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Ve FESTIVAL DES ABBAYES EN LORRAINE : du 28 Juin au 11 novembre 2008
article [ Culture ]
célébration du quatre-vingt dixième anniversaire de l’armistice de la guerre 1914-1918.

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par [NMP ]

2008-08-26  |     | 









FESTIVAL DES ABBAYES EN LORRAINE
ABBAYES DE SENONES - MOYENMOUTIER - ETIVAL VOSGES
ASSOCIATION ENTREPRISE ET CULTURE EN LORRAINE


L’année 2008 se dessine comme une année de mémoire en France et sur notre territoire de Lorraine qui commémore le 90e anniversaire de l’armistice de la guerre 1914-1918.
Quoi de mieux que la musique pour restituer l’émotion liée au souvenir d’un défunt proche ou d’une tragédie collective. Et parmi les genres musicaux, le Requiem possède sans aucun doute l’une des premières places. Un thème qui s’impose naturellement pour ce programme 2008 du Festival des Abbayes qui trouve ainsi sa place dans l’ensemble de ces manifestations.
C’est dans la magnifique nef de l’abbatiale de Moyenmoutier que Jacques Mercier dirigera le concert d’ouverture le 28 juin. Un grand moment qui ne pouvait appartenir qu’à Mozart.
Majesté des grands ensembles avec Mozart, Duruflé, Liszt, et Neukomm, intimité et recueillement autour du Requiem de Victoria ou encore lors d’un hommage rendu aux deux grands compositeurs français, impliqués chacun à leur façon dans cette guerre, que sont Ravel et Debussy, tout concoure à un grand été de musique et de mémoire.
Fort de l’expérience et de la réussite de l’Année Dom Calmet (2007), cette année notre souhait est encore un fois d’accompagner ces moments musicaux par des conférences, des visites sur les lieux des combats, des lectures, des instants consacrés à quelques artistes et écrivains impliqués dans ce conflit.
Enfin les festivals lorrains de Sarrebourg, Froville, Saint-Quirin, et des Abbayes s’associent pour une nouvelle formule découverte de notre patrimoine et de la musique…les itinéraires lorrains prennent naissance en 2008, à découvrir.

*

LA PAIX DANS LA LUMIÈRE

La composition musicale nommée Requiem est une messe pour les morts. Cela implique que la création artistique n’est pas ici plaisir des sens et fin en soi. Au même titre que la prière individuelle ou collective, silencieuse ou sonore, elle forme une manière de s’adresser à Dieu. Là comme en d’autres circonstances, la musique plonge ses racines dans la liturgie romaine et se rattache à cette cérémonie riche de symboles, par laquelle l’Église prépare l’un de ses enfants à monter vers la lumière et à entrer dans la terre du repos. Requiem est le premier mot que l’on prononce au début de la messe des funérailles : Requiem aeternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis (« donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et faites que la lumière brille à jamais sur eux »). La seconde partie de la formule annonce l’antienne de la communion, Lux aeterna luceat eis (« que la lumière éternelle brille sur eux »). Dans ce court texte liturgique sont contenues trois notions essentielles, qui reviendront tout au long de la cérémonie : le repos, la lumière et l’éternité. Il peut sembler paradoxal que la messe des morts parle en fait si peu de la mort, envisagée comme un simple moment transitoire avant d’atteindre au repos dans la lumière.
Est-ce parce que le XXe siècle fut le siècle de toutes les horreurs, qu’il a progressivement occulté la mort et oublié l’au-delà ? On l’annonçait triomphant et radieux. Il s’est pourtant ouvert par un massacre sans précédent, une guerre qui s’enfuit désormais de l’autre côté de l’Histoire. Dix, vingt, trente millions de morts ? De tels chiffres sont abstraits. Et combien furent-ils, dont la terre n’a jamais rendu le corps et gardé jusqu’au nom ? Autour du Pays des abbayes et de la Vallée des larmes, les vestiges épars de la Première Guerre Mondiale, que des bénévoles énergiques s’emploient à sauver de l’usure du Temps, se lisent comme un livre ouvert. Qui se promène en ami parmi ces collines naguère écorchées par la mitraille et aujourd’hui paisibles, entendra la plainte des morts s’élever de terre, comme s’élèvent les voix au début du Requiem de Mozart, montant de la nuit et du silence pour rejoindre le choeur et implorer Dieu.

par G. Banderier, docteur ès-Lettres, membre de l’association

*

LE REQUIEM

Qu’elle se nomme messe de Requiem, missa pro defunctis ou missa defunctorum, la messe des morts est devenue au fil du temps l’une des plus complètes de l’Ordo qui régit la liturgie des différents jours de l’année.
Au plain chant ou grégorien du moyen âge succède la polyphonie de la renaissance. Les différentes sections de la messe des morts sont traitées sans dramatisme et traduisent les notions initiales de paix et de lumière. Parmi les plus connus des Requiem de cette période, retenons celui d’Eustache du Caurroy chanté traditionnellement aux funérailles des rois de France, celui de Thomas Luis de Victoria considéré comme l’un des plus importants.
Au XVIIe siècle, l’entrée en scène de l’orchestre donne à la messe des morts une ampleur jusque là inconnue. Les instruments apportent une puissance suggestive inégalée. Au XVIIIe siècle, le Requiem sont traités comme des concerti ou des symphonies, avec solistes, orchestre et choeurs.
Le romantisme du XIXe transforme profondément l’esprit du Requiem : la liturgie laisse la place au concert. La messe des morts devient une sorte d’oratorio. Des éléments dramatiques sont introduits pour traduire les terreurs du Jugement dernier. Les exemples les plus significatifs sont certainement les Requiem de Berlioz et de Verdi. Certaines oeuvres abandonnent complètement les séquences de la liturgie. Le Requiem allemand de Johannes Brahms refuse le recours aux textes liturgiques mais utilise des textes bibliques.
Au XXe siècle, la forme du Requiem éclate dans toutes les directions. Les références liturgiques ou religieuses sont parfois totalement absentes ; seule subsiste alors le regard du compositeur en direction de la condition humaine.
Certains compositeurs, notamment en France, réagiront en redonnant au genre sa dimension Liturgique et en réintroduisant l’idée de paix et de lumière contenue dans le titre. Citons notamment le magnifique Requiem de Gabriel Fauré ou celui de Maurice Duruflé typiquement grégorien.
Le Requiem continue de bénéficier d’un vif intérêt. Commémoration d’un être cher disparu ou conjuration d’un danger présent ou à venir, les occasions ne manquent pas pour rechercher l’apaisement dans l’émotion suscitée par le genre musical.

*

PROGRAMME AOÛT-NOVEMBRE 2008

Samedi 09 août 2008 | Abbatiale d’Etival | 20h30
REQUIEM
Tomas Luis de VICTORIA

«PRO DEFUNCTIS» T.L. de VICTORIA et CRISTOBAL DE MORALES

UN JOUR DE FUNÉRAILLES EN ESPAGNE À LA TOUTE FIN DU XVIE SIÈCLE.
Tomas Luis de Victoria / De profundis / Taedet animam meam
Cristobal de Morales / Parce mihi / Circumdederunt me
Répons en plain-chant
Tomas Luis de Victoria, / Requiem (Missa pro Defunctis)
In paradisum
ENSEMBLE AQUILON

Samedi 23 août 2008 | Église du Ban de Sapt | 20h30
MAURICE RAVEL - CLAUDE DEBUSSY

Le tombeau de Couperin | Douze études
Piano. Remi MASUNAGA

Samedi 23 août 2008 | Ban de Sapt - La Fontenelle | 14h00 à 18h00
JOURNÉE COMMÉMORATIVE DE L’ARMISTICE
DE LA GUERRE 1914-1918 / LA FONTENELLE

Conférences / visites accompagnées

Mardi 11 novembre 2008 | Abbaye de senones | 17h00
REQUIEM | FRANZ LISZT
Choeur Bulgare orthodoxe St Jean de Rila Dir. K. ATANASSOV
Choeur des 3 Abbayes Dir. F. SHAEFFER

Cérémonie du 11 novembre / au delà des Frontières


Miracle d’une rencontre lors du Festival des Abbayes 2007 à Etival où les deux chefs ont sympathisé, et se sont donné rendez-vous en 2008 !
Les deux choeurs proposent ce bel évènement choral entre la Bulgarie et la France pour cette journée de mémoire et de paix.
Cette oeuvre que l’on prétend motivée par la mort tragique de l’empereur Maximilien, est un chant d’espérance face au pouvoir de la mort. De son propre aveu, Liszt a voulu composer une oeuvre sans la « noirceur impitoyable» des Requiem et avec une « idée de la mort chrétienne et apaisante ».
A l’occasion de la journée symbolique du 11 novembre, le choeur orthodoxe bulgare St Jean de Rila et le choeur des 3 abbayes, se réunissent, afin d’interpréter cette oeuvre peu connue, composée pour un choeur d’hommes et solistes.
« Débarrassée de toute théâtralité…et dans un style archaïsant, pourtant soutenu par tous les acquis musicaux du XIXe siècle. » Péter Varnai présente ainsi cette messe de Requiem
que certains considèrent comme un monument musical, et qui de toute évidence, confirme le talent du compositeur à réunir, en un style cohérent, des univers musicaux aussi éloignés que le chant grégorien et le néo-romantisme. A découvrir.



Choeur Orthodoxe bulgare Saint Jean de Rila
Choeur d’hommes fondé en 1987 à Sofia par Koïtcho Atanassov. Il se compose de douze voix dont plusieurs solistes, choisies parmi le Choeur National, le Choeur de la Radio et Télévision Bulgare, les opéras nationaux de Bulgarie et les choeurs des principales cathédrales et églises de Sofia. Il donne chaque année une cinquantaine de concerts et a enregistré six disques consacrés au répertoire des Eglises Bulgare et Russe. St Jean de Rila a été choisi en 2002 pour représenter la Bulgarie au Maroc au Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde.



Choeur des 3 Abbayes
Créé en 2006, rassemblait à l’origine quelques personnes qui ont répondu à l’invitation de Francis Schaeffer et se sont lancées dans cette aventure du chant en choeur d’hommes.
Actuellement ce groupe compte plus de trente participants.
Les membres sont originaires de la montagne des Vosges, où se trouvent les trois grandes
et belles abbayes de Senones, Moyenmoutier et Etival.

***

Source Internet et site à consulter :
Festival des abbayes en Lorraine, saison 2008.

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