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L\'air climatisé rend-il dépendant ?
article [ Polémique ]
Al-Qaida fait peur, mais plus encore la vraie responsabilité effraie l’homme !

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
par [Reumond ]

2011-05-10  |     | 



avant-propos

En ses us et coutures, de rature en rature, l’homme cherche du lien et des liens, du sens et des sens, des nœuds à lier ou à délier…,

"ça" occupe son espace-temps, dirait Freud parlant à Albert Einstein du temps qu'il fait !

En quête de causes et de grâces, l'homo est un méandreux de la pire espèce des méandreux, tout comme la fibre du papier ou celle du voile qui le sépare du réel, c’est ainsi qu’à travers les multiples nodosités de la vie, drames et trames se mêlent depuis toujours.

Face à nos modes de penser, habitus, croyances plurielles et traditions multiformes de consommateurs, de producteurs ou de reproducteur, quelles alternatives avons-nous encore pour sortir du dilemme, changer de vision ou plus encore de paradigme ?

Quant à une manière de penser ou de faire "autre", comment allons-nous nous débarrasser de nos dépendances et codépendances ? De nos éternels duels et dualités ?

Et comment allons-nous sortir plus vivants de tous ces conditionnements ? Même si l'air conditionné ne fait pas la saison !

Entre l’atavisme qui structure notre animalité encore trop présente, et la texture d’une humanité qui n’est pas « en Corps », comment allons-nous évoluer et à quelle présence allons-nous nous vouer à l’avenir ?

Les changements climatiques et "La Clim’" en question, sont ici prétextes à un petit brainstorming "métaphorique" inévitablement paradoxal, qui à pour finalité "poétique" de nous projeter tous azimuts, en des pistes de réflexion, et certainement pas sur le chemin de quelque réponse.



L'AIR CLIMATISE REND-IL DÉPENDANT ?


Assuétudes, toxicomanies, addictions…, c’est du pareil au manque, ça me donne froid dans le dos et des sueurs de conscience !

Spécialiste franco-belge des accoutumances et autres acclimatations, avec le réchauffement de la planète et ses conséquences, j‘ai dans ma patientèle, un nombre de plus en plus important de clim’omanes qui ont l’air traumatisé d’avoir ou d'avoir eu l’air Conditioning !

Du Moyen-Âge à aujourd'hui comme du Moyen-Orient jusqu'à Bruxelles, du sud de la péninsule d'Arabie jusqu’au cœur de l'Europe, les décès par overdose de désirs de liberté se multiplient.

Conscience et température, liberté et météo..., font chair ! Autonomie, indépendance..., partout l’individu crie autant à l’aide qu'à l’Être ! Entre je et tu, entre personne à part entière, la température monte doucement comme évolue les consciences.

En dehors de Canne, y’a plus de temps pour les Césars et plus de temps pour les conditionnements, plus de place pour les dictatures et plus de livres pour les dogmes…, le monde change lentement mais sûrement de peau...,

y’a d'la mue dans l’air !

Inflation, pressions, tensions, pulsions…, malgré le cholestérol, les valeurs barométriques montent en flèche dans les grandes artères des capitales !

Mouvances islamiste, catholique ou autres, on n’y tue pas la liberté de la même manière, mais toujours on tente d’étouffer l’Unique qui est en chacun de nous.

Al-Qaida fait peur, mais plus encore la vraie responsabilité effraie l’homme !

Oussama Ben Laden est mort, mais vive le roi, vive nos petites sécurités, nos propres intérêts, chacun son petit moi, son petit chez soi..., Oussama est mort, alors que vivent nos propriétés, nos banques, que le Monde vive ou meure de sa propre mondialisation.

Belle la donne ! La température monte entre les hommes, avant de monter autour de nous !

"Vive le savoir, le pouvoir et l’avoir, les intérêts des riches et des puissants de ce Monde de la Clim’" crient les uns, alors que pleurent les autres.

Contradictoires, chaudes et froides, les idéologies de gauche ou de droite conspirent l’une contre l’autre, et se réchauffent mutuellement, réchauffant les têtes, qui réchauffent les corps, qui réchauffent les villes, qui réchauffent …,

Mais heureusement, là où les extrémistes touchent leurs extrêmes, c’est la fin d’un temps, l’air de rien, c’est le début d’une ère nouvelle !

Tout change, évolue…, belle la donne !

Comme des femmes voilées se protègent des regards, le temps se couvre lui aussi.

Aurores nébuleuses en mes pensées brumeuses, mes pensées me font penser, et je me réchauffe moi aussi ! Il y a de l’orage dans l’air comme de l’eau dans le gaz, de l’électricité dans les neurones, des vers dans la pomme, des bombes dans le frigo…, Il fait lourd !

Il fait chaud, jusque dans les yeux des petits d’hommes, car partout sur Terre, les enfants se transforment sous l’effet des mutations.

Tourmentes dans le Monde, mauvais temps pour les dictatures et même temps de chien pour les spéculateurs de la mort, y’a un grain de folie partouze et des intempéries qui changent la donne.

L’espérance prend forme dans la désespérance comme l’horizon prend forme dans la confusion.

Belle la donne !

Tourmentes, raz de mariées au fil des divorces, mêmes le désert s’assom-bruit de tonnerre, il va neiger des cendres chaudes, grêler des controverses, neiger des mots à gâter les thermomètres…, le monde change !

Tout l’Univers gémit comme la femme qui accouche de l’avenir, révolte ou rébellion, c’est toujours la vie qui se fait grâce sur causes et le mal en pis qui se transforme en bien meilleurs…, belle la donne !

Les rictus du ciel répondent aux cris de la terre, les mots révolvers troublent l'ordre public et la loi, les dogmes sembles tomber les uns après les autres, comme choient de partout les statues de bronze patiné par les idéologies;

Sang et spermes se mêlent à l’encre et aux cendres du Phoenix !

Émeutes, grèves, soulèvement des eaux et des consciences en de justes revendications, agitation des corps qui cherchent l’amour authentique, fermentation des âmes…, partout les guerres grondent dans les rues ; sous nos fenêtres ouvertes à la vérité tout entière, monte l’appel à l’amour mutin, monte comme on érige la vie en cathédrale d’altérité.

Autour de nous, l’homme semble mu par un esprit nouveau, comme par un vent qui lui fait reconnaître en l’autre, la même grandeur intérieure, la même dignité humaine; il semble, semble-t-il !

Mirage ou miracle ?

Autour de nous, l’homme semble mûr pour sortir de ses conditionnements animaux et de ses hypothèques nuisibles du passé. Quel homme nouveau semble vouloir quitter les chaînes de la tradition, les jougs de la soumission, quitter les héritages culturels et sociologiques, les sur adaptations religieuses, politiques et autres pour sortir des mors du collectivisme ?

Quel homme se révolte justement en nous et autour de nous ? Pour quel Monde et quel projet ?

Partout dans le Monde, j’ai la peau qui sèche comme un carré de terre, et la banquise qui fond en larme, ne serait-il pas temps de prendre les armes de la tendresse et de l'altérité pour rafraichir le temps !

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