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Signe(t) : Ioan Mircea Popovici - toamna, ca şi ploile, vine de la histria / l'automne, tout comme les pluies, vient de histria
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par [Salvamaria ]

2011-10-17  |   

Literary Translation - Translations of classic and original poetry and other materials %Ce texte est une suite  | 



Le septembre dernier a vu naître un nouveau volume de poésie, toamna, ca şi ploile, vine de la histria (ziduri surpate) / l'automne, tout comme les pluies, viens de histria (murailles écroulées), appartenant au Professeur Ioan-Mircea Popovici.

Nous avons devant nous une édition bilingue, roumaine-française, dans la traduction de Maria Gheorghe. Malgré qu'il soit une réalisation à son propre compte, avec l'accord de l'auteur, ce volume, embelli de suggestifs dessins de Mme Dorina Popovici, a tous les atouts d'un livre de qualité, non seulement par son apparence graphique, mais aussi bien par son contenu.

Les 320 pages nous donnent rendez-vous avec la poésie écrite par l’auteur entre 2007 et 2011, publiée en majorité sur le site littéraire Agonia, (en roumain, par Ioan-Mircea Popovici, ainsi qu’en français, traduite par Maria Gheorghe). Les textes sont groupés en cinq „livres”, chacun ouvert par „un dessin bilingue” : Au bord de l'infini, Le dé d'eau, Moitiés inégales, Le fumeur de pipe et L'ile du lendemain.

Tout comme a fille de la mer (d’où Ioan Mircea Popovici a repris certains poèmes pour cette édition bilingue), cet automne garde une vision spécifique à l’auteur, le tout étant dominé par „la haute falaise” et „la plage à l’âme”, où les constantes lyriques s’entremêlent pour tisser une histoire qui tient de l’imaginaire, de „l’échec avec le hasard”, de tout ce que le présent nous signale, un présent où subsistent un hier et un lendemain, le tout dans un „son singulier”, dans une pierre du mur des silences vivants... Il est édifiant, dans ce sens, le poème qui ouvre cet automne, „roulade - le mot de l’auteur” : (des mots se lèvent et pâlisent / vêtus de nouveaux sens / seuls les temoins de mon arrivée au bord de l’Infini / savent arroser les pierres / jusqu’à ce qu’elles prennent racine) / le récit a trouvé sa plage / il y a muré la maison / où / les poètes-voyageurs / accompagnent les amis en attendant le lever du / soleil

Souvent, les poèmes de Ioan Mircea Popovici ont la nuance d’un oracle et d'un aphorisme, dû à ses plus fortes croyances : la poésie qui n’effleure pas l’âme et qui n’atteint pas d’autres dimensions que l’esthétisme est un art mort en couche. Je pense que c’est quelque chose d’autre que „l’art - tendance” ou l’utilitarisme artistique, mais, plutôt, la conviction que l’art peut ennoblir l’être, chose, certainement, plus proches des principes humanistes. En ce sens : tu es poète / ta pitance est faite de tous les instants / véritable vie en cascade (à la noce du silence); parfois c’est bien de laisser la maison non / habitée / et un temps, éloigné du monde, / de voir tes mots quitter leur lit (au bord de la journée); c’est ici que le long moment commence une partie de seuil (concerto); de toutes les pierres / il ne reste que / la pierre de la vie (l’heure de l’olivier sauvage); jusqu’au moment où / tu n’apprendras pas / à vivre / sans questions / tu ne comprendras pas / comment tu peux / brûler sans fumée (le dé d’eau); si tu démêles ce noeud / un fil mène chez moi / l’illusion est le remède / contre la lucidité / la lucidité / te débarrasse de l’illusion (le début des débuts) etc.

En ce qui concerne la traduction, on saisie le désir de Maria Gheorghe de garder l’esprit de l’original. Bien sûr, c’est un travail difficile, peut-être, tout aussi difficile que celui du poète, parce qu’il n’est pas toujours évident de trouver l’équivalant dans une autre langue pour des vers en prosodie classique, où même pas un mot ne peut être changé sans briser le sens de l’original. C’est pour ça que, dans certains textes, le traducteur préfère la fidélité du contenu contre la rime, tout en gardant intact le rythme et la mesure musicale des vers.

Je trouve, donc, les cinq „livre” de l’automne, un volume réussi, qui peut bien réveiller l’intérêt de tous les passionnés de poésie.

George Paşa




d'après l'article semn(al) de carte: toamna, ca şi ploile, vine de la histria / l'automne, tout comme les pluies, vient de histria, de George Paşa











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