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Gabriel Roth – Choa, mon épouse « Je prie chaque jour pour que Dieu existe » (L’Harmattan, Paris, 2003).
communautés [ écrivains israéliens d`expression francaise ]
Notes de lectures - Esther Orner, "Continuum", No 3

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par [marlena ]

2006-04-29  |     | 



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Dès que j’ai commencé à lire Choa, mon épouse deux questions m’ont intriguée. D’abord le titre serait-il sur le mode de Hiroshima mon amour ? Son épouse serait-elle la Shoah ? Roth n’utilise pratiquement pas l’article défini “la” pour nommer la Shoah. Et ainsi Shoah peut devenir au choix une personne, un objet, un lieu.
Dès la première page nous apprenons que son épouse Sarah est née “Dans la bonne ville d’Oswieçim, rebaptisée Auschwitz par les Allemands.”(Page 9) Le camp de concentration n’est pas loin. Sarah y sera internée avec ses parents et son petit frère. Elle sera la seule survivante. Et Roth expliquera “ ... j’ai un privilège unique : J’ai épousé Choa. Elle m’a donné un fils autiste. (...) Michaël dit Micky, est né peu après la dernière audience du procès Eichmann” L’enfant porte le nom de son grand-père et est resté un mois de plus dans le ventre maternel. “Peur de sortir ?” (Page 10)

Ayant reçu ma réponse, j’ai commencé à lire. Au bout de quelques pages je n’ai pu m’empêcher de me poser une seconde question qui me taraude à chaque fois que je lis un livre de cet ordre-là. S’agit-il d’un roman-vérité, d’un récit, d’un témoignage, d’une auto-psychanalyse, d’un essai, d’un manifeste, d’un réquisitoire. Toutefois, au cours de la lecture, je me rendrai compte que tous ces éléments forment ce livre si difficile à résumer tant la vie de l’auteur est chaotique car tout se mélange : son amour pour Sarah, ses trahisons, sa culpabilité envers son fils, sa vie de grand-père, la maladie de sa femme qui ces dernières années a perdu la mémoire, son travail de journaliste et de traducteur.
Et si sans conteste l’écriture est le métier de Roth, on peut se poser la question si c’est un écrivain qui a écrit ce livre ? Sarah déjà bien atteinte par la maladie dira non “Un écriveur”. (Page 291). Et à la page 301, Roth répondra : “Je rêvais d’écrire en riant. Je suis loin du compte.
Etre le crieur public de ces six millions de martyrs, c’est à dire hurler, haïr et même pleurer en leur nom.”
C’est effectivement ainsi que le livre est écrit. Et même si certaines pages sont dignes d’une anthologie littéraire, il était hors de question pour Roth de faire de l’esthétique avec les retombées de ce fléau collectif, avec cette vie privée pour le moins perturbée.

Esther Orner



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