agonia francais v3 |
Agonia.Net | Règles | Mission | Contact | Inscris-toi | ||||
Article Communautés Concours Essai Multimédia Personnelles Poèmes Presse Prose _QUOTE Scénario Spécial | ||||||
|
||||||
agonia Textes Recommandés
■ Le tout
Romanian Spell-Checker Contact |
- - -
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - 2008-10-23 | |
Tigres Maruyama Ōkyo (1733-1795) Epoque d’Edo (1615-1867) 1787 Encre, touches de couleur et particules d’or sur papier Quatre portes coulissantes, paroi nord est de la salle des Tigres, Omote-shoin Chaque panneau : H. 182,5 cm ; l. 139 cm Sanctuaire de Konpira, île de Shikoku, Japon © Keiichi Kawamura/ KOTOHIRA-GU
Le musée Guimet accueille pour la première fois en dehors du Japon, des peintures sur paravents et cloisons coulissantes issues d’un sanctuaire japonais shintoïste. Ce sera l’occasion de contempler des oeuvres majeures du XVIIIème siècle et aussi d’évoquer le shintoïsme, religion autochtone de l’archipel japonais de caractère animiste. Cette exposition co organisée par le bureau de Kotohira-gû et le musée Guimet s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 150ème anniversaire des relations diplomatiques entre le France et le Japon. Le sanctuaire shintô de Konpira (ou Kotohira-gû), point de convergence du culte des montagnes et de croyances relatives à la divinité gardienne des transports maritimes et protectrice des dangers de la mer, fut dès l’époque de Heian (794-1185) un centre de dévotion important, particulièrement fréquenté à partir du XVIIe siècle. Une chanson contant les pérégrinations des bateaux de Konpira qui naviguaient en Mer Intérieure du Japon, atteste d’ailleurs de la popularité de ce lieu de pèlerinage célèbre. Les pèlerins de tout le pays ont convergé vers cette ville, située dans l’île de Shikoku, pour se recueillir devant le lieu saint, dont la quiétude contraste avec l’effervescence des marchés et des théâtres. Konpira-san apparaît comme un foyer de création artistique très actif, conservant dans l’enceinte de ses bâtiments de nombreux témoignages picturaux de l’époque d’Edo. Tout à la fois lieu de spiritualité et de culture, il a soutenu les arts et les sciences depuis la période Edo et conserve plus de 6000 oeuvres. Vue générale des salles des Tigres, des Sept Sages et du Paysage Maruyama Ōkyo (1733-1795) Epoque d’Edo (1615-1867) 1787 Encre, touches de couleur et particules d’or sur papier Quatre portes coulissantes, paroi nord de la salle des Tigres, Omote-shoin Chaque panneau : H. 182,5 cm ; l. 115,5 cm Sanctuaire de Konpira, île de Shikoku, Japon © Keiichi Kawamura/ KOTOHIRA-GU L’exposition se propose de montrer, pour la première fois en dehors du Japon, une partie de ces oeuvres, pour la plupart des peintures murales de grande envergure (cloisons coulissantes et paravents) participant de l’architecture intérieure des lieux. La présentation muséographique de celles-ci tendra à rendre compte le plus fidèlement possible de cette dimension singulière de l’aménagement des espaces intérieurs au Japon, appliqué ici à la sphère religieuse, afin de permettre aux visiteurs d’éprouver le monde spirituel de Kotohira-gû où la nature et la culture sont unifiées. Les délicates grues à cou blanc visibles dans la fresque « Roseaux et oies sauvages » voisineront avec les peintures de Tigres majestueux. Si des paravents permettront d’illustrer les grands courants de la création picturale à l’époque Momoyama, notamment l’école Kanô (« Cèdres et Mont Fuji », paravent attribué à Kanô Eitoku) et l’école Tosa (paire de paravents illustrant des scènes du Genji Monogatari par Tosa Mitsumoto), ce sont surtout deux grands noms de la peinture du XVIIIe siècle qui seront par le biais de cette exposition magistralement représentés : Maruyama Ôkyo (1733-1795) et Itô Jakuchû (1716-1800), dont les oeuvres célèbres sont aujourd’hui classées Bien Culturels Importants. En dernière partie, les oeuvres contemporaines de Takubo Kyôji, conseiller culturel du sanctuaire et artiste majeur au Japon ayant réalisé des fresques de 4 mètres de hauteur sur 25 mètres de longueur, allient délicatesse et monumentalité autour de camélias aux couleurs indigo, symboles de renaissance du Kotohira-gû. * Konpira-san - sanctuaire de la mer. Trésors de la peinture japonaise. Du 15 Octobre 2008 au 8 Décembre 2008 Musée national des Arts asiatiques–Guimet 6, place d´ Iéna 75116 Paris 01 56 52 53 00 Iena *** Source Internet et site à consulter : Musée Guimet |
index
|
||||||||
La maison de la litérature | |||||||||
La reproduction de tout text appartenant au portal sans notre permission est strictement interdite.
Copyright 1999-2003. Agonia.Net
E-mail | Politique de publication et confidetialité