Les commentaires des membres:

 =  Pour servir la parole, chaque mot est chez vous comme un appendice tentaculaire,
Hayley SOULED
[29.Mar.09 22:24]
Pour servir la parole, chaque mot est chez vous comme un appendice tentaculaire, procédant de la magie du verbe, développé pour la préhension, la saisie des messages, afin de mieux nous capter, éclairer notre route, nous dévoiler nous-mêmes pour plus de liberté, nous inviter à regarder vers plus loin… tel est votre quête.
Votre poésie porte l’empreinte du prodigieux film « Stalker », d’Andreï Tarkovski. J’y découvre la même voix prophétique, un rituel, avec des tournures comme dans les livres saints, pour que les mots nous interpellent au bon lieu, au bon moment … qu’ils nous approfondissent et creusent notre humanité.
To stalk (avancer, traquer), dans l’univers parallèle de l’écriture, c’est passer les rêves, chasser les cauchemars et découvrir la vrai beauté. Le projet est ambitieux, mais le défi est possible !
Je trouve entre vos mots, un espace où chacun de nous peut se dire en cheminant, j’y trouve aussi une volonté de proposer aux lecteurs, une parole comme une liturgie, et un espace de
« passage », parce que votre « œuvre » de stalker est d’orienter vers tous les possibles de l’homme, le réel étant au bout du chemin (la chambre des rêves) ; notre Réel étant composé de tous nos possibles, par tout ce que nous pouvons devenir, dans une ouverture à 360°, bien au-delà de l’égo de nos petites réalités quotidiennes et personnelles.
« J’ai, du bout des ongles, griffé la nuit pour arracher un peu de lumière »
Dites-vous, afin de nous aider à nous dépasser nous-mêmes, que nous puissions devenir, en chemin, ce que nous sommes appelés à être : Des passeurs de rêves à notre tour, pour acheminer les songes jusqu’au réveil de l’homme.

 =  Vos poèmes sont des espaces de passages probables
Hayley SOULED
[21.Sep.11 15:36]

« J’ai, du bout des ongles, griffé la nuit pour arracher un peu de lumière ! »

Un cri qui pourrait être poussé par votre personnage Alexandre Totsky, dans Zomm. Alexandre est photographe, un passeur d’images comme il y a des poètes qui sont des passeurs de rêves, « afin acheminer les songes jusqu’au réveil de l’Homme » souligne-t-il dans l’épilogue de Zoom avant de disparaître dans la lumière.

Je me souviens qu’après avoir étudié le dessin commercial et d’illustration à la Famous Artists School, vous avez achevé cette série de formation artistique à la Stichting ‘Dutch Art Instructors Foundation d’Amsterdam, par un sujet de spécialisation en photographie publicitaire, dont le thème du mémoire était : La métaphore en publicité. C’est le lieu privilégié où duplicité et publicité, texte et image, semblent s’épouser pour mieux sonder nos intentions et attirer subséquemment notre regard.

Chez vous, pour sertir la parole et servir les mots, chaque image-mot ou chaque mot-icône se font « tentaculaires», comme s’ils procédaient de l’enchantement et de la magie du Verbe pour nous interpeler ! Probablement dans le but avoué de mieux nous surprendre, nous émerveiller, éclairant ainsi notre route, nous dévoilant à nous-mêmes en nos nuits les plus profondes, pour plus de vérité et donc plus de liberté, nous invitant à regarder vers des ailleurs, au-delà des apparences …, tel est votre quête semble-t-il !
Dans l’univers parallèle de l’écriture, vous faites passer les rêves, et vous chassez les cauchemars, pour nous faire découvrir dans l’ombre, la vraie beauté.
Le projet est ambitieux, mais vous prouvez à coup de métaphores que le défi est possible !
En cheminant à travers Zoom que j’ai le privilège d’avoir lu dans son intégrité, je trouve entre vos lignes, un espace où chacun de nous peut se retrouver et se dire ; et j’y découvre aussi chez vous, une volonté de proposer aux lecteurs, une parole qui soit comme une forme de liturgie, n’est-ce pas là le rituel même de toutes les formes de la graphie ? Je peux y lire de la calligraphie qui sait se faire hiérographie, quand le verbe se fait chair d’écriture.

Vos poèmes sont des espaces de passages probables, parce que votre œuvre de Stalker est d’orienter notre regard vers tous les possibles de l’homme, l’homme réel étant au bout du chemin, c’est aussi le thème de La chambre des rêves de Starkovsky ou celui développé par Nietzche dans Le chant de la nuit de son Zarathoustra.

Hayley Souled




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