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 =  Un cri qui pourrait être poussé par votre personnage Alexandre Totsky, dans Zoom
Hayley SOULED
[21.Sep.11 15:44]

Sur ce site agonia.net, dans l'un de vos très beau texte intitulé "Pour acheminer vos rêves à bon port" (sous-titre Le passeur de rêves), on peut lire ce vers: « J’ai, du bout des ongles, griffé la nuit pour arracher un peu de lumière ! »

Un cri qui pourrait être poussé par votre personnage Alexandre Totsky, dans Zoom. Alexandre est photographe, un passeur d’images comme il y a des poètes qui sont des passeurs de rêves, « afin acheminer les songes jusqu’au réveil de l’Homme » souligne-t-il dans l’épilogue de Zoom avant de disparaître dans la lumière.

Je me souviens qu’après avoir étudié le dessin commercial et d’illustration à la Famous Artists School, vous avez achevé cette série de formation artistique à la Stichting ‘Dutch Art Instructors Foundation d’Amsterdam, par un sujet de spécialisation en photographie publicitaire, dont le thème du mémoire était : La métaphore en publicité. C’est le lieu privilégié où duplicité et publicité, texte et image, semblent s’épouser pour mieux sonder nos intentions et attirer subséquemment notre regard.

Chez vous, pour sertir la parole et servir les mots, chaque image-mot ou chaque mot-icône se font « tentaculaires», comme s’ils procédaient de l’enchantement et de la magie du Verbe pour nous interpeler ! Probablement dans le but avoué de mieux nous surprendre, nous émerveiller, éclairant ainsi notre route, nous dévoilant à nous-mêmes en nos nuits les plus profondes, pour plus de vérité et donc plus de liberté, nous invitant à regarder vers des ailleurs, au-delà des apparences …, tel est votre quête semble-t-il !

Dans l’univers parallèle de l’écriture, vous faites passer les rêves, et vous chassez les cauchemars, pour nous faire découvrir dans l’ombre, la vraie beauté. Le projet est ambitieux, mais vous prouvez à coup de métaphores que le défi est possible !

En cheminant à travers Zoom que j’ai le privilège d’avoir lu dans son intégrité, je trouve entre vos lignes, un espace où chacun de nous peut se retrouver et se dire ; et j’y découvre aussi chez vous, une volonté de proposer aux lecteurs, une parole qui soit comme une forme de liturgie, n’est-ce pas là le rituel même de toutes les formes de la graphie ? Je peux y lire de la calligraphie qui sait se faire hiérographie, quand le verbe se fait chair d’écriture.

Vos poèmes sont des espaces de passages probables, parce que votre œuvre de Stalker est d’orienter notre regard vers tous les possibles de l’homme, l’homme réel étant au bout du chemin, c’est aussi le thème de La chambre des rêves de Starkovsky ou celui développé par Nietzsche dans Le chant de la nuit de son Zarathoustra.

Hayley Souled




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