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= Quel est le mobile du dire ou l’auto mobile de la cause du causé ?
Roland REUMOND
[12.Aug.12 17:18]
Quel est le mobile du dire ou l’auto mobile de la cause du causé ?
Là est le véritable sens du rire ! Et j’irais même jusqu’à dire, sans pâlir :

« l’authentique sens du sens » !

Comme il n’y a pas d’arrogance dans l’amour vrai, et pas d’irrespect en toute tendresse, rien qu’un gloussement d’ange qui vient pour apaiser la terre, on peut dire sans rire que c’est là, l’essence même du chleuasme qui caresse la peau et les oreilles.

L’autodérision n’est pas polluante, elle semble même apparemment biodégradable, puisque les mots s’y mêlent aux larmes du rire; oui, l’autodérision n’est-elle pas le véhicule le plus sûr pour parvenir à ses fins, c’est-à-dire répondre à notre commune faim de vivre dans la félicité, le partage et l’amitié ?

Chez elle, l’humour et l’amour y copulent sans fin, pour faire des petits éclats, tels des rires de rimes et des rimes de rires ; entre la risette du matin et l’hilarité du soir, l’humour est un sourire d’arc-en-ciel, un lien entre terre et ciel sur un fond d’horizon.

Au-delà des railleries et des brimades qui froissent l’espace et blessent jusqu’au temps, l’auto des « Risions » (c'est-à-dire des motions et des dictions), c’est comme la risée des sages, une rosée apaisante sur son lit de gaîté.

Comme la vie se joue de nous en rigolant d’elle-même, en ses contradictions multiformes, le Cosmos entier, traversé de fous rires, de langages et d’informations n’est-il pas lui-même une gigantesque blague, une chleuasmatique expansion de bonne humeur ?

Et que cette plaisante universalité soit imaginaire, symbolique ou réelle, qu’importe le temps et lieu du rire (le Kairos) ; le big bang lui-même, n’était-il pas un éclat de rire, une forme expansive de plaisanterie ? Un chleuasme expansé comme un polystyrène infini, sans raison aucune, gratuitement, sans attente, car il est tout autre en des ailleurs inconcevables pour nous tous ? Il pouffe d’éternité sur nos dos courbés ou sur nos os blanchis de temps, mais c’est pour rire de lui-même bien sûr !

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= Quel est le mobile du dire ou l’auto mobile de la cause du causé ?	Roland REUMOND [12.Aug.12 17:18]
Quel est le mobile du dire ou l’auto mobile de la cause du causé ? Là est le véritable sens du rire ! Et j’irais même jusqu’à dire, sans pâlir : « l’authentique sens du sens » ! Comme il n’y a pas d’arrogance dans l’amour vrai, et pas d’irrespect en toute tendresse, rien qu’un gloussement d’ange qui vient pour apaiser la terre, on peut dire sans rire que c’est là, l’essence même du chleuasme qui caresse la peau et les oreilles. L’autodérision n’est pas polluante, elle semble même apparemment biodégradable, puisque les mots s’y mêlent aux larmes du rire; oui, l’autodérision n’est-elle pas le véhicule le plus sûr pour parvenir à ses fins, c’est-à-dire répondre à notre commune faim de vivre dans la félicité, le partage et l’amitié ? Chez elle, l’humour et l’amour y copulent sans fin, pour faire des petits éclats, tels des rires de rimes et des rimes de rires ; entre la risette du matin et l’hilarité du soir, l’humour est un sourire d’arc-en-ciel, un lien entre terre et ciel sur un fond d’horizon. Au-delà des railleries et des brimades qui froissent l’espace et blessent jusqu’au temps, l’auto des « Risions » (c'est-à-dire des motions et des dictions), c’est comme la risée des sages, une rosée apaisante sur son lit de gaîté. Comme la vie se joue de nous en rigolant d’elle-même, en ses contradictions multiformes, le Cosmos entier, traversé de fous rires, de langages et d’informations n’est-il pas lui-même une gigantesque blague, une chleuasmatique expansion de bonne humeur ? Et que cette plaisante universalité soit imaginaire, symbolique ou réelle, qu’importe le temps et lieu du rire (le Kairos) ; le big bang lui-même, n’était-il pas un éclat de rire, une forme expansive de plaisanterie ? Un chleuasme expansé comme un polystyrène infini, sans raison aucune, gratuitement, sans attente, car il est tout autre en des ailleurs inconcevables pour nous tous ? Il pouffe d’éternité sur nos dos courbés ou sur nos os blanchis de temps, mais c’est pour rire de lui-même bien sûr !