Les commentaires des membres:

 =  je dirais
Ottilia Ardeleanu
[11.Feb.12 21:00]
"Je suis Nicolas" au lieu de "Je me nomme Nicolas", parce qu'on continue avec "Du moins c’est ainsi qu’on m’a nommé...".
fais-moi comprendre le sens de "et qui plus est tiendrait le peuple occupé". j'ai l'impression que c'est quelque chose que ne va bien en contexte.

je ne sais pas exactement ce que j'avais dit dans le premier commentaire, mais, je veux souligner le parallèle entre les deux personnages:
Zeus / à naître des nouveautés et Icare qui veut "atteindre la paroi", monter au-dessus du monde s'il est possible.

intéressant!

 =  Je dirais aussi :)
grun johnny
[12.Feb.12 11:42]
Bonjour,

Tout d'abord, merci à vous pour le temps que vous prenez à me lire!
Concernant votre analyse, si j'ai écrit "Je me nomme Nicolas. Du moins c’est ainsi qu’on m’a nommé, " qui a faire une répétition, c'était en rapport avec le fait bien connu que l'on ne se nomme pas soit même mais que bien souvent ce sont nos parents qui le font (sauf bien sûr exception, comme dans certaines tribus indiennes où c'est l'enfant qui choisit son nom plus tard).

Concernant votre autre commentaire :
"La dureté reconnue de la roche serait compensée par le nombre de personnes à s’y affairer, et qui plus est tiendrait le peuple occupé, ce qui résorberait les émeutes actuelles et préviendrait les révoltes futures tout en montrant à tous qu’il n’y a pas de complot destiné à les garder prisonnier de cette cité. "
vous avez parfaitement raison! Il manque quelque chose, un lien. Je l'ai remplacé par :
"La dureté reconnue de la roche serait compensée par le nombre de personnes à s’y affairer! Et qui plus est fournir un travail de masse au peuple le tiendrait occupé, ce qui résorberait les émeutes actuelles et préviendrait les révoltes futures tout en montrant à tous qu’il n’y a pas de complot destiné à les garder prisonnier de cette cité."

La mise en parallèle des personnages est essentielle, pour alimenter la chute de la fin bien sûr, mais aussi pour dépeindre la différence de ces deux personnages d'un relatif même age, le rêve face à la réalité, l'insolence face à l'indolence, la vie intérieure contre le monde extérieur... etc...
Que comprenez vous de la fin?

Encore un grand Merci à vous!

 =  tu
Ottilia Ardeleanu
[12.Feb.12 13:22]
as changé quelque chose à la fin du texte, oui, j'ai vu, je dis que j'ai compris le sens dès le premier texte, celui est plus explicite, mais c'est très bien comme ci, je sens ton imagination débordante, ton esprit littéraire a une liaison/ nuance SF et c'est bien aussi.
cette phrase est signifiante:
"il y avait de la vie la dedans, ça tournait à l’abcès. Enfin comme on dit dans le métier, tant qu’il y a de la vie il y a de la carie n’est-ce pas…"!

mes sincères félicitations!

"Je me nomme" Ottilia.

 =  A bientôt
grun johnny
[12.Feb.12 13:45]
Merci, je voulais savoir si c'était compréhensible, car le premier texte n'avait pas été compris par mon entourage, ce qui signifiait qu'il était trop hermétique. Merci de vos compliments, effectivement j'aime la SF (aussi et particulièrement) et pour le coté imaginatif débordant c'est une qualité/défaut que l'on m'a souvent octroyé (à la limite du farfelu disaient mes professeurs :) )
Mais j'en oublie les bonnes manières, "je m'appelle" Johnny, et ce n'est pas un surnom :)


 =  Revoir la chute ?
Elies
[12.Feb.12 22:37]
Cette histoire me rappelle un peu le ton des nouvelles de la SF écrite au début du XXème siècle, par des auteurs (Lovecraft, Clark Ashton Smith, RE Howard,Dunsany, etc.) qui utilisaient le rêve comme passerelle entre des mondes parallèles, mettant en opposition notre morne quotidien et un Ailleurs, plus beau mais menacé. Vos deux personnages, dans leurs similitudes et leurs différences, sont bien évoqués, et ont une vraie densité de présence... mais la fin est un peu facile et, pour être franc, un peu décevante. En outre, je ne comprends pas le lien avec la légende d'Icare. Je n'avais pas lu la première version de la nouvelle mais je pense qu'elle gagnerait à ne pas avoir une fin aussi explicite et rationaliste. (nota pour éviter toute méprise : je ne me permets des commentaires que sur les textes que j'apprécie !)

 =  La chute d'Icare...
grun johnny
[13.Feb.12 09:31]
Bonjour Elies,

Effectivement, votre analyse est pertinente, certains de mes auteurs de prédilection sont parmi ceux que vous citez, et je suis flatté de la comparaison. Par exemple "Je suis d'ailleurs" de Lovecraft, que j'ai beaucoup aimé et qui a des similarités sur le principe de "la réalité n'est pas toujours ce que l'on croit". Effectivement la fin est un peu plus facile (voir trop peut être) mais les quelques amis à qui je l'avais fait lire ne l'avaient pas comprise. Et je la préfère ainsi quitte à paraître un peu décevante, car le principe de la chute est selon moi plus marquant, plus percutant lorsqu'il est compris de suite, qu'après réflexion. Une réflexion qui bien sûr pourrait apporter quant au fait qu'elle fasse réfléchir le lecteur. Mais il m'a fallut faire un choix. Faire plus simple, pour être mieux compris mais en stimulant peut être (discutable) un peu moins l'intellect, ou rester sur une fin qui nécessitait plus de réflexion au risque de devenir abscons et de tomber à plat. Pour rester sur des auteurs que j'adore et qui pratiquent la chute, parlons de Dino Buzzati. Je n'ai pas la prétention de me comparer à lui, juste de citer un exemple de chute. Dans le texte "Pauvre petit garçon", que je vous conseille si vous aimez ce genre de nouvelle, la chute est on ne peut plus simple et claire.
Pour ce qui est du lien avec Icare, il y en a deux. Le premier étant que Icare (celui de la mythologie) voulait sortir du labyrinthe construit par son père, et que celui de mon histoire veut lui aussi échapper à une prison, tout en conservant la relation père/fils, parent courageux/enfant rebelle. La seconde et c’est en fait la première de mes raisons est qu’il suffit de lire Icare en « verlan » pour en comprendre le sens, ou d’en déchiffrer l’anagramme.
Je me permets pour finir de vous remercier pour votre commentaire, je comprends parfaitement votre idée, ne partageant pas votre déception (quoi que, est-on jamais complètement satisfait de ce qu’on a fait ?) mais j’apprécie la critique, vos conseils et l’intérêt que vous portez à mon texte. Comme disait Proust et pour rester sur les mondes intérieurs « Le sens critique est soumission à la réalité intérieure ».

 =  L'art de la chute
Elies
[14.Feb.12 23:07]
Justement, je n'aime pas trop la chute de "Pauvre petit garçon"... Je préfère les nouvelles fantastiques dont la fin est ouverte et ambigue, ou dont la chute fait soudain basculer la nouvelle dans quelque chose de plus grand que ce qu'on pouvait soupçonner (Matheson est un pro de ce type de chute). A part ça, je pensais effectivement, en évoquant Lovecraft, à "Je suis d'ailleurs" et "Par-delà le mur du sommeil", plutôt qu'au mythe de Cthulhu. Enfin, je n'aurai jamais pensé à chercher l'anagramme qui existe effectivement dans le nom d'Icare... Damned ! Néanmoins (excuse-moi si je donne l'impression de pinailler sur les détails), sauf erreur de ma part, Icare n'est pas prisonnier du labyrinthe de Dédale. Dédale veut s'échapper de Crète où Minos le retient prisonnier afin d'éviter que soit révélé le secret de la naissance du Minotaure (Dédale étant celui qui a aidé Pasiphaé à s'accoupler avec le taureau sacré d'où naîtra le Minotaure puis qui a conçu labyrinthe où le Minotaure est enfermé). Dédale se fabrique des ailes d'oiseau et s'évade avec son fils Icare, qui meurt, dans un plongeon grandiose, de s'être approché trop près du soleil

 =  L'important n'est pas la chute mais l'atterrissage... (La Haine)
grun johnny
[15.Feb.12 10:22]
Bonjour,

Pour ce qui est de "l'art" de la chute, je pense que c'est selon... (Entre Buzzati et Lovecraft mon coeur balance) Pour le mythe de Dédale et Icare, il s'agit, comme bien souvent, d'une variante de l'histoire (un mythe n'ayant rarement qu'une version) dans laquelle Dédale et Icare sont enfermés dans le labyrinthe et se fabriquent des ailes pour s'enfuir (la fin étant la même, Icare qui... chute, justement) que vous pouvez trouver sur différents sites tels que

un site de l'académie des lettres de Creteil:
http://lettres.ac-creteil.fr/cms/eleves/ovide/ovide_eleves/dedale/dedale.html

ou encore celui-ci
http://www.gralon.net/articles/art-et-culture/litterature/article-le-mythe-de-dedale-et-icare---presentation-et-symboles-2181.htm#le-mythe-proprement-dit

En passant ce n'est pas de la pinaillerie que de chercher à comprendre, donc pas de problème pour moi.

A bientôt.




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