COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le Toit de la Grande Arche présente Luis Navarro,
du 10 Novembre 2005 au 15 Janvier 2006,
le dernier surréaliste contemporain, encouragé par Pablo Picasso.

Le Toit de la Grande Arche présente l’essentiel de l’œuvre de Luis Navarro qui compte aujourd’hui plus de quatre cents huiles et plus de quatre cents dessins, des gouaches, des aquarelles, des pastels, des gravures ainsi que des sculptures.

Né en 1935 à Barcelone, musicien et peintre, Luis Navarro débute à Tudela, à l’Académie des Beaux-Arts. En 1969, il présente son travail à Pablo Picasso qu’il rencontre régulièrement à l’auberge La Musarde : « tu as trouvé le plus difficile pour un peintre : un style reconnaissable, sans même qu’on lise ta signature… Avec une peinture comme la tienne, tu peux aller partout », lui affirme le maître. Quelques années plus tard, Luis Navarro devient lauréat du Prix Albrecht Dürer et obtient les médailles d’or du Grand Prix Goya et du Grand Prix Rubens.

« Savez-vous ce qui me frappe dans l’œuvre de Luis Navarro ? L’évidence que le surréalisme n’est pas mort ! », explique le critique d’art Jean-Marie Tasset. Effectivement, du 10 Novembre au 15 Janvier 2006, le surréalisme sera bien vivant au Toit de la Grande Arche pour la première grande rétrospective de Luis Navarro, le dernier des surréalistes. Car le peintre, authentique génie, a créé son propre monde. «L’imaginaire ! Pour moi, c’est le facteur primordial. S’il n’y a pas d’imaginaire, il n’y a pas de créateur, et s’il n’y a pas de créateur, il n’y a pas de peintre ».

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Luis Navarro - une vie
Peintre et sculpteur

1935 Naissance de Luis Navarro le 11 octobre 1935 à Barcelone, en Espagne.

1936 Luis Navarro est emmené par sa mère à Tudela, en Navarre, où il va passer dix-sept années. C’est l’époque de la guerre civile, qui coupera durablement l’Espagne en deux camps. Condamné à mort par les troupes franquistes, son père parvient à s’échapper et à gagner la France.

1942 En pleine guerre mondiale, l’enfant Luis Navarro traverse les Pyrénées avec sa mère pour rejoindre son père. C’est son premier contact avec la France.

1955 Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Navarre, Luis Navarro quitte Tudela pour Barcelone, où il partage son temps entre la musique (il est un exceptionnel guitariste) et la peinture.

1960 Dans la grande tradition des peintres espagnols du XXe siècle (Picasso, Gris, Miro, Saura, Bores, Luis Fernandez, Clavé, Arroyo), Luis Navarro s’installe définitivement en France, à Nice puis à Cannes.
Officiellement, il est musicien, jouant dans les plus prestigieux palaces de la Côte d’Azur. Mais il développe en parallèle son œuvre artistique, commençant à multiplier les huiles sur toile, les dessins, les gravures.

1965 Premiers dessins et premières toiles représentant des hommes et des femmes sans visage — personnages superbement peints et mis en scène. Luis Navarro se révèle naturellement comme le nouveau, et bientôt comme le dernier représentant du surréalisme.

1969 Luis Navarro présente son travail à Pablo Picasso, qu’il rencontre régulièrement à l’auberge La Musarde, à Mougins. Étonné, admiratif, le vieux maître l’encourage : « Tu as trouvé le plus difficile pour un peintre : un style reconnaissable, sans même qu’on lise ta signature... Avec une peinture comme la tienne, tu peux aller partout... »

1978 Luis Navarro commence un cycle d’expositions à la Bibliothèque municipale du Cannet et à la prestigieuse galerie Berkowistch à Madrid. Saluant son travail, un critique de Sésame Côte d’Azur admire « un monde d’intense sentimentalité que Navarro recrée dans ses couples torturés ».

1979 Récemment séparé de sa femme, Luis Navarro s’installe à Paris où sa peinture, remarquée dans les salons, est régulièrement primée. Mais, comme Edgar Degas jadis, l’artiste, très minutieux, refuse de se séparer de ses toiles, sauf pour de rares collectionneurs fortunés. Commence alors la légende de Luis Navarro, peintre secret et discret, qui a créé un monde pictural d’une richesse infinie...

1982 Luis Navarro expose à Paris, chez la célèbre Katia Granoff qui le place au premier rang des peintres contemporains.

2000 Peignant en région parisienne ou sur la Costa Brava, Luis Navarro poursuit son œuvre qui comptera bientôt plus de quatre cents toiles et quatre cents dessins. Sous la pression d’un groupe d’admirateurs emmenés par Stéphane Cherki, il réfléchit à « l’idée d’une première rétrospective »...

2005 Rétrospective Luis Navarro à la Grande Arche de La Défense, à Paris. De très nombreuses œuvres, provenant de la collection du peintre ou des collections privées, sont pour la première fois rassemblées par le dernier grand représentant du surréalisme.



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Source Internet :
Le Toit de la Grande Arche

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Le dernier des Surréalistes
1ère GRANDE RÉTROSPECTIVE
du 10 novembre 2005 au 15 janvier 2006
au Toit de la Grande Arche


Prix des places T.N. 7,5 euros, T.R. 6 euros
Métro ligne 1, RER A, T2, SNCF : station Grande Arche-La Défense
Boulevard Circulaire La Défense 4 (Parking Central), La défense 7 (Parking Les Quatre Temps Grande Arche)
Station de Taxi au pied de la Grande Arche.