritable humanité`. Les gens internés là sont les plus touchants. La pièce exprime le paradoxe de l`aventure politique, montrant à la fois l`humain à nu et un théâtre de fous. Mais qui est cet `humain à nu?`, `de quoi parle le dramaturge?` et `l`idéologie pour guérir des malades est-elle une source de la lutte contre le système totalitaire?` ou `l`auteur se retire dans l`utopie lui-même pour pouvoir construire des personnages?` La réponse est celle que Cendre Chassanne a donné dans un interview:

`L’auteur a la foi du poète, il est au service du discours officiel a priori, et petit à petit les autres vont lui révéler que son discours est subversif et que l’histoire a prouvé que ça ne marchait pas. Au départ son intention est de guérir les malades, il a un vrai engagement humain vis-à-vis d’eux. Tout le monde projette énormément de choses sur lui. Au bout du compte les autres révèlent que son discours peut être utilisé à des fins de délation, c’est un désastre pour lui. A ce moment-là toute l’éducation et toute l’idéologie qu’il a reçues se fracassent. Lorsqu’on n’est pas averti au départ, c’est pire quand tout s’écroule. L’homme a cependant toujours besoin de construire de l’utopie, de réfléchir sur la justice. Les fous enfermés depuis quinze ans et plus y croient encore ! Cette pièce fait écho à mes deuils, mon sentiment d’orpheline. Où en est-on de la construction des utopies aujourd’hui?`

Il y a un sentiment d`orphelin chez Matéi Visniec?
Certainement. L`auteur même en parle. `L`histoire du communisme racontée aux malades mentaux` met en page un sentiment de solitude humaine, et le dramaturge a inséré dans le cadre du discours ces éléments. L`hôpital fermé est le symbole qui marque cela. Les malades aussi, ils sont les victimes de ce système totalitaire qui n`accepte pas le droit de liberté. Ils sont privés de liberté. Matéi Visniec écrit: `Je suis l`homme qui vit entre deux cultures, deux sensibilités, je suis l`homme qui a ses racines en Roumanie et ses ailes en France`. Et c`est vrai. Ces mots qui peuvent être un principe nous les rencontrons dans la pièce de théâtre `L`histoire du communisme racontée aux malades mentaux` parce que l`auteur souffre par ses personnages et ceux-ci parlent par les mots de leur créateur. Il souffre parce qu`il n`a pas le droit à la culture. La culture c`est celle faite par le parti. Un autre extrait de la pièce explique l`idée ci-dessus:

`Vous comprenez, cher Iouri Petrovski, personne ne doit rester en dehors de la lumière de l’art et de la littérature. Notre conception scientifique de la société dit que l’homme est au centre de l’attention du parti. Et l’art, la littérature, ont un rôle immense dans la transformation de l’homme, c’est pour ça que je me pose la question : et les malades mentaux? Ne sont-ils pas, eux aussi, des hommes? Ne doit-on pas les transformer, eux aussi? Ne devraient-ils pas bénéficier eux aussi, des bienfaits de l’art et de la littérature?`

Je viens de compléter l`idée d`orphelin que Visniec place dans le cadre du discours et celle qui vise la culture en citant l`auteur:

`J`ai vécu dans un monde dans lequel la littérature il y a eu comme un deuxième pays mentale pour chacun`.

Matéi Visniec écrit l’histoire du communisme dans un langage plein de double-sens, qui se répète comme en tournant sur lui-même autours de la question qu’il pose: Qu’est ce que c’est une utopie?

`C’est quoi une utopie? Une utopie c’est quand on est dans la merde et qu’on veut en sortir. Utopie… vous entendez comme ça monte? Ca commence dans votre bouche et ça finit nulle part.`

Il y a quelques questions que chaque lecteur doivent poser:

Comment cela se construit, quels effets cela a? Comment cela agit en l’homme, comment cela s’inscrit dans la Mémoire et dans l’Histoire? Comment cela se raconte, dans quel langage? Quel espace cela a et quelles formes cela prend au théâtre?

Matéi Visniec a des réponses pour toutes ces questions: invoque sur la scène des personnages fantômes de l’Histoire: Les `malades` internés à l’Hôpital Psychiatrique de Moscou, l’infirmière fanatisée à travers tous les pores de sa peau et de son intelligence par l’image du Héros Staline; les `petites mains` et certains de leur `rapports` aux `organes` ainsi que les `figures` effacées ou non des photos officielles du Parti Soviétique; et la première épouse, suicidée, de Staline, Nadejda Alliloueva; sa mère; Staline lui-même enfin, mourant. Le système s’écroule, restent les ruines, les malades et l’avenir.

Il s’agit ici d’interroger l’idée d’utopie, de lui trouver un sens, à travers le miroir de la comédie, tendu par Matéi Visniec, aujourd’hui, au regard du siècle passé et des désastres de la réalité.

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